Licenciée pour des légumes "défraîchis"

[tisiphoné]

Une salariée d'un supermarché Ed est accusée par sa direction d'avoir volé poireaux et persil dans son magasin

C'est ce que rapporte lefigaro.fr.

Peggy Gérard était employée au supermarché Ed à Nieppe, dans le Nord. Elle a été licenciée le 15 juillet pour faute grave après la découverte de légumes dans sa voiture.

Un primeur indépendant lui a donné ces légumes "défraîchis", affirme la mère célibataire. Mais sa hiérarchie n'a pas été convaincue.

"Le 1er juin, un chef de secteur a voulu contrôler le coffre de ma voiture au moment où je rentrais chez moi pour la pause déjeuner", explique l'employée.

"J'ai refusé deux fois parce que j'estimais qu'il n'en avait pas le droit. Mais à la troisième, j'ai fini par accepter. Il a trouvé un sac poubelle noir avec les légumes dedans. L'après-midi, peu après la réouverture, on m'a dit de rentrer chez moi", précise l'employée licenciée au figaro.fr.

La direction a maintenu sa décision, même si Peggy Gérard a fourni une attestation du primeur affirmant la remise des légumes la veille de la découverte dans la voiture.

"Je n'ai jamais eu aucun souci"
"Je n'ai jamais eu aucun souci. On ne m'a jamais reproché ne serait ce qu'une pomme volée alors que je jetais pour 300 euros de marchandise par jour", se défend l'ex-employée qui travaillait pour Ed depuis octobre 2005.

L'affaire va continuer devant les prud'hommes. C'est le syndicat Force Ouvrière qui va poursuivre le hard discounter pour le compte de Peggy Gérard. Et il y a urgence : "Ed refuse de lui donner les attestations de cotisations à l'Assedic pour lui permettre de survivre", précise Lionel Meuris, secrétaire général de l'union départementale FO du Nord.

Le mois dernier, une affaire similaire était survenue dans un magasin Monoprix de Marseille. Un employé de 59 ans et père de six enfants avait été mis à pied pour avoir récupéré des fruits et légumes périmés. Finalement, il avait repris ses fonctions quelques jours plus tard.

[scorpion3917]

Elle n'aurait jamais dû accepter d'ouvrir le coffre. Il n'est pas policier.

[supprimé 1]

Je trouve ça stupide... Pourquoi licencier pour des produits invendus et juger invendable par la direction ? :roll:

Il y a bien assez de gaspillage comme ça. Qui plus est, ce n'est nullement du vol ici, puisque c'est le primeur, sur la base d'une attestation de ce dernier, qui a donné les produits. Et de quel droit au juste la direction de l'entreprise a pu avoir accès au véhicule de l'employée ?

Sérieusement, je comprend la position de cette dame...

[Sergent Major]

Abus manifeste de pouvoir et intimidation, cette brave dame n'aurait jamais dû ouvrir le coffre de son véhicule qui est assimilable à un lieu privé. S'il avait des doutes ce chefaillon n'avait qu'à prévenir la police qui d'ailleurs ne se serait pas déplacée. Ceci dit je crois à moitié à la version du primeur indépendant et des légumes déjà défraichis qui auraient passé la nuit dans la bagnole ...

[scorpion3917]

Abus manifeste de pouvoir et intimidation, cette brave dame n'aurait jamais dû ouvrir le coffre de son véhicule qui est assimilable à un lieu privé. S'il avait des doutes ce chefaillon n'avait qu'à prévenir la police qui d'ailleurs ne se serait pas déplacée. Ceci dit je crois à moitié à la version du primeur indépendant et des légumes déjà défraichis qui auraient passé la nuit dans la bagnole ...

Effectivement, seul un officier de police judiciaire peut contraindre un automobiliste à ouvrir le coffre de son véhicule.