la Saint Valentin, c'est commercial disent les radins

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Non, je fête pas la Saint Valentin... Pourquoi ? Mes ex-copines et moi-même n'avons jamais fêté ce jour, parce que nous n'en voyons pas l'intérêt. On préfère fêter des jours qui sont directement en rapport avec notre relation (la date de notre rencontre, etc...) plutôt que de fêter un jour aussi impersonnel que commercial !

[coincetabulle]

il y a une petite vidéo sympa sur la page de recherche de google.

[sacamalix]

Ah, l'amour, l'amour, l'amour... Oui, en plusieurs exemplaires. En ce mardi 14 février, jour de fête pour tous les amoureux, une étude menée par le site de rencontres britannique IllicitEncouters.com nous rappelle en effet qu'en ce début de XXIème siècle, l'amour n'a plus rien d'exclusif, encore moins à l'occasion de la Saint-Valentin. Menée auprès d'un échantillon de 2000 personnes, l'enquête met ainsi en lumière les pratiques de l'homme et la femme modernes, où l'on apprend notamment qu'ils offrent en moyenne un cadeau deux fois plus cher à leur amant ou maîtresse qu'à leur conjoint officiel.

"Les hommes voient leur épouse et leur maîtresse de manière très différente et cela dicte le type et le prix du cadeau qu'ils achètent. Pour les femmes, c'est un petit geste, parce que les cadeaux grandioses et romantiques ne cadrent pas avec l'image qu'ils ont d'elles : le côté pratique, platonique. Pour les maîtresses et les amants, les cadeaux sexy et romantiques ont la cote parce que les hommes comme les femmes voient leur amant comme des objets sexuels, des donneurs de plaisir", constate ainsi, non sans une pointe de cynisme, le porte-parole du site à l'origine de l'étude.

Qui ne fait cependant que s'appuyer sur les résultats de cette dernière. Ainsi, les cadeaux pour conjoints sont on ne peut plus conventionnels : une rose rouge acheté sur le chemin de retour du bureau dans 82% des cas, quand 59% des amants reçoivent des bouquets beaucoup mieux garnis. Lesquels amants ont bien plus de chances de se voir offrir un bijou que les "officiels : 42% contre 27%. Et concernant la lingerie, l'écart se creuse jusqu'à faire un gouffre : 81% pour les maîtresses, 10% pour les "vrais" partenaires.

L'enquête s'attarde par ailleurs sur une autre question cruciale : comment les gens qui trompent leur moitié s'organisent-ils pour assouvir leurs deux passions le même jour ? En fait, une personne sur quatre s'arrange pour voir les deux à des moments différents de la journée, 18% voient leur amant la veille, et 19% le lendemain. Ce qui montre que les traditions ont encore la vie dure, les "officiels" gardant pour l'instant toujours la main sur le 14 février. Mais c'est tout. Car, si l'on exepte cette seule donnée chronologique, les traitements ne diffèrent guère : ils sont en effet 83% à organiser deux dîners romantiques, un pour l'amant et un pour le conjoint, dans les jours qui précèdent ou suivent la Saint-Valentin... Si l'amour est aveugle, cynique et souvent mensonger, il n'est donc pas radin. En attendant la prochaine étude ?