Chroniques de la haine ordinaire

[Stick]

J'ai choisi le nom de ce sujet en hommage au regretté Pierre Desproges dont les chroniques radiophoniques éponymes enchantent sporadiquement mes neurones entre les chansons plus ou moins francophones (entre autres l'intégrale des Beatles) soigneusement compilées dans mon iPod.
Mon idée est d'y rapporter des scènes de la vie courante où la bêtise violente ou la violence idiote (dans les deux cas il s'agit d'un pléonasme) sont la cause ou la conséquence d'un évènement a priori anodin.

[Stick]

Et comme j'ai rarement une idée "ex nihilo", voici ce qui m'a inspiré ce sujet.
J'ai dîné ce soir à la terrasse d'un resto sur une place au sein de laquelle il y a place pour quelques gamins ou ados de s'amuser (pour les Marseillaises qui me lisent, il s'agit du cours Julien).
Je n'avais pas commandé que j'entends des éclats de voix ; à peine le temps de me tourner, et je vois un "jeune" en train de filer un coup (entre la gifle et le marron) à un autre qui ne bronche pas, pendant que la petite dizaine d'autres jeunes présents s'interpose.
La "victime" tente de "discuter", en fait chacun des deux tente de crier plus fort que l'autre, puis finit par battre en retraite. Et le cogneur de continuer à brailler pendant 10 à 15 minutes (et quand tu veux dîner peinard au crépuscule, c'est très long) pour convaincre ses ouailles qu'il était dans son bon droit, le tout avec un vocabulaire qui ne doit pas dépasser 200 mots.
Mais c'est grâce à son discours fédérateur que j'ai compris le motif du début de pugilat.
Alors ? Il lui avait piqué sa meuf ? Son scooter ? Son iPhone ?
Rien de tout ça : il est du quartier, on lui faisait confiance, et il est venu avec des mecs d'un autre quartier.

Pour ceux qui ne le savent pas déjà, je vis dans une commune de 5 000 et quelques habitants, et je travaille dans une de moins de 2 000, donc les problèmes de quartier, je ne connais pas. Mais faire mine de casser la gueule d'un voisin au seul prétexte qu'il est venu dans son propre quartier avec des types d'autres quartiers, je trouve cela d'une bêtise crasse.

Petit détail qui m'amuse (quoique ?) énormément : l'un des jeunes qui tentait de retenir l'agresseur lui a crié "arrête, par le Coran, arrête !". Cela m'amuse car c'est une remarque totalement vaine : s'il est un bon musulman, au nom du Coran il arrêtera de frapper, mais le simple fait d'avoir frappé montre que s'il se sert du Coran c'est pour caler une armoire, ou page à page pour ce que vous pensez, mais certainement pas pour le lire et encore moins le respecter.

[sacamalix]

Et comme j'ai rarement une idée "ex nihilo", voici ce qui m'a inspiré ce sujet.
J'ai dîné ce soir à la terrasse d'un resto sur une place au sein de laquelle il y a place pour quelques gamins ou ados de s'amuser (pour les Marseillaises qui me lisent, il s'agit du cours Julien).
Je n'avais pas commandé que j'entends des éclats de voix ; à peine le temps de me tourner, et je vois un "jeune" en train de filer un coup (entre la gifle et le marron) à un autre qui ne bronche pas, pendant que la petite dizaine d'autres jeunes présents s'interpose.
La "victime" tente de "discuter", en fait chacun des deux tente de crier plus fort que l'autre, puis finit par battre en retraite. Et le cogneur de continuer à brailler pendant 10 à 15 minutes (et quand tu veux dîner peinard au crépuscule, c'est très long) pour convaincre ses ouailles qu'il était dans son bon droit, le tout avec un vocabulaire qui ne doit pas dépasser 200 mots.
Mais c'est grâce à son discours fédérateur que j'ai compris le motif du début de pugilat.
Alors ? Il lui avait piqué sa meuf ? Son scooter ? Son iPhone ?
Rien de tout ça : il est du quartier, on lui faisait confiance, et il est venu avec des mecs d'un autre quartier.

Pour ceux qui ne le savent pas déjà, je vis dans une commune de 5 000 et quelques habitants, et je travaille dans une de moins de 2 000, donc les problèmes de quartier, je ne connais pas. Mais faire mine de casser la gueule d'un voisin au seul prétexte qu'il est venu dans son propre quartier avec des types d'autres quartiers, je trouve cela d'une bêtise crasse.

Petit détail qui m'amuse (quoique ?) énormément : l'un des jeunes qui tentait de retenir l'agresseur lui a crié "arrête, par le Coran, arrête !". Cela m'amuse car c'est une remarque totalement vaine : s'il est un bon musulman, au nom du Coran il arrêtera de frapper, mais le simple fait d'avoir frappé montre que s'il se sert du Coran c'est pour caler une armoire, ou page à page pour ce que vous pensez, mais certainement pas pour le lire et encore moins le respecter.

Ah le territoire...
On croyait l'Homme différencié de l'animal grâce à l'évolution... Peine perdue, on trouve encore des imbéciles à vouloir pisser partout pour baliser leur terrain !!!