et contre les affameurs, tu préconises quoi ?Rananen a écrit : on recrute pour l instant .
Moins de subventions aux aides alimentaires
- tisiphoné
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Re: Moins de subventions aux aides alimentaires
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Re: Moins de subventions aux aides alimentaires
dépossession et réquisition !tisiphoné a écrit : et contre les affameurs, tu préconises quoi ?
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Re: Moins de subventions aux aides alimentaires
trouves leur du travail,t'auras au moins fait quelque chose d'utile.Rananen a écrit : dépossession et réquisition !
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Re: Moins de subventions aux aides alimentaires
Comment sauver l'aide alimentaire provenant de l'Union européenne ? D'un montant de 500 millions d'euros, cette manne, qui résulte historiquement des surplus alimentaires de la Politique agricole commune (PAC), pourvoit aux besoins du Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) : 18 millions d'Européens, dont 4 millions de Français, en bénéficient. Dans notre pays, ce programme permet de distribuer 130 millions de repas par an. Soit un tiers de l'aide alimentaire fournie dans l'Hexagone. Où les demandes ne cessent de croître : de plus en plus de personnes en situation de précarité frappent à la porte des associations. Mais la France n'est pas le seul pays concerné. En Pologne, 80 % de l'aide alimentaire distribuée aux démunis provient du PEAD. Là-bas, comme dans une vingtaine de pays d'Europe, cette aide est vitale.
A ses débuts, ce programme consistait à redistribuer aux plus démunis les surplus de la PAC (viande, lait, céréales...) accumulés dans les greniers de l'Europe. Mais, avec la régulation de la production agricole, les stocks se sont taris, et ce qui était donné jadis en nature a été transformé en ligne budgétaire. Du coup, l'Allemagne a commencé à remettre en cause cette aide, considérant que ce n'était pas à la PAC de lutter contre la précarité. D'autres pays de l'Union européenne (Danemark, Pays-Bas, République tchèque, Royaume-Uni, Suède) partagent cette approche, considérant que l'aide aux plus démunis relève de la responsabilité de chaque Etat membre.
Il y a un an déjà, les quatre grandes associations chargées de la collecte et de la distribution de l'aide alimentaire en France (Fédération des banques alimentaires, Secours populaire, Restos du cour et Croix-Rouge) avaient lancé un cri d'alarme et obtenu un sursis. Mais aujourd'hui, préviennent-elles, « si aucun nouveau programme n'est adopté par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE), l'aide alimentaire disparaîtra irrémédiablement ». Ce serait la fin du PEAD. Un coup dur pour les associations caritatives dont les stocks dépendent en grande partie de l'aide européenne.
Unies à leur homologue allemand Die Tafeln, ces associations ont rencontré le 10 janvier le président du parlement européen Martin Schultz qui les a assurées de son soutien. D'après un communiqué publié le jour-même par les cinq organisations, celui-ci se serait prononcé pour le vote d'un budget à la hauteur des besoins, « c'est-à-dire au moins équivalent au budget actuel, considérant que l'Europe se doit de rétablir un équilibre social. » Soulignant « une augmentation toujours plus inquiétante du nombre de personnes venant chercher de l'aide, de plus de 10 % par rapport à l'an passé », les associations ont salué cette initiative « claire et courageuse ». Après avoir obtenu le soutien unanime de l'ensemble des groupes parlementaires français, elles espèrent obtenir un vote favorable des chefs d'Etat.
Le président de la République, François Hollande, s'est exprimé aujourd'hui devant le Parlement européen sur le budget 2014-2020. « Un compromis est possible, a-t-il estimé, mais il doit être raisonnable. Et donc il va falloir raisonner ceux qui veulent amputer le budget européen au-delà de ce qu'il est possible d'accepter ». Le président français a aussi jugé que « l'intérêt national est en train de prendre le pas sur l'intérêt européen ». Parviendra-t-il à convaincre la chancelière allemande Angela Merkel ? L'accord de l'Allemagne est absolument décisif pour que l'Europe verse 1 euro par an et par habitant à destination des plus pauvres. C'est le montant estimé par les associations qui appellent l'Union européenne à « se montrer digne de son prix Nobel de la paix
A ses débuts, ce programme consistait à redistribuer aux plus démunis les surplus de la PAC (viande, lait, céréales...) accumulés dans les greniers de l'Europe. Mais, avec la régulation de la production agricole, les stocks se sont taris, et ce qui était donné jadis en nature a été transformé en ligne budgétaire. Du coup, l'Allemagne a commencé à remettre en cause cette aide, considérant que ce n'était pas à la PAC de lutter contre la précarité. D'autres pays de l'Union européenne (Danemark, Pays-Bas, République tchèque, Royaume-Uni, Suède) partagent cette approche, considérant que l'aide aux plus démunis relève de la responsabilité de chaque Etat membre.
Il y a un an déjà, les quatre grandes associations chargées de la collecte et de la distribution de l'aide alimentaire en France (Fédération des banques alimentaires, Secours populaire, Restos du cour et Croix-Rouge) avaient lancé un cri d'alarme et obtenu un sursis. Mais aujourd'hui, préviennent-elles, « si aucun nouveau programme n'est adopté par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE), l'aide alimentaire disparaîtra irrémédiablement ». Ce serait la fin du PEAD. Un coup dur pour les associations caritatives dont les stocks dépendent en grande partie de l'aide européenne.
Unies à leur homologue allemand Die Tafeln, ces associations ont rencontré le 10 janvier le président du parlement européen Martin Schultz qui les a assurées de son soutien. D'après un communiqué publié le jour-même par les cinq organisations, celui-ci se serait prononcé pour le vote d'un budget à la hauteur des besoins, « c'est-à-dire au moins équivalent au budget actuel, considérant que l'Europe se doit de rétablir un équilibre social. » Soulignant « une augmentation toujours plus inquiétante du nombre de personnes venant chercher de l'aide, de plus de 10 % par rapport à l'an passé », les associations ont salué cette initiative « claire et courageuse ». Après avoir obtenu le soutien unanime de l'ensemble des groupes parlementaires français, elles espèrent obtenir un vote favorable des chefs d'Etat.
Le président de la République, François Hollande, s'est exprimé aujourd'hui devant le Parlement européen sur le budget 2014-2020. « Un compromis est possible, a-t-il estimé, mais il doit être raisonnable. Et donc il va falloir raisonner ceux qui veulent amputer le budget européen au-delà de ce qu'il est possible d'accepter ». Le président français a aussi jugé que « l'intérêt national est en train de prendre le pas sur l'intérêt européen ». Parviendra-t-il à convaincre la chancelière allemande Angela Merkel ? L'accord de l'Allemagne est absolument décisif pour que l'Europe verse 1 euro par an et par habitant à destination des plus pauvres. C'est le montant estimé par les associations qui appellent l'Union européenne à « se montrer digne de son prix Nobel de la paix
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo