Cadavre exquis
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Re: Cadavre exquis
Incinération de nos corps putrides et souillés par ces Landru d'opérette qui, chaque matin, nous arrachait 2cm² de peau de plus que la veille, cette fameuse veille, ou la vieille lui avait brulé tous les poils un à un, alors que les invités muets et consentants humaient les miasmes de cette cuisine orgiaque
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Re: Cadavre exquis
Incinération de nos corps putrides et souillés par ces Landru d'opérette qui, chaque matin, nous arrachait 2cm² de peau de plus que la veille, cette fameuse veille, ou la vieille lui avait brulé tous les poils un à un, alors que les invités muets et consentants humaient les miasmes de cette cuisine orgiaque.
Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionaires déguster nos chairs.
Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionaires déguster nos chairs.
- tisiphoné
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Re: Cadavre exquis
Incinération de nos corps putrides et souillés par ces Landru d'opérette qui, chaque matin, nous arrachait 2cm² de peau de plus que la veille, cette fameuse veille, ou la vieille lui avait brulé tous les poils un à un, alors que les invités muets et consentants humaient les miasmes de cette cuisine orgiaque.
Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionnaires déguster nos chairs. tandis que la nuit tombe et que nous baladons nos pauvres corps en lambeaux sur la lande parcourue par un vent strident qui soulève nos oripeaux de pauvres chaires meurtries et que les zombies se réveillent dans les lugubres sous sol de la chapelle abandonnée.
Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionnaires déguster nos chairs. tandis que la nuit tombe et que nous baladons nos pauvres corps en lambeaux sur la lande parcourue par un vent strident qui soulève nos oripeaux de pauvres chaires meurtries et que les zombies se réveillent dans les lugubres sous sol de la chapelle abandonnée.
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Re: Cadavre exquis
Incinération de nos corps putrides et souillés par ces Landru d'opérette qui, chaque matin, nous arrachait 2cm² de peau de plus que la veille, cette fameuse veille, ou la vieille lui avait brulé tous les poils un à un, alors que les invités muets et consentants humaient les miasmes de cette cuisine orgiaque.
Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionnaires déguster nos chairs. tandis que la nuit tombe et que nous baladons nos pauvres corps en lambeaux sur la lande parcourue par un vent strident qui soulève nos oripeaux de pauvres chaires meurtries et que les zombies se réveillent dans les lugubres sous sol de la chapelle abandonnée.
Nous y sommes. Nous y sommes enfin arrivé, à cette délicieuse contrée que le bleu ne perce. Nos souvenirs ne sont-ils pas heureux ?
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- tisiphoné
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Re: Cadavre exquis
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Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionnaires déguster nos chairs. tandis que la nuit tombe et que nous baladons nos pauvres corps en lambeaux sur la lande parcourue par un vent strident qui soulève nos oripeaux de pauvres chaires meurtries et que les zombies se réveillent dans les lugubres sous sol de la chapelle abandonnée.
Nous y sommes. Nous y sommes enfin arrivé, à cette délicieuse contrée que le bleu ne perce. Nos souvenirs ne sont-ils pas heureux ?
nos attentes intactes, notre survie dépend de notre appétence à partager le territoire, les envies ne se fondent pas sur la raison et la sirène des chimères murmure à nos oreilles.
Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionnaires déguster nos chairs. tandis que la nuit tombe et que nous baladons nos pauvres corps en lambeaux sur la lande parcourue par un vent strident qui soulève nos oripeaux de pauvres chaires meurtries et que les zombies se réveillent dans les lugubres sous sol de la chapelle abandonnée.
Nous y sommes. Nous y sommes enfin arrivé, à cette délicieuse contrée que le bleu ne perce. Nos souvenirs ne sont-ils pas heureux ?
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Re: Cadavre exquis
Où es-tu ? Est-ce qu'un jour moi aussi, je passerai de l'autre côté. Est-ce que je te verrais, as-tu changé ?tisiphoné a écrit : Incinération de nos corps putrides et souillés par ces Landru d'opérette qui, chaque matin, nous arrachait 2cm² de peau de plus que la veille, cette fameuse veille, ou la vieille lui avait brulé tous les poils un à un, alors que les invités muets et consentants humaient les miasmes de cette cuisine orgiaque.
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Re: Cadavre exquis
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Nous y sommes. Nous y sommes enfin arrivé, à cette délicieuse contrée que le bleu ne perce. Nos souvenirs ne sont-ils pas heureux ?
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Où es-tu ? Est-ce qu'un jour moi aussi, je passerai de l'autre côté. Est-ce que je te verrais, as-tu changé ?
le temps est immuable tout comme l'empreinte de tes pas sur la terre, tu es l'eau qui jaillit du volcan( ça fait volvic) mdr
Et nous voilà, maintenant, âmes errantes dans ce manoir, à regarder nos tortionnaires déguster nos chairs. tandis que la nuit tombe et que nous baladons nos pauvres corps en lambeaux sur la lande parcourue par un vent strident qui soulève nos oripeaux de pauvres chaires meurtries et que les zombies se réveillent dans les lugubres sous sol de la chapelle abandonnée.
Nous y sommes. Nous y sommes enfin arrivé, à cette délicieuse contrée que le bleu ne perce. Nos souvenirs ne sont-ils pas heureux ?
nos attentes intactes, notre survie dépend de notre appétence à partager le territoire, les envies ne se fondent pas sur la raison et la sirène des chimères murmure à nos oreilles.
Où es-tu ? Est-ce qu'un jour moi aussi, je passerai de l'autre côté. Est-ce que je te verrais, as-tu changé ?
le temps est immuable tout comme l'empreinte de tes pas sur la terre, tu es l'eau qui jaillit du volcan( ça fait volvic) mdr
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Re: Cadavre exquis
Oui, immuable, voilà le terme qui tranche nos insipides illusions d'éternité. Nous ne reverrons jamais ces temps où nous partagions un banc, un lieu, une pensée; nous ne sentirons plus nos échanges qu'au travers d'un souvenir vague et lointain. Je ne me souviens déjà plus de ton parfum, ni de la couleur de tes yeux. Sur cet immense espace sont inscrits des bribes d'un Nous à jamais disparu. Ces milliers de messages gravés sont notre mémoire et pourtant tout cela n'est plus. Il ne reste que l'illusion de l'avoir un jour vécu.
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Re: Cadavre exquis
l'empreinte des actes ratés, mais néanmoins habités de nos attentes, les perles ont roulé sur le tapis, le collier sera ré enfilé mais il manquera une petite nacre imparfaite restée coincée entre les lamelles du parquet.Sov Strochnis a écrit : Oui, immuable, voilà le terme qui tranche nos insipides illusions d'éternité. Nous ne reverrons jamais ces temps où nous partagions un banc, un lieu, une pensée; nous ne sentirons plus nos échanges qu'au travers d'un souvenir vague et lointain. Je ne me souviens déjà plus de ton parfum, ni de la couleur de tes yeux. Sur cet immense espace sont inscrits des bribes d'un Nous à jamais disparu. Ces milliers de messages gravés sont notre mémoire et pourtant tout cela n'est plus. Il ne reste que l'illusion de l'avoir un jour vécu.
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Re: Cadavre exquis
Oui, immuable, voilà le terme qui tranche nos insipides illusions d'éternité. Nous ne reverrons jamais ces temps où nous partagions un banc, un lieu, une pensée; nous ne sentirons plus nos échanges qu'au travers d'un souvenir vague et lointain. Je ne me souviens déjà plus de ton parfum, ni de la couleur de tes yeux. Sur cet immense espace sont inscrits des bribes d'un Nous à jamais disparu. Ces milliers de messages gravés sont notre mémoire et pourtant tout cela n'est plus. Il ne reste que l'illusion de l'avoir un jour vécu.
l'empreinte des actes ratés, mais néanmoins habités de nos attentes, les perles ont roulé sur le tapis, le collier sera ré enfilé mais il manquera une petite nacre imparfaite restée coincée entre les lamelles du parquet. Parquet, sur lequel nos corps se sont étreints mainte et mainte fois, je sens encore tes doigts jouer avec mes seins, j'en frissonne toujours.
l'empreinte des actes ratés, mais néanmoins habités de nos attentes, les perles ont roulé sur le tapis, le collier sera ré enfilé mais il manquera une petite nacre imparfaite restée coincée entre les lamelles du parquet. Parquet, sur lequel nos corps se sont étreints mainte et mainte fois, je sens encore tes doigts jouer avec mes seins, j'en frissonne toujours.
- bigboul
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Continues cette histoire ...
Je me suis déjà essayé à l'écriture, mais mon gros défaut c'est de ne pas terminer une histoire. J'ai démarré pas moins de six romans aussi divers que variés (science fiction, policier). Mais la difficulté est que je les visualise en films, je me disperse trop vite et parfois (souvent) la vie ne vous laisse pas le temps.
Alors imaginons une histoire au long court que nous écririons ensemble dessinant pour elle un trajet comme une rivière tortueuse avec ses rapides et ses étendues tranquilles. Ne faisons pas de plan, écrivons à l'instinct.
Je me réveille dans un flou total avec un mal au crâne à décorner un bœuf, comme si j'avais reçu un coup de matraque. Je ne reconnais pas les lieux. Malgré le flou qui s'estompe je vois bien que je suis sur un lit, ... ou plutôt une couchette. En fait, en regardant autour de moi je vois bien qu'il s'agit d'une cabine de bateau.
En me frottant la tête avec ma main gauche je me rend compte que l'on m'a fait un pansement. Je m'inquiète, regarde ma main, pas de sang. Ouf ! Là je me décide à me lever de ma couchette, mais à peine mes pieds sont-ils au sol qu'un léger malaise vagal me prend. Ça passe. Je me lève, me dirige vers la porte, et tente de l'ouvrir. Mais elle ne s'ouvre pas. J'insiste, rien à faire. Là j'entend une voix d'homme s'exprimant dans une langue étrangère (asiatique je crois) sans doute appelle-t-ils quelqu'un car à la fin de chaque phrase un scratch radio retenti sourdement.
A vous pour la suite ...
Alors imaginons une histoire au long court que nous écririons ensemble dessinant pour elle un trajet comme une rivière tortueuse avec ses rapides et ses étendues tranquilles. Ne faisons pas de plan, écrivons à l'instinct.
Je me réveille dans un flou total avec un mal au crâne à décorner un bœuf, comme si j'avais reçu un coup de matraque. Je ne reconnais pas les lieux. Malgré le flou qui s'estompe je vois bien que je suis sur un lit, ... ou plutôt une couchette. En fait, en regardant autour de moi je vois bien qu'il s'agit d'une cabine de bateau.
En me frottant la tête avec ma main gauche je me rend compte que l'on m'a fait un pansement. Je m'inquiète, regarde ma main, pas de sang. Ouf ! Là je me décide à me lever de ma couchette, mais à peine mes pieds sont-ils au sol qu'un léger malaise vagal me prend. Ça passe. Je me lève, me dirige vers la porte, et tente de l'ouvrir. Mais elle ne s'ouvre pas. J'insiste, rien à faire. Là j'entend une voix d'homme s'exprimant dans une langue étrangère (asiatique je crois) sans doute appelle-t-ils quelqu'un car à la fin de chaque phrase un scratch radio retenti sourdement.
A vous pour la suite ...
Le mensonge n'est pas une simple tromperie, il est l'expression d'un système de vie découlant d'une éducation basée sur l'exercice du pouvoir des puissants sur le monde.
- sacamalix
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Re: Continues cette histoire ...
J'arrive tout de même à capter quelques mots : Singapore harbour, Malacca, France...
Quelle douleur !! Mais que s'est-il passé ???
J'entends des pas approcher. Il est trop tard pour retourner me coucher sans bruit. Me cacher derrière la porte ? Faire face à l'intrus ? Je dois savoir, voyons qui va ouvrir la porte.
Un taquet est ôté de l'autre côté, le volant tourne, la lourde porte étanche tourne sur ses gonds. Face à moi, un homme que je n'imaginais existant que dans les films ou les livres d'aventure. Petit, vêtu d'un simple pantalon élimé, la peau mate, le cheveu rare, la tête entourée d'un bandeau, l'homme ne sourit pas. Sa bouche édentée me crache des ordres dans une langue inconnue mais ses gestes sont sans équivoque : je dois le suivre. Je sors de ma cabine à sa suite, un autre homme, armé, vient fermer la marche. Nous parcourons les coursives, montons les échappées. Le navire a l'air gigantesque, ma cabine devait être au fond des cales. J'en déduis que la radio que je distinguais n'était pas celle de la passerelle mais le talkie-walkie de mon geôlier. Soudain, un hublot. Je jette un rapide coup d'oeil (mes gardiens m'empêchent de m'arrêter). Je suis sur un porte-conteneur, un pavillon français flotte à la proue. Petit à petit, l'environnement me semble familier. Je reconnais les coursives, les tableaux d'affichage, je distingue au loin l'entrée du carré. Je suis convaincu désormais que je suis un des membres d'équipage de ce bateau, et qu'il appartient désormais à ces hommes. Des pirates donc.
L'échappée que nous prenons n'amène qu'à un endroit : la passerelle.
Quelle douleur !! Mais que s'est-il passé ???
J'entends des pas approcher. Il est trop tard pour retourner me coucher sans bruit. Me cacher derrière la porte ? Faire face à l'intrus ? Je dois savoir, voyons qui va ouvrir la porte.
Un taquet est ôté de l'autre côté, le volant tourne, la lourde porte étanche tourne sur ses gonds. Face à moi, un homme que je n'imaginais existant que dans les films ou les livres d'aventure. Petit, vêtu d'un simple pantalon élimé, la peau mate, le cheveu rare, la tête entourée d'un bandeau, l'homme ne sourit pas. Sa bouche édentée me crache des ordres dans une langue inconnue mais ses gestes sont sans équivoque : je dois le suivre. Je sors de ma cabine à sa suite, un autre homme, armé, vient fermer la marche. Nous parcourons les coursives, montons les échappées. Le navire a l'air gigantesque, ma cabine devait être au fond des cales. J'en déduis que la radio que je distinguais n'était pas celle de la passerelle mais le talkie-walkie de mon geôlier. Soudain, un hublot. Je jette un rapide coup d'oeil (mes gardiens m'empêchent de m'arrêter). Je suis sur un porte-conteneur, un pavillon français flotte à la proue. Petit à petit, l'environnement me semble familier. Je reconnais les coursives, les tableaux d'affichage, je distingue au loin l'entrée du carré. Je suis convaincu désormais que je suis un des membres d'équipage de ce bateau, et qu'il appartient désormais à ces hommes. Des pirates donc.
L'échappée que nous prenons n'amène qu'à un endroit : la passerelle.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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- bigboul
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Re: Cadavre exquis
Mais un autre frisson, plus froid celui-là, remontant mon dos, mon poils se hérissa, me rappelant cette preuve de nos amours libertines qu'il me faut retrouver afin de te sauver, mon amour, ma coquine.Eve a écrit : Oui, immuable, voilà le terme qui tranche nos insipides illusions d'éternité. Nous ne reverrons jamais ces temps où nous partagions un banc, un lieu, une pensée; nous ne sentirons plus nos échanges qu'au travers d'un souvenir vague et lointain. Je ne me souviens déjà plus de ton parfum, ni de la couleur de tes yeux. Sur cet immense espace sont inscrits des bribes d'un Nous à jamais disparu. Ces milliers de messages gravés sont notre mémoire et pourtant tout cela n'est plus. Il ne reste que l'illusion de l'avoir un jour vécu.
l'empreinte des actes ratés, mais néanmoins habités de nos attentes, les perles ont roulé sur le tapis, le collier sera ré enfilé mais il manquera une petite nacre imparfaite restée coincée entre les lamelles du parquet. Parquet, sur lequel nos corps se sont étreints mainte et mainte fois, je sens encore tes doigts jouer avec mes seins, j'en frissonne toujours.
Le mensonge n'est pas une simple tromperie, il est l'expression d'un système de vie découlant d'une éducation basée sur l'exercice du pouvoir des puissants sur le monde.
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Re: Cadavre exquis
Oui, immuable, voilà le terme qui tranche nos insipides illusions d'éternité. Nous ne reverrons jamais ces temps où nous partagions un banc, un lieu, une pensée; nous ne sentirons plus nos échanges qu'au travers d'un souvenir vague et lointain. Je ne me souviens déjà plus de ton parfum, ni de la couleur de tes yeux. Sur cet immense espace sont inscrits des bribes d'un Nous à jamais disparu. Ces milliers de messages gravés sont notre mémoire et pourtant tout cela n'est plus. Il ne reste que l'illusion de l'avoir un jour vécu.
l'empreinte des actes ratés, mais néanmoins habités de nos attentes, les perles ont roulé sur le tapis, le collier sera ré enfilé mais il manquera une petite nacre imparfaite restée coincée entre les lamelles du parquet. Parquet, sur lequel nos corps se sont étreints mainte et mainte fois, je sens encore tes doigts jouer avec mes seins, j'en frissonne toujours.
Mais un autre frisson, plus froid celui-là, remontant mon dos, mon poils se hérissa, me rappelant cette preuve de nos amours libertines qu'il me faut retrouver afin de te sauver, mon amour, ma coquine. Je ne veux pas être sauvée, je veux couler à pic. Toucher le fond, pour repartir sur de nouvelles vagues.
l'empreinte des actes ratés, mais néanmoins habités de nos attentes, les perles ont roulé sur le tapis, le collier sera ré enfilé mais il manquera une petite nacre imparfaite restée coincée entre les lamelles du parquet. Parquet, sur lequel nos corps se sont étreints mainte et mainte fois, je sens encore tes doigts jouer avec mes seins, j'en frissonne toujours.
Mais un autre frisson, plus froid celui-là, remontant mon dos, mon poils se hérissa, me rappelant cette preuve de nos amours libertines qu'il me faut retrouver afin de te sauver, mon amour, ma coquine. Je ne veux pas être sauvée, je veux couler à pic. Toucher le fond, pour repartir sur de nouvelles vagues.
- prunelle
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..LIENS D'AMITIES
.........une petite fantaisie comme cela... En passant chaque jour sur le forum ,chacun pourrait écrire quelques mots pour continuer et donner suite a une histoire
Toutes les merveilleuse histoire commence par.....
Il était une fois par cette fin d'été 2014 ........la suite est a vous
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VOUS SOUHAITEZ UN MONDE DIFFERENT IL VOUS FAUT DANS CE CAS CHANGER! CAR
ON NE CHANGE PAS LE MONDE SI L'ON EST INDIFFRENT
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