démission du gouvernement au Pays-Bas

[tisiphoné]

Aux Pays-Bas, le parti d'extrême droite islamophobe de Geert Wilders a fait tomber le gouvernement Mark Rutte en s'opposant au "diktat" de Bruxelles sur la réduction du déficit public dans le pays.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a présenté ce lundi à la reine Beatrix la démission de son gouvernement minoritaire de centre droit. En cause: l'échec des négociations sur la réduction du déficit public avec le parti d'extrême droite de Geert Wilders.

"Sa Majesté la reine a pris la demande de démission en considération et demandé aux ministres et secrétaires d'Etat de continuer à faire tout ce qu'ils estiment nécessaire dans l'intérêt du royaume", a indiqué le service de presse du gouvernement néerlandais dans un communiqué

Des négociations impossibles

Les négociations sur la réduction du déficit public, entamées le 5 mars, avaient échoué samedi. Geert Wilders avait quitté la table des négociations, rompant l'accord de soutien qui liait son Parti pour la Liberté (PVV) au gouvernement minoritaire, entré en fonction en octobre 2010.

Des élections législatives anticipées semblent "évidentes", avait estimé samedi en fin d'après-midi Mark Rutte qui avait convoqué pour ce lundi matin un conseil des ministres extraordinaire. Les négociations entre le parti libéral (VVD) de Mark Rutte, les chrétiens-démocrates du CDA et le PVV de Geert Wilders devaient permettre de dégager 16 milliards d'euros d'économies pour 2013 afin de respecter les normes de la zone euro en matière de déficit public.

Mais Wilders avait refusé d'approuver des mesures qui auraient, selon lui, trop fait baisser le pouvoir d'achat des Néerlandais. Le parti de Geert Wilders, eurosceptique et islamophobe, soutenait le gouvernement au parlement, où il lui assurait une majorité de 76 sièges sur les 150 que compte la chambre basse jusqu'à la démission le 21 mars d'un député PVV, devenu indépendant.

[Fonck1]

Des négociations impossibles

faudra peut être arrêter la ganja

[supprimé 1]

Pas bon signe. D'ailleurs, les marchés réagissent à cette situation, relançant le problème de la croissance, de l'austérité et de la construction européenne.

Combien de temps faudra-t-il encore pour comprendre que l'austérité est une aberration économique ?

[gemmill]

Pas bon signe. D'ailleurs, les marchés réagissent à cette situation, relançant le problème de la croissance, de l'austérité et de la construction européenne.

Combien de temps faudra-t-il encore pour comprendre que l'austérité est une aberration économique ?

le temps que les politiques trouvent la force et le courage de dire M.... aux eurocrates de bruxelles (entre autres)...