Si l'époque des "hotels" recommence ca risque d'etre folklorique.
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Il ne faudrait sans doute pas en faire une généralité.Rananen a écrit : franchement si les prostitué française était si "contrôlable" pourquoi les réseaux s embête a faire venir des filles de l est ...
quand au rapport du sénat , on s est bien que les sénateur n ont aucune réel perception de la réalité de la vie des français , pourquoi ça ferrait exception sur se sujet ...
les clients des prostitués ne sont pas des coupable ce sont des victimes . il sont victimes d une société qui les oblige a payez pour accéder a la sexualité !
tu serais donc d'accord pour mettre ta propre femme sur le.... "marché"?Krizlibre a écrit : Je suis pour une société ou l'hypocrisie ne régnerait pas, ou l'argent ne serait pas roi,
donc pour un bordel mondial, ou toute prostitution serait gratuite, ainsi ça ne serait plus de la prostitution,mais
du plaisir pour tout le monde... Unissons-nous organisons-nous à des journées spéciales "amour"... Certain peuvent
le faire dans leur coin, d'autre ensemble, tout est libre dans une société de bordel gratuit.
sa femme,nonFonck1 a écrit : tu serais donc d'accord pour mettre ta propre femme sur le.... "marché"?
écoute , je vais être claire, pour de l'argent, beaucoup d'argent, je peux faire un boulot de merde, parce que la vraie vie, c'est après, mais même avec un pactole, je peux pas me prostituer j'y perdrais plus que l'estime que je peux avoir de moi, j'y perdrais mon âme, non, même pas, ça fait mystique, j'y perdrais mon intégrité physique et mentale.sanka a écrit : ben, et pourquoi pas ?
MA femme, ca reste une femme, ce n est pas un animal de compagnie ( quoique... ) ni un cyborg sexuée ( quoique... )....
tant qu elle y trouve son plaisir, c est pas ca l important ?
Qu est ce qui compte le plus ? se faire fourrer par 25 cm, ou dormir avec toi ?
( la bonne reponse, ca depend des fois... )
on a tous des besoins, les principes, ca nous pourrit la vie
la peur ca nous pourrit la vie
et la mechanceté, ou la jalousie des autres, ca nous pourrit la vie aussi.
Bref, voyez la vie trankilou, on est pas pressé de rejoindre le cercueil.
Qui est "on" ????Crapulax a écrit : J'en reviens alors à cette question:Des femmes se prostituent pour subvenir à leurs besoins ou à celui de leur famille,que fais t'on?
mais je suis open pour des sévices, pas de problème, là je m' investis complètement, j'adore faire malsanka a écrit : J ai rien compris...
je repondais à Fonck qui disait :" Tu serais pret à mettre ta femme sur le marché ? "
Mais si tu veux tisi, c est pas forcement de la prostitution, c est du "sévice à la personne...."
Puis ne t inquiete pas, si toi tu veux pas, y en a une autre qui le fera... Chacun son marché...
( desolé d etre cynique...)
Cette intégrité perdue selon ton estimation n'est pas partagé par les travailleuses du sexe autonome. Certes minoritaires, elles ont même un syndicat conçu pour défendre leurs intérêts (le STRASS). Quoi qu'il en soit, le travail du sexe doit faire l'objet d'un encadrement légal pour assurer la sécurité sanitaire, juridique et physique (police) de ces dames, dont le boulot peu commode ne mérite ni la dictature de la bonne conscience, ni les louanges abusives (ce qui me laisse penser que certains ne font pas qu'admirertisiphoné a écrit : écoute , je vais être claire, pour de l'argent, beaucoup d'argent, je peux faire un boulot de merde, parce que la vraie vie, c'est après, mais même avec un pactole, je peux pas me prostituer j'y perdrais plus que l'estime que je peux avoir de moi, j'y perdrais mon âme, non, même pas, ça fait mystique, j'y perdrais mon intégrité physique et mentale.
ce n'est pas un métier et ne le sera jamais, je connais aucune petite fille qui dit: plus tard je serai prostituéedoublon a écrit : Cette intégrité perdue selon ton estimation n'est pas partagé par les travailleuses du sexe autonome. Certes minoritaires, elles ont même un syndicat conçu pour défendre leurs intérêts (le STRASS). Quoi qu'il en soit, le travail du sexe doit faire l'objet d'un encadrement légal pour assurer la sécurité sanitaire, juridique et physique (police) de ces dames, dont le boulot peu commode ne mérite ni la dictature de la bonne conscience, ni les louanges abusives (ce qui me laisse penser que certains ne font pas qu'admirer).
Il faut savoir que ces femmes constituées en travailleuses autonomes ont choisi (soit par nécessité, soit par volonté) de faire cette activité. Pour ce qui est du proxénétisme, là bien évidemment il faut lutter contre avec une absolue fermeté. Mais je crois sincèrement que personne, je dis bien personne n'est bien placé pour juger du caractère moral de cette profession (sauf si il y a esclavagisme). Plus vieux métier du monde, exiger sa destruction est ridicule car impossible. L'élever au rang de super métier par certains relève de l'ignorance des dangers et du risque inhérent d'être soumis au proxénétisme. Améliorons plutôt la loi et instaurons des infrastructures pour défendre ces dames et assurer leur indépendance.
Jarod1 a écrit :
Et bien tu es complètement ignorant, ou bien malade.
Extrait d'un rapport du Sénat de 2000 à la lecture duquel je te renvois pour le surplus :
"Tous ces changements ne sauraient masquer l'existence d'un trait permanent : la prostitution est toujours le résultat d'une souffrance.
L'entrée dans la prostitution9(*) s'explique par autant d'histoires personnelles qu'il y a de prostituées, mais il y a des facteurs communs.
Ainsi, on trouve souvent à l'origine une blessure, un traumatisme (la maltraitance ou, plus, l'abus sexuel, le viol, l'inceste, qu'auraient subis près de 80 % des personnes prostituées pendant leur enfance et qui débouchent sur la perte de l'estime de soi), un grand isolement social ou affectif qui n'a pas permis de les surmonter, les ruptures familiales, la rencontre avec les milieux à risques dont celui de la prostitution (les jeunes en errance relationnelle cherchent souvent dans ces milieux la reconnaissance qu'ils n'ont pu trouver ailleurs, notamment dans leur famille). S'ajoute parfois une problèmatique de la sexualité mal résolue (ainsi, trop souvent encore, l'homosexualité mène à la prostitution lorsqu'elle est mal acceptée par l'entourage).
On doit citer aussi l'argent bien qu'il cache des causes plus subtiles dans bien des cas : il existe ainsi une prostitution occasionnelle liée à la précarité ; les femmes s'y livrent " pour assurer les fins de mois " ou rembourser les dettes (et pas seulement dans les familles monoparentales...), ou les jeunes pour financer leur logement ou se procurer de la drogue ; il y a aussi l'argent des stupéfiants, de l'alcool ou des tranquillisants dont ont besoin de nombreuses prostituées pour supporter leur condition et " passer à l'acte " (les relations entre prostitution et drogue jouent cependant dans les deux sens, la dépendance à la drogue expliquant dans certains cas l'entrée dans la prostitution).
Les " accidents biographiques " associés aux conditions économiques et sociales difficiles sont donc déterminants pour expliquer la prostitution.
Aussi, contrairement à ce que certaines personnes prostituées, qui sont d'ailleurs la plupart du temps manipulées10(*), cherchent à faire croire, la prostitution est rarement le résultat d'une démarche volontaire, mais bien plutôt l'aboutissement d'une violence familiale, sociale ou économique vécue dans un état de plus ou moins grande conscience."