Guaino s'improvise juge

[NSC]

Il peut penser ce qu'il veut mais de là à faire une déclaration sur Canal ...

Et pourquoi ne pourrait il pas le dire, il est conseille de l'Elysee, mais cela ne l'oblige pas a taire ses opinions, pourquoi lui enlever cette liberté, il y aurait il différend niveau de liberté d'expression.

[Sergent Major]

Et pourquoi ne pourrait il pas le dire, il est conseille de l'Elysee, mais cela ne l'oblige pas a taire ses opinions, pourquoi lui enlever cette liberté, il y aurait il différend niveau de liberté d'expression.

Parce qu'il y a une différence entre porter un jugement sur un acte, le qualifier d'inadmissible, d'horrible, d'impardonnable (et il a raison), et porter un jugement personnel sur une peine qui n'est même pas prononcée mais que l'on souhaite perpétuelle, c'est à dire bien au-delà de la peine maximale prévue par la loi pour ce type de crime. Qu'il propose de réformer la loi, là je comprendrais.

[NSC]

Parce qu'il y a une différence entre porter un jugement sur un acte, le qualifier d'inadmissible, d'horrible, d'impardonnable (et il a raison), et porter un jugement personnel sur une peine qui n'est même pas prononcée mais que l'on souhaite perpétuelle, c'est à dire bien au-delà de la peine maximale prévue par la loi pour ce type de crime. Qu'il propose de réformer la loi, là je comprendrais.

Mais pourquoi n'aurait il pas le droit de dire qu'un type devrait écoper de la prison a perpétuité, il ne rend pas une jugement, il ne fait qu’exprimer son sentiment.

[Fonck1]

Mais pourquoi n'aurait il pas le droit de dire qu'un type devrait écoper de la prison a perpétuité, il ne rend pas une jugement, il ne fait qu’exprimer son sentiment.

jus et partie,on a déjà vu ca a l'Élysée..... :roll:

[tisiphoné]

jus et partie,on a déjà vu ca a l'Élysée..... :roll:

ça me rappelle l'arrestation colonna.

[tisiphoné]

La nouvelle prise de parole d’Henri Guaino, dimanche, lors de l’émission politique Dimanche+ sur Canal+, a suscité une réaction quasi-épidermique de la part de certains magistrats. Le conseiller spécial du président de la République a déclaré, sur l’affaire d’un automobiliste qui a tué trois personnes samedi soir à Chelles (Seine-et-Marne), que cet homme ne «devrait jamais sortir de prison s’il est avéré qu'il conduisait sans permis et en état d'ivresse, et qu'en plus, il avait récidivé dans ce domaine».

Cette dernière déclaration a fait bondir le Syndicat de la magistrature: dans un communiqué publié sur son site ce lundi, le syndicat s’émeut qu’«il y a tout dans ce "jamais!"»: le vol de la souffrance et de la parole des victimes, immédiatement dépossédées de leur histoire par les professionnels du storytelling répressif et réduites au rang de prétextes; le vieux fantasme de l’élimination des "irrécupérables"».

«Une voix indirecte de l’Elysée»

Pour ces magistrats, «le message est passé: honte et gare aux juges qui – pour des raisons obscures aux yeux d’un conseiller de l’Elysée – ne prononceraient pas le maximum» de la peine. Ils estiment qu’Henri Guaino s’érige en «juge de gouvernement», avant d’indiquer qu’il «n’en est pas à son coup d’essai: en novembre 2008, il avait qualifié de «parfaitement incongrue, scandaleuse, moralement inacceptable» la décision du tribunal de Paris déboutant Nicolas Sarkozy qui demandait l’arrêt de la commercialisation d’une poupée vaudou à son effigie…».

Depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le conseiller spécial du président de la République intervient régulièrement pour commenter l’actualité. «C’est une voix indirecte de l’Elysée: une voix proche s’exprime, commente un point de vue, sans que les mots soient imputables au chef de l’Etat», analyse Paul Bacot, professeur de science politique à l’Institut d’études politiques de Lyon.

Cette prise de parole «semi-officielle» ne vient donc pas directement du chef de l’Etat, lequel entretient avec les magistrats des relations plus que tendues. Dernier épisode en date, lors de l’affaire du meurtre de la jeune Laëtitia à Pornic (Loire-Atlantique), Nicolas Sarkozy avait déclaré que les «dysfonctionnements graves» des services de police et de justice avaient permis la remise en liberté du principal suspect du meurtre. Des propos qui avaient conduit à des mouvements nationaux des juges, dont des blocages de tribunaux.

[Sergent Major]

La voix de son maître !

[dinosaure]

Mais pourquoi n'aurait il pas le droit de dire qu'un type devrait écoper de la prison a perpétuité, il ne rend pas une jugement, il ne fait qu’exprimer son sentiment.

Finalement vu comment vous concevez la séparation des pouvoirs il est assez logique que vous soyez en phase avec notre dictateur en herbe.

[NSC]

Finalement vu comment vous concevez la séparation des pouvoirs il est assez logique que vous soyez en phase avec notre dictateur en herbe.

Mais il n'a aucun pouvoir et quand bien même il ne dicte pas la sanction pénale au juge, il dit ce qu'il pense, comme un juge dit ce qu'il pensent sur beaucoup de lois votées par le parlement. Merde il y quand une liberté d'expression égale pour tous.

[tisiphoné]

Mais il n'a aucun pouvoir et quand bien même il ne dicte pas la sanction pénale au juge, il dit ce qu'il pense, comme un juge dit ce qu'il pensent sur beaucoup de lois votées par le parlement. Merde il y quand une liberté d'expression égale pour tous.

ça on peut le dire, et ils s'en privent pas à l'UMP pour l'ouvrir et dire des inepties.

[NSC]

ça on peut le dire, et ils s'en privent pas à l'UMP pour l'ouvrir et dire des inepties.

Pourquoi le leur reprocher alors??

[Sergent Major]

Pourquoi le leur reprocher alors??

Parce qu'il est le conseiller spécial de NS et que de ce fait ce qu'il déclare a une toute autre portée !

[NSC]

Parce qu'il est le conseiller spécial de NS et que de ce fait ce qu'il déclare a une toute autre portée !

Ah par ce qu'a partir du moment ou de que l'on dit a une porter accrues, on doit ce la fermer??? c'est quoi ce genre de discrimination??

[dinosaure]

comme un juge dit ce qu'il pensent sur beaucoup de lois votées par le parlement.

Vous avez vu ça où ?

[Jarod1]

Vous avez vu ça où ?

Là tu est de mauvaise foi, les juges critiquent régulièrement les lois ou les projets de lois, souvent à bon escient en praticiens qu'ils sont, parfois de ma nière plus politicienne, notamment en matière de procédure pénale.