la Nasa découvre une planète jumelle de la Terre

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En 1972, les scientifiques ne savaient rien des exoplanètes, ces planètes orbitant autour d'une étoile autre que le soleil. Mais ils voulaient déjà croire à l'existence d'une vie extra-terrestre, envoyant alors dans l'espace des sondes contenant une encyclopédie de la terre dans l'espoir qu'une réponse leur parvienne. Un temps où les travaux actuels de la Nasa auraient fait figure de science-fiction... Pourtant, ceux-ci ont désormais fait de ce vieux rêve une réalité plus que probable à l'avenir : le déploiement de télescopes très puissants vient en effet de permettre de localiser une planète sœur de la terre. Remplissant donc tous les critères nécessaires à l'apparition de la vie.

Inutile, cependant, d'espérer en avoir le cœur net. Située à 600 années-lumière de chez nous, il faudrait sans doute plusieurs centaines de milliers d'années pour atteindre Kepler 22 (c'est son nom). "Depuis la découverte en1995 d’une planète tournant autour d’une étoile semblable au soleil, 700 exoplanètes ont été découvertes. Et Kepler 22 est la première qui pourrait s’avérer habitable, les autres étant toutes trop grosses, trop chaudes ou trop froides pour abriter la vie. Savoir si l’on est seuls dans l’Univers nourrit l’imaginaire collectif depuis la nuit des temps, mais on sait désormais comment chercher pour avoir la réponse", résume Vincent Coudé-du-Foresto, astronome à l'Observatoire de Paris, dans les colonnes du Parisien.

Alors comment savoir ? En fait en analysant la lumière émise par la planète en question, pour en savoir plus quant à la composition chimique et la température de cette dernière. Et notre astronome se montre résolument optimiste, même si l'on reste très loin de la mythologie des soucoupes volantes et autres "Teléphone maison" : "Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait pas dans l’Univers d’autres planètes habitables comme la nôtre, et on espère un jour trouver des formes de vie primitive comme des algues." En attendant, les scientifiques s’accrochent à un autre mythe, celui des Martiens.

Qui n'est pas forcément celui des petits hommes verts, deux véhicules étant censés ramener de Mars à l'horizon 2030 des échantillons de roches potentiellement riches en micro fossiles de bactéries, voire en micro-organismes. Michel Viso, responsable d’exobiologie au Centre national d’études spatiales : "Trois satellites tournent autour de Mars (en plus des deux véhicules, ndlr). On n’y cherche pas de traces de pyramides ni de dinosaures. Il y a sans doute partout dans la galaxie des planètes potentiellement 'habitables', où l’on repérera peut-être un jour la présence de lichens. Mais de là à imaginer que ces formes de vie soient semblables à la nôtre, aussi beaux, grands et forts que nous, capables d’inventer les smartphones, je ne sais pas…" Surtout que les smartphones n'existaient pas en

[sacamalix]

Chouette, on y va quand pour exploiter ses ressources, la polluer, dézinguer son écosystème... et l'abandonner pour en sacrifier une autre ?