le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
- bister
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le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
et le patron de PIP n'en démord pas sont silicone est de très bonne qualité
l'AFSSAPS, ben pour son compte elle a homologué un autre produit de silicone, fabriqué au Etat Unis, pour la fabrication des prothèses.
et sinon TÜV Rheinland, l'organisme de certification, ben à chaque fois qu'il envoyait son préavis de contrôle, tout était préparé à la société PIP pour qu'ils n'y voient que du feu.
la Société PIP apparemment y gagnait 10 euros de marge de pluss, sur le produit fini et de plus, le produit était moins cher sur le marché mondial.
Bon les histoires de cancer, c'est de l'extrapolation, par contre les prothèses qui craquent sont le noeud du problème.
Sinon étant donné que l'Amérique du sud était fortement consommatrice de ce genre de produit et que le produit n'est pas aux normes prétendu sur sa composition, il y a des chances que tout ça rentre dans le grand processus d'âpres négociations de l'homologation des imports-exports d'OGM entre certains Pays d'Europe et l'Amérique du sud.
enfin dans ma tête tout se recoupe...
l'AFSSAPS, ben pour son compte elle a homologué un autre produit de silicone, fabriqué au Etat Unis, pour la fabrication des prothèses.
et sinon TÜV Rheinland, l'organisme de certification, ben à chaque fois qu'il envoyait son préavis de contrôle, tout était préparé à la société PIP pour qu'ils n'y voient que du feu.
la Société PIP apparemment y gagnait 10 euros de marge de pluss, sur le produit fini et de plus, le produit était moins cher sur le marché mondial.
Bon les histoires de cancer, c'est de l'extrapolation, par contre les prothèses qui craquent sont le noeud du problème.
Sinon étant donné que l'Amérique du sud était fortement consommatrice de ce genre de produit et que le produit n'est pas aux normes prétendu sur sa composition, il y a des chances que tout ça rentre dans le grand processus d'âpres négociations de l'homologation des imports-exports d'OGM entre certains Pays d'Europe et l'Amérique du sud.
enfin dans ma tête tout se recoupe...
- tisiphoné
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Jean-Claude Mas a été interpellé dans le Var
Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP Jean-Claude Mas, visé par deux procédures judiciaires, a été interpellé jeudi matin dans le Var et placé en garde à vue, a indiqué à l'AFP une source policière.
"Jean-Claude Mas a été interpellé au domicile de sa compagne à Six-Fours et placé en garde à vue", a indiqué cette source sans autre précision.
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
On se demande pourquoi ils ne l'ont pas coxé avant?
- tisiphoné
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Mas incarcéré pour défaut de paiement de caution
Cette fois, il passe par la case prison. Le fondateur de la société varoise de fabrication de prothèses mammaires Poly Implants Prothèses (PIP), Jean-Claude Mas, au centre d'un vaste scandale sanitaire, a été incarcéré mardi 6 mars à la prison des Baumettes de Marseille pour défaut de paiement de caution.
Le fondateur de PIP s'était déclaré "soulagé" lors de sa mise en examen à Marseille pour "blessures involontaires", après avoir été interpellé le 26 janvier au domicile de sa compagne à Six-Fours-les-Plages (Var). Il a aussi été placé sous statut de témoin assisté pour le chef d'"homicides involontaires", le lien entre le port des implants incriminés et deux décès recensés à ce jour restant à démontrer.
L'entrepreneur avait alors été placé sous contrôle judiciaire contre le versement d'une caution de 100 000 euros, avec interdiction de quitter le pays et de fabriquer des produits de santé.
Jean-Claude Mas a été emprisonné mardi à la demande de la juge chargée du dossier. Son avocat n'était pas joignable mardi soir pour réagir à cette incarcération.
- Fonck1
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
il était temps.....
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- tisiphoné
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Jean-Claude Mas pourrait être libéré rapidement
C'est ce lundi que la justice rendra sa décision au sujet de la demande de remise en liberté déposée par l'avocat de Jean-Claude Mas le 17 octobre dernier. Le magistrat en charge de l'enquête sur le volet financier de l'affaire pourrait renouveler son mandat de dépôt pour une durée de quatre mois, précisait mercredi une source judiciaire.
Mais l'avocat du détenu, Me Haddad, considère que le juge n'a pas d'autre choix que de remettre son client en liberté, en le plaçant sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer une ou plusieurs fois par semaine au commissariat. Jean-Claude Mas, actuellement détenu à la prison du Pontet dans le Vaucluse, voit en effet sa période de détention provisoire se terminer le 4 novembre.
Le fondateur de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP) est impliqué au premier plan d'un scandale sanitaire international concernant des implants mammaires déficients, dangereux et non conformes. Agé de 73 ans, le chef d'entreprise, mis en examen en janvier pour blessures involontaires, a été placé en détention provisoire pour quatre mois en mars, faute d'avoir versé la caution prévue dans le cadre de son contrôle judiciaire.
Un premier procès, très attendu par les victimes, se tiendra au printemps 2013.
- sacamalix
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
Jean-Claude Mas, fondateur de la société de prothèses mammaires PIP qui se trouve au coeur d'un scandale sanitaire mondial, va retrouver la liberté après huit mois de prison, avec en ligne de mire un premier procès, très attendu par les victimes, au printemps 2013.
Le juge marseillais, qui instruit le volet financier de l'affaire a statué ce lundi sur une demande de remise en liberté déposée par son avocat, Me Yves Haddad, le 17 octobre. Jean-Claude Mas va donc être libéré et placé sous contrôle judiciaire. «Le juge vient de rendre l'ordonnance de remise en liberté sous contrôle judiciaire», a annoncé à l'AFP Me Yves Haddad, qui n'avait pas encore connaissance des conditions précises du contrôle judiciaire.
20mn.fr
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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- Jarod1
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
Fondamentalement, je ne vois pas très bien ce qu'a fait ce mec en tôle pendant 8 mois, à ce stade de la procédure.
Ah oui, il n'a pas payé sa caution...
Belle méthode.
Je suppose que des cautions similaires sont exigées quant il s'agit de remettre en liberté des racailles.
Ah oui, il n'a pas payé sa caution...
Belle méthode.
Je suppose que des cautions similaires sont exigées quant il s'agit de remettre en liberté des racailles.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
Pourquoi donc tant de prothèses mammaires ??? c'est bizarre ! je lis partout que la beauté est subjective... que le handicap est chose normale et respectable, et enfin que la vraie beauté et la beauté intérieure !!! Alors pourquoi des prothèses dans ce cas ???? étrange logique !... ou étrange hypocrisie du discours !
- Jarod1
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
Pour les cravates de notaire, ça aide.robertcri a écrit : Pourquoi donc tant de prothèses mammaires ??? c'est bizarre ! je lis partout que la beauté est subjective... que le handicap est chose normale et respectable, et enfin que la vraie beauté et la beauté intérieure !!! Alors pourquoi des prothèses dans ce cas ???? étrange logique !... ou étrange hypocrisie du discours !
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
Les nombreux chirurgiens en sont tout simplement responsables, et devraient être dans l'obligation de retirer ces prothèses à risque à leur frais. J'espère d'ailleurs que de nombreuses femmes portent plainte contre ces parvenus du bistouri !
Redskin d'un jour... Redskin toujours...
https://encrypted-tbn2.google.com/image ... OHpEQ8kSdR
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- tisiphoné
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Jean-Claude Mas hué au tribunal
"Quelle que soit l'affaire, ce n'est pas digne ce que vous faites avec un homme de 74 ans", a déclaré son avocat, Me Yves Haddad.Le fondateur de l'entreprise se retrouve pour la première fois face aux victimes de la fraude, des femmes qu'il avait accusées de porter plainte "pour le fric".
Le très attendu procès des prothèses mammaires frauduleuses PIP s'est ouvert mercredi pour un mois à Marseille, premier jour de face-à-face entre des plaignantes nombreuses et Jean-Claude Mas, le fondateur de la société varoise au coeur d'une supercherie aux répercussions mondiales. Jean-Claude Mas est arrivé peu avant 10 h 30 pressé par de nombreux journalistes. "Quelle que soit l'affaire, ce n'est pas digne ce que vous faites avec un homme de 74 ans", a déclaré son avocat, Me Yves Haddad.
Premier des cinq prévenus à être arrivé, il s'est assis face au tribunal vêtu d'un pantalon de velours marron chemise blanche sous blouson marine. Lorsque Jean-Claude Mas a décliné à la barre son activité et ses revenus, une retraite de 1 700 à 1 800 euros, une partie du public l'a hué, poussant la présidente à demander le silence. Après avoir appelé les quatre autres prévenus, la présidente a entamé la lecture de l'acte d'accusation. Auparavant, la Cour de cassation s'était déclarée incompétente pour statuer sur une demande de dépaysement réclamée par une prévenue, Hannelore Font, directrice de la qualité chez PIP.
Premier face-à-face
Les plaignantes ont commencé à arriver tôt au parc Chanot et certaines d'entre elles portaient des badges de leur association. Angela Mauro, 47 ans, est venue de Metz pour les trois premiers jours. Ses prothèses posées en 2003 après une perte de poids liée à la pose d'un anneau gastrique se sont ensuite percées deux fois, occasionnant souffrances, arrêts de travail et changement d'emploi. "J'attends qu'on soit considérées comme victimes e, pas seulement comme des femmes qui ont voulu mettre des prothèses", dit-elle.
Jean-Claude Mas se retrouve pour la première fois face aux victimes de la fraude, des femmes qu'il avait accusées, lors de son audition par les gendarmes, de porter plainte "pour le fric". Dans ce procès pour "tromperie aggravée" et "escroquerie", elles sont quelque 5 250 plaignantes, françaises pour l'essentiel - sur environ 30 000 porteuses de la marque Poly Implant Prothèse (PIP) en France et bien plus encore à l'étranger. Un nombre tel qu'il a généré un déploiement inédit à Marseille, où un centre de congrès a été mobilisé pour installer, sur 4 800 m2 et pour 800 000 euros, le prétoire et ses salles attenantes.
Pas d'indemnisations en vue
Jusqu'au 17 mai, le tribunal correctionnel étudiera comment PIP a pu remplir pendant dix ans ses prothèses d'un gel de silicone industriel non autorisé, déjouant les contrôles de TUV, son certificateur, et ce jusqu'à sa liquidation judiciaire en mars 2010 après une alerte de l'Agence des produits médicaux (ANSM). Il se penchera sur les responsabilités de chacun des cinq prévenus : Jean-Claude Mas, qui pendant l'enquête a assumé, voire revendiqué, la manipulation, mais aussi son ancien bras droit Claude Couty, la directrice de la qualité Hannelore Font, le directeur technique Loïc Gossart et le directeur produits Thierry Brinon.
Tous encourent cinq ans de prison. Pas d'indemnisations majeures en vue en revanche pour les victimes, sur fond d'insolvabilité des prévenus - Jean-Claude Mas et son ex-DG sont mis en examen dans une enquête en cours sur le sort des fonds générés par la fraude. En garde à vue, Mas, qui exerça divers métiers avant d'en venir aux prothèses en 1991, a reconnu avoir fraudé sur le gel pour des raisons financières (un million d'euros de gain annuel, selon l'enquête), tout en niant nuire à la santé.
Un quart de prothèses défectueuses
Claude Couty plaidera coupable, relevant l'influence de Mas, indique son avocat Christophe Bass. Hannelore Font, "très éprouvée" selon son conseil Jean Boudot, reconnaît aussi les faits, mais sa défense devrait disputer la notion de dangerosité. Selon l'ANSM, sur l'ensemble des prothèses retirées depuis le début du scandale, un quart étaient défectueuses (enveloppe rompue, écoulement de gel), provoquant notamment des réactions inflammatoires - sans que les autorités relèvent un risque accru de cancer.
Les cinq coprévenus sont mis en examen pour "blessures involontaires" dans un autre volet judiciaire toujours à l'instruction à Marseille. Le tribunal devrait commencer par examiner plusieurs requêtes en nullité de procédure et questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) présentées par les avocats de la défense. Parmi les griefs invoqués, le fait que les différents volets judiciaires aient été disjoints, impliquant trois procès pour de mêmes faits. Ou encore le fait que ce volet pour "tromperie" n'ait pas fait l'objet d'une information judiciaire, impliquant des droits moindres pour la défense.
Il n'est pas à exclure non plus que des parties civiles puissent faire valoir des nullités, tant certaines ont critiqué aussi la procédure, regrettant également de ne pas voir parmi les prévenus d'autres protagonistes (chirurgiens, pouvoirs publics, TUV...). L'examen de tous ces recours pourrait bien prendre deux jours, selon une source au TGI.
il est gonflé son avocat
c'est lui qui lui a conseillé de se mettre en faillite personnelle?
- Fonck1
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
c'est surtout son attitude qui est puante,je ne suis pas sur que ce genre d'arguments serve sa cause.....
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- Fonck1
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
apparemment,toutes les femmes tâtées a l’entrée faisant plus de 90B pouvaient rentrer a l'audience sans être fouillées corporellement
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- Patrick_NL
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Re: le scandale des prothèses PIP, qui va payer?
MARSEILLE - Plein d'assurance et gardant son sens de la provocation, Jean-Claude Mas, fondateur de la société PIP, a vigoureusement défendu vendredi ses prothèses mammaires frauduleuses devant le tribunal correctionnel de Marseille, s'attirant les foudres des plaignantes.
Pendant cette première journée d'audition, ses co-prévenus, anciens cadres de PIP, ont décrit une usine où tout le monde savait et oscillait entre peur du patron et peur du licenciement.
Dans la matinée, M. Mas avait défendu son gel maison: Je prétends que je n'ai pas fait prendre de risques, a déclaré le septuagénaire, jugé pour tromperie aggravée et escroquerie pour avoir, dans les années 2000, rempli les prothèses d'un gel de silicone industriel non autorisé.
Au niveau cohésivité, je suis certain, j'affirme qu'il était supérieur au Nusil (le gel conforme, ndlr), a-t-il répété, montrant parfois un léger agacement.
Dans l'après-midi, l'agacement a franchi un cran, quand le procureur Jacques Dallest l'a interrogé sur ses déclarations en garde à vue, dans lesquelles il traitait les plaignantes de femmes fragiles en quête de fric.
Beaucoup de femmes dans la clientèle de la chirurgie esthétique ne sont pas bien dans leur peau, sont fragiles, a répondu Mas, provoquant un brouhaha dans la salle et s'attirant un connard venu des sièges des victimes.
Vêtu de son large blouson marine, regardant la présidente, droit, les yeux écarquillés, il a expliqué avec assurance tenir la formule de son gel d'un chirurgien plasticien varois, pour qui il avait travaillé au début des années 80.
Il a redit que oui, il s'estimait compétent pour proposer ce gel, en dépit d'un parcours divers: bac maths élém, vendeur d'assurances-vie, visiteur médical, employé dans les diamants, représentant en vins. J'ai toujours bien vécu, note-t-il.
S'il avait pu obtenir un statut de formulateur, il l'aurait fait, a-t-il affirmé. Malheureusement, il fallait un million d'euros pour avoir une unité pour devenir formulateur, a-t-il dit, alors que les finances de l'entreprise, défaillantes (perte du marché nord-américain, provisionnements pour procès à l'étranger...), ont fait l'objet de nombreuses questions.
L'enquête a montré que l'usage du gel non conforme au lieu du Nusil avait permis à la PME un gain annuel d'un million d'euros.
Selon les autorités sanitaires, un quart des prothèses retirées des porteuses étaient défectueuses (perspiration du gel, rupture des enveloppes), générant notamment des réactions irritantes.
Interrogé après lui, son ex-bras droit, Claude Couty, a admis avoir permis la vente de lots non homologués. Mais je n'ai jamais eu conscience du danger, assure-t-il, costume sombre et chevelure argentée.
A propos de Mas, il souligne qu'il vit dans son monde. Il pense avoir la science infuse (...) assez souvent on était en désaccord sur la gestion, dit-il, devant Mas qui sourit.
Tous les salariés de l'entreprise connaissaient l'existence de ce gel, mais Mas imposait sa volonté, a affirmé un autre prévenu, Loïc Gossart, 39 ans, ex-directeur production. Selon lui, 100% des salariés, hors les commerciaux France, étaient au courant.
Il relève que le retour au gel conforme qu'envisageait Claude Couty déplaisait aussi aux syndicats car, plus cher, il aurait entraîné un surcoût et des risques de licenciements dans un contexte de difficultés économiques de la société de 120 salariés.
Pourquoi ne pas avoir eu un sursaut citoyen ?, l'interroge alors le procureur. On essaie de partir, de chercher un emploi à côté... je n'ai pas démissionné car ça reste difficile, lui a-t-il répondu.
Autre prévenu, Thierry Brinon, 53 ans, directeur technique depuis 2006. Les plaintes de chirurgiens en 2008 ont commencé à me faire douter de la culture de l'entreprise, a-t-il dit. Quand Mas lui demande de travailler sur le gel et qu'il refuse, il confie cette mission à mon ingénieur.
L'ex-directrice de la qualité, Hannelore Font, entrée en 1999, à 22 ans, chez PIP, assure que dès 2004 elle pensait que les choses pouvaient changer. Mais c'est en 2009 qu'elle bloque la sortie de lots.
Très vite, elle s'effondre. Je tiens à m'excuser de n'avoir pas été à la hauteur, sanglote-t-elle.
Parmi la centaine de plaignantes encore présentes vendredi, la colère s'exprimait.
Avec quel mépris il (Mas) s'adresse à la cour, avec quelle désinvolture il parle de nous, avec quelle insouciance il parle des prothèses !, disait Hélène Muriel, sortie avant la fin.
Plus de 5.250 femmes, Françaises pour l'essentiel, ont porté plainte (pour environ 30.000 porteuses de ces prothèses en France, et plus encore à l'étranger). L'Agence du médicament (ANSM), la Ligue contre le cancer sont parties civiles, ainsi que le certificateur TÜV.
Le procès doit durer jusqu'au 17 mai. Lundi, les témoins du parquet interviendront (notamment TÜV et l'ANSM), mardi ceux des prévenus.
Les cinq prévenus encourent cinq ans de prison.
Pendant cette première journée d'audition, ses co-prévenus, anciens cadres de PIP, ont décrit une usine où tout le monde savait et oscillait entre peur du patron et peur du licenciement.
Dans la matinée, M. Mas avait défendu son gel maison: Je prétends que je n'ai pas fait prendre de risques, a déclaré le septuagénaire, jugé pour tromperie aggravée et escroquerie pour avoir, dans les années 2000, rempli les prothèses d'un gel de silicone industriel non autorisé.
Au niveau cohésivité, je suis certain, j'affirme qu'il était supérieur au Nusil (le gel conforme, ndlr), a-t-il répété, montrant parfois un léger agacement.
Dans l'après-midi, l'agacement a franchi un cran, quand le procureur Jacques Dallest l'a interrogé sur ses déclarations en garde à vue, dans lesquelles il traitait les plaignantes de femmes fragiles en quête de fric.
Beaucoup de femmes dans la clientèle de la chirurgie esthétique ne sont pas bien dans leur peau, sont fragiles, a répondu Mas, provoquant un brouhaha dans la salle et s'attirant un connard venu des sièges des victimes.
Vêtu de son large blouson marine, regardant la présidente, droit, les yeux écarquillés, il a expliqué avec assurance tenir la formule de son gel d'un chirurgien plasticien varois, pour qui il avait travaillé au début des années 80.
Il a redit que oui, il s'estimait compétent pour proposer ce gel, en dépit d'un parcours divers: bac maths élém, vendeur d'assurances-vie, visiteur médical, employé dans les diamants, représentant en vins. J'ai toujours bien vécu, note-t-il.
S'il avait pu obtenir un statut de formulateur, il l'aurait fait, a-t-il affirmé. Malheureusement, il fallait un million d'euros pour avoir une unité pour devenir formulateur, a-t-il dit, alors que les finances de l'entreprise, défaillantes (perte du marché nord-américain, provisionnements pour procès à l'étranger...), ont fait l'objet de nombreuses questions.
L'enquête a montré que l'usage du gel non conforme au lieu du Nusil avait permis à la PME un gain annuel d'un million d'euros.
Selon les autorités sanitaires, un quart des prothèses retirées des porteuses étaient défectueuses (perspiration du gel, rupture des enveloppes), générant notamment des réactions irritantes.
Interrogé après lui, son ex-bras droit, Claude Couty, a admis avoir permis la vente de lots non homologués. Mais je n'ai jamais eu conscience du danger, assure-t-il, costume sombre et chevelure argentée.
A propos de Mas, il souligne qu'il vit dans son monde. Il pense avoir la science infuse (...) assez souvent on était en désaccord sur la gestion, dit-il, devant Mas qui sourit.
Tous les salariés de l'entreprise connaissaient l'existence de ce gel, mais Mas imposait sa volonté, a affirmé un autre prévenu, Loïc Gossart, 39 ans, ex-directeur production. Selon lui, 100% des salariés, hors les commerciaux France, étaient au courant.
Il relève que le retour au gel conforme qu'envisageait Claude Couty déplaisait aussi aux syndicats car, plus cher, il aurait entraîné un surcoût et des risques de licenciements dans un contexte de difficultés économiques de la société de 120 salariés.
Pourquoi ne pas avoir eu un sursaut citoyen ?, l'interroge alors le procureur. On essaie de partir, de chercher un emploi à côté... je n'ai pas démissionné car ça reste difficile, lui a-t-il répondu.
Autre prévenu, Thierry Brinon, 53 ans, directeur technique depuis 2006. Les plaintes de chirurgiens en 2008 ont commencé à me faire douter de la culture de l'entreprise, a-t-il dit. Quand Mas lui demande de travailler sur le gel et qu'il refuse, il confie cette mission à mon ingénieur.
L'ex-directrice de la qualité, Hannelore Font, entrée en 1999, à 22 ans, chez PIP, assure que dès 2004 elle pensait que les choses pouvaient changer. Mais c'est en 2009 qu'elle bloque la sortie de lots.
Très vite, elle s'effondre. Je tiens à m'excuser de n'avoir pas été à la hauteur, sanglote-t-elle.
Parmi la centaine de plaignantes encore présentes vendredi, la colère s'exprimait.
Avec quel mépris il (Mas) s'adresse à la cour, avec quelle désinvolture il parle de nous, avec quelle insouciance il parle des prothèses !, disait Hélène Muriel, sortie avant la fin.
Plus de 5.250 femmes, Françaises pour l'essentiel, ont porté plainte (pour environ 30.000 porteuses de ces prothèses en France, et plus encore à l'étranger). L'Agence du médicament (ANSM), la Ligue contre le cancer sont parties civiles, ainsi que le certificateur TÜV.
Le procès doit durer jusqu'au 17 mai. Lundi, les témoins du parquet interviendront (notamment TÜV et l'ANSM), mardi ceux des prévenus.
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"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo