Caddie, en manque de trésorerie, que font les banques ?

[tisiphoné]

Le fabricant des célèbres chariots de supermarché Caddie, en cessation de paiement, a été placé, lundi 5 mars, en redressement judiciaire par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg.

La société s'était déclarée en cessation de paiement vendredi, a indiqué Stéphane Dedieu, PDG de Caddie, dont le siège se trouve à Schiltigheim et le principal site de production à Drusenheim (Bas-Rhin). L'entreprise emploie 500 personnes en France. Les salaires du mois de février, qui n'ont pas été payés, devraient être pris en charge par le régime de garantie des salaires.

15 MILLIONS D'EUROS À TROUVER

Caddie accuse un sérieux manque de trésorerie. Fin février, l'intersyndicale a écrit au président de la République. Elle lui soumettait l'équation, pour l'instant sans solution, posée à l'entreprise : alors que son carnet de commandes est rempli et qu'elle gagne des parts de marché, elle manque cruellement d'argent frais pour ses investissements.

Il lui faudrait trouver, écrivait l'intersyndicale, environ 15 millions d'euros début mars. Sinon, prévenait-elle, le risque existait d'un "dépôt de bilan".

Caddie a en effet engagé un déménagement de ses activités industrielles de son site historique de Schiltigheim, dans l'agglomération de Strasbourg, vers Drusenheim, vingt-cinq kilomètres plus au nord, sur un site de 43 hectares où la firme a construit une usine largement robotisée. Mais cette évolution est freinée, semble-t-il, par la difficulté à emprunter sur un marché du crédit en crise.

L'intersyndicale déplore cette frilosité des banques, alors même que l'entreprise possède un patrimoine important – notamment son site de Schiltigheim.

La situation se complique d'une complexe transmission de l'entreprise créée en 1928, sous le nom des Ateliers réunis, qui fabriquait alors des mangeoires pour oiseaux et des égouttoirs. La marque déposée Caddie – dont l'entreprise n'apprécie guère l'usage commun (antonomase) – existe depuis 1957.

ORGANISATION D'UN TOUR DE TABLE

Soixante-six pour cent des parts de l'entreprise appartiennent à Alice Deppen-Joseph, fille adoptive du fondateur, qui cherche à vendre. L'actuel directeur général, Stéphane Dedieu, un ancien de la maison, revenu il y a deux ans et qui a la confiance des syndicats, tente d'organiser un tour de table assurant la poursuite de l'activité.

Des contacts avec un industriel britannique, puis avec le fonds stratégique d'investissement, ont été évoqués, sans avoir, semble-t-il, pour l'instant abouti. Le conseil régional d'Alsace pourrait, par l'intermédiaire d'une société de capital-investissement, s'engager également dans ce montage, qui, dans un second temps, pourrait aussi inclure les 33 % appartenant à une autre branche de la famille.

Les Ateliers réunis Caddie emploient aujourd'hui environ 1000 personnes dans le monde, dont la moitié en Alsace. Des sites de production existent au Portugal et en Chine et le groupe est présent commercialement dans 130 pays.

Il fabrique environ un million de chariots par an, pour les hypermarchés, mais aussi l'hôtellerie, les aéroports, etc. Ses derniers-nés, les chariots de la gamme Wind, équipés de supports pour les sacs en plastique, auxquels peuvent être adaptés des modules à écran tactile, seraient bien placés sur le marché allemand.

[gemmill]

aprés ca , on nous dira qu'il faut sauver les banques...
ca donnerait presque envie de devenir communiste...

mais bon , le candidat Sarkozy va bien se fendre d'un nouveau miracle , facon lejaby...

[Barbapoutre]

Les banques n'y sont pour rien si caddie n'a pas su faire évoluer son entreprise. Les banques ne financent pas les projets çà fond perdu. Le business plan de caddie ne doit pas être bon c'est tout.

D'ailleurs eux même ne sont pas meilleurs plus gentils que les banques ... lorsqu'ils ont laissé tomber la société parisienne de roulettes ce sont les fournisseurs qui en ont fait les frais ... pas eux.

[Fonck1]

Les banques n'y sont pour rien si caddie n'a pas su faire évoluer son entreprise. Les banques ne financent pas les projets çà fond perdu. Le business plan de caddie ne doit pas être bon c'est tout.

D'ailleurs eux même ne sont pas meilleurs plus gentils que les banques ... lorsqu'ils ont laissé tomber la société parisienne de roulettes ce sont les fournisseurs qui en ont fait les frais ... pas eux.

tout a fait!

j'"ai fait faire des devis l'année dernière +1000 euros a produits équivalents.

concernant les caddies,c'est fini,aujourd'hui,c'est le caddie plastique!

une boite se doit d'évoluer.

[patriote51]

Nos futur caddie sera made in china

[tisiphoné]

Nos futur caddie sera made in china

mais Caddy avait déjà une filière en chine

[patriote51]

mais Caddy avait déjà une filière en chine

Oui mais là se sera 100%

[sanka]

aprés ca , on nous dira qu'il faut sauver les banques...
ca donnerait presque envie de devenir communiste...

mais bon , le candidat Sarkozy va bien se fendre d'un nouveau miracle , facon lejaby...

TOMBE PAS DANS LE COTE OBSCUR MEC !!!

tiens, que ferait un communiste dans cette situation ???
il acheterait toute l usine, en deviendrait proprietaire, et bizarrement, les resultats de l usine s ecrouleraient. les mecs bossants moins.

un super capitaliste ? pardon, un néo liberal, un requin, un malin, enfin, un rapace de bons investissements ?
ben c est simple, une entreprise qui se casse la gueule, ici en tresorerie, fait baisser sa valeur, en action. Il pourra donc la racheter moins chere en laissant empirer la situation.

( le néo liberal s en fout de la vie des esclaves livrés avec l entreprise. S ils avaient ete plus competents, l entrerpise n en serait pas là, c est tout.... XD )

Le Banquier n est jamais contre preter aux riches, à hauteur de 30 %, pour un particulier, et avec Caution, bien sur.
Maintenant, sur 15M, il faudrait qu en vendant les bien, ca monte à 45 M. Je ne pense pas que les biens de l entreprise vaille autant. Tant pis, mais une banque ne prete pas à perte.

Ici, les Syndicats, ces feignasses ( ben quoi, ils l ont pas vu arriver la situation, ben si, et alors, ils s enfoutaient à l eopque, non ? )
vont demander à l Etat, le grand taxeur devant l eternel, une aide financiere.... Pour sauver des emplois....

Vous savez combien ca coute un RMI ? et combien ca coute une aide industrielle, ou encore une aide pour monter son entreprise ? ou encore une aide pour sauver cette entreprise ???

De plus, dixit marine, le traité de Lisbonne interdit l interventionnisme d etat. Donc, c est mort pour degager des fonds. De maniere public, bien sur.

Le truc, c est de faire comme pour la grece. L europe s engage envers le FMI, qui prete à la Grece.
Ben là ca va etre pareil.

Mettre des intermediaires, ca permet de ralentir les procedures, là où le temps fait un peu defaut.
De plus, les aides ne sont touchées que par ceux qui les demandent.


Nous ne vivons pas dans une société d assisté, mais bien une societé de creve la dalle. Si encore, avec un smic, on pouvait se loger... mais sans aide, c est une mission Delta Force pour Chuck norris.


Bref.

[Stick]

Caddie n'est peut-être plus viable, mais cela fait des années que les banques délaissent leur principal rôle : prendre des risques en aidant des entreprises à se développer, ou au moins à survivre en leur prêtant de l'argent.
Mais il est beaucoup plus rentable d'utiliser l'argent que nous déposons pour faire de juteux placements pour améliorer les résultats à court terme de la banque, ou mieux, les placer au nom et à la demande d'un client, qui paiera sa commission même s'il y laisse sa chemise.
Et la baisse des taux d'intérêts de ces dernières années n'incite pas les banquiers à revenir à leur vrai métier.

Ajoutons à cela que tous les pays endettés ne peuvent rien imposer aux banques sans risque, tout le monde laisse faire.