10 questions à se poser pour savoir si l'on vit avec un pervers narcissique
Certains signaux permettent de comprendre que l'on a affaire à un manipulateur. La chercheuse Yvane Wiart, auteure de Petites violences ordinaires. La violence psychologique en famille, livre des clés pour réussir à les entendre.
Répondez au questionnaire d'Yvane Wiart, chercheuse au laboratoire de psychologie clinique à l'université Paris Descartes, auteur de Petites Violences ordinaires. La violence psychologique en famille (Le Courrier du livre).
1. Vous sentez-vous détendu(e) et rassuré(e) en présence de votre conjoint ? Pouvez-vous être vous-même sans qu'il vous critique ou semble vous dévaloriser?
2. Partage-t-il ses centres d'intérêt avec vous, et s'intéresse-t-il aux vôtres?
3. Parle-t-il ouvertement et honnêtement de lui-même?
4. Obtenez-vous le plus souvent tendresse, compréhension et soutien de sa part?
5. Semble-t-il ne pas avoir les mêmes souvenirs des événements que vous, ni la même compréhension?
6. Vous paraît-il régulièrement irrité ou en colère après vous?
7. Refuse-t-il d'admettre qu'il est en colère quand c'est manifestement le cas, ou nie-t-il se réfugier dans le silence et l'absence de communication?
8. Vous sentez-vous souvent perplexe et frustré(e) par ses réponses et ses réactions, comme si vous ne parliez pas le même langage?
9. Vous sentez-vous souvent sur le qui-vive, dans un état d'alerte et de méfiance, en ne sachant trop quoi dire ni faire pour ne pas créer de problèmes?
10. Vous arrive-t-il de cacher des choses banales pour éviter des réflexions désagréables?
Si vous avez plusieurs réponses affirmatives aux questions 5 à 10, il est probable que vous soyez victime de violences psychologiques, l'arme des pervers narcissiques. Une relation saine correspond à des réponses positives aux énoncés 1 à 4, et négatives aux autres.
"Nos théories sont des représentations symboliques qui jamais ne s'identifient au monde. Entre les deux, aussi raffinée que soit notre connaissance, la distance n'est jamais nulle". Michel Paty
La fée a écrit : ...suicide ? pas si fou le PN. Il dira qu'il va se suicider...en connais tu Constance ?
Crois-tu qu'ils sont incapables de se reconnaitre tel quel ? crois-tu qu'il ne peuvent changer et guérir ?
D'ailleurs, il y a aussi des PN féminines, je tiens à le dire....même si une grand majorité sont des hommes.
Bien sur puisque le PN ne se reconnait pas en tant que malade alors que c'est un vrai malade. En gros un PN ne se suicidera jamais sauf si il perd son argent ou si il reconnait s'être trompé. Or c'est quasiment rare: Un ON ne se trompe jamais et ne fait jamais d'erreur, il a une haute opinion de lui-même.
On cotoie tous des personnes ayant cette structure ou qq traits. Leur difficulté (jusqu'à l'incapacité) à se remettre en question n'est pas l'indifférence mais une économie psychique centrée sur eux même.
Qu'est-ce qui amènerait un pervers à consulter un psy?
K.