dans la peau de .....

[tisiphoné]

voilà, on choisit chacun un personnage connu, soit artiste, chanteur, politique .... enfin quelqu'un de reconnaissable et on endosse sa personnalité et on échange une discussion à base de questions/réponses, sur le thème d'un voyage en train, genre un compartiment un peu bondé.

je me présente, je suis connue mondialement, grâce à mon filet de voix, mon déhanché sur les podiums et surtout mon petit mari si compétent et indispensable, je suis Carlita, son amoureuse

Mon dieu, que ce train est petit, mais ce n'est pas grave, rien n'est grave, tout est faribole et clapotis

[Eve]

Oups ! Je viens de me tordre la cheville en montant dans le train, je suis mytène. Bonjour Carlita

[Jarod1]

(un gros homme âgé à la teinture blonde assez malsaine et à l'oeil fou entre le compartiment, remonte son pantalon et s'assoie en face de Carlita)

A Carlita : "Bonjour Madame,

Je m'appelle Jean-Marie.

Bon Dieu que ce compartiment est inconfortable bien que vous l'illuminiez de votre beauté quasi aryenne.

Il me rappelle ces trains que nous prenions avec mon régiment à la fin des années 50, trains qui nous menaient dans la campagne algéroise que nous allions nettoyer des ignobles fellaghas à grand coups de baïonnettes.

Vous auriez un mouchoir, Chère Madame, je transpire beaucoup du Front ?"...

A Mytène : "Venez à côté de moi, Chère enfant".

[Eve]

Bas les pattes, ne m'approchez pas.
Carlita, je m'assois à côté de vous.

[tisiphoné]

Mon Dieu, il eut fallu que l'on prévienne de toute urgence mon époux, cela se faire ne peut, point de rumeur je supporterais avec ce disgracieux voyageur, Mylène de grâce restez près de moi.

[Jarod1]

(le gros homme blond se lève, il est tout rouge, il remonte son pantalon et tend son index vers les deux femmes)

"Etre éconduit comme ça ! Moi dont le père était résistant !

Moi qui vous prenez pour deux honorables patriotes !

Hors de question que je voyage avec deux filles de joie socialos-communistes.

Au surplus de cela, par deux immigrées, italienne et québecquoise !"

(il sort du compartiment sans en refermer la porte)

[Eve]

On va demander à changer de wagon, mais il n'y a pas âme qui vive. Carlita attention, un photographe à la fenêtre.

[tisiphoné]

quel immonde goujat, quand on songe que hier au soir nous avions encore sa fille à notre table

Mylène, comment va Benjamin B ? :oops:

[Eve]

Il a tjrs d'aussi beaux cheveux. Il doit prendre le train à la prochaine station.

[tisiphoné]

Il a tjrs d'aussi beaux cheveux. Il doit prendre le train à la prochaine station.

j'espère qu'il se sera fait un shampooing

et votre ancien amoureux, celui qui écrivait des livres

mais où est donc passé ce visqueux monsieur, il a oublié son programme

[Jarod1]

(un grand type blond au fort accent italien entre dans compartiment, un sac à dos sur l'épaule)

"Bonjour Mesdames,

(se tournant vers carlita) Oh une compatriote ! Ravissante !

(se tournant vers Mylène) Oh, vous Madame, vous avez des heures de vol, mais comme on dit chez nous, c'est dans les vielles marmite ché l'on fait les meilleurs soupes.

Bon, j'espère que ce putana de train va arriver à l'heure, j'ai un tournage demain matin."

[tisiphoné]

j'avais une GROSSE envie de vous rencontrer :oops:

[Jarod1]

"Mais moi aussi j'ai una grosse envie, Carlita buona !

Regarde ma bite, elle est tellement en feu ché bientôt, ça va déclencher l'alarme incendie dans tout ce putan de train de merda !"

(Carlita effrayée se précipite hors du compartiment et Rocco se trouve seul avec Mylène)

[Eve]

De mieux en mieux, j'aurais du prendre un jet privé.

[Jarod1]

"Tou va voir le jet ché tou va té prendre !

Allez, fai mi une pompino !"