C'est toi Samir qui disait qu'il fallait des souffrances pour apprécier des moments de calme (de bonheur, donc, selon toi ?).
Alors si c'est bien une absence de souffrances, cette absence ne peut être durable, au risque de ne plus savourer le bonheur ?
ça se traduit comment le bonheur ?
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Re: ça se traduit comment le bonheur ?
Hein ??!! Quand ai je dis cela ? J'ai dis que pour comparer, il faut un jour avoir souffert pour qu'un autre jour on puisse être heureux !Sov Strochnis a écrit : C'est toi Samir qui disait qu'il fallait des souffrances pour apprécier des moments de calme (de bonheur, donc, selon toi ?).
Alors si c'est bien une absence de souffrances, cette absence ne peut être durable, au risque de ne plus savourer le bonheur ?
J'aurais du dire qu'il faut avoir souffert, pour reconnaitre le bonheur (qui est donc l'absence de souffrance) mais de là à souffrir chaque seconde depuis 10 ans faut pas exagérer !
"Nos théories sont des représentations symboliques qui jamais ne s'identifient au monde. Entre les deux, aussi raffinée que soit notre connaissance, la distance n'est jamais nulle".
Michel Paty
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Re: ça se traduit comment le bonheur ?
Disons que si on souffre depuis 10 ans et qu'ensuite on connait le calme plat pendant 60 ans, est-ce qu'on finit pas par déprecier le bonheur ? Est-ce que parfois, avoir des mauvais moments ne permet pas de réapprendre à reconnaître le bonheur ?
Après, naturellement le bonheur est proportionnel au malheur, on apprécie davantage 30 ans de calme plat après avoir souffert 10 ans. Un mec qui souffre 1 an, va t-il supporter 30 ans de calme plat ?
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Re: ça se traduit comment le bonheur ?
"Le bonheur est l'absence de souffrance" inclus automatiquement la connaissance a priori de souffrance ! Je ne pensais pas qu'il fallait le préciser ! Mais pas trop de souffrance tout de même car sinon, le bonheur devient inaccessible après !Sov Strochnis a écrit : Disons que si on souffre depuis 10 ans et qu'ensuite on connait le calme plat pendant 60 ans, est-ce qu'on finit pas par déprecier le bonheur ? Est-ce que parfois, avoir des mauvais moments ne permet pas de réapprendre à reconnaître le bonheur ?
Après, naturellement le bonheur est proportionnel au malheur, on apprécie davantage 30 ans de calme plat après avoir souffert 10 ans. Un mec qui souffre 1 an, va t-il supporter 30 ans de calme plat ?
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Re: ça se traduit comment le bonheur ?
Je pense qu'on atteint le bonheur quand on réussi a orienter notre vision des choses vers le positif. Ca s'apprend.
On peut très bien être malheureux puis un jour décider de regarder la situation d'un oeil neuf.
Changer notre vision sur le problème. Par exemple un problème peut paraître sur le coup complètement injuste et n'ayant aucune sens. Puis regarder avec un oeil différent et finir par y trouver un sens. Parfois on a l'impression de partir sur une mauvaise route puis en chemin, nous nous apercevons que cette route nous apporte des opportunités auxquelles nous n'aurions jamais eu accès sans cette déviation forcée. Je pense qu'il ne faut pas s'attacher à nos but du départ, il faut accepter qu'ils changent en cours de route. Parfois on ne sait plus où l'on en est parce qu'on reste attaché à nos petites habitudes du passé, par peur du changement. Ce sont les expériences malheureuses qui nous font évoluer et nous rendent plus fort, plus libre. Une difficulté peut paraître injuste et déstabilisante puis se révèle être comme un cadeau car ça nous donne finalement l'occasion de faire le point et nous révéler.. Le bonheur c'est quand on abandonne l'attachement. On est libre et on vit le moment présent sans préjugés et en se libérant. (Ca ne veut pas dire oublier). Le bonheur c'est quand on sait qui on est et qu'on créé sa vie en toute indépendance.
On peut très bien être malheureux puis un jour décider de regarder la situation d'un oeil neuf.
Changer notre vision sur le problème. Par exemple un problème peut paraître sur le coup complètement injuste et n'ayant aucune sens. Puis regarder avec un oeil différent et finir par y trouver un sens. Parfois on a l'impression de partir sur une mauvaise route puis en chemin, nous nous apercevons que cette route nous apporte des opportunités auxquelles nous n'aurions jamais eu accès sans cette déviation forcée. Je pense qu'il ne faut pas s'attacher à nos but du départ, il faut accepter qu'ils changent en cours de route. Parfois on ne sait plus où l'on en est parce qu'on reste attaché à nos petites habitudes du passé, par peur du changement. Ce sont les expériences malheureuses qui nous font évoluer et nous rendent plus fort, plus libre. Une difficulté peut paraître injuste et déstabilisante puis se révèle être comme un cadeau car ça nous donne finalement l'occasion de faire le point et nous révéler.. Le bonheur c'est quand on abandonne l'attachement. On est libre et on vit le moment présent sans préjugés et en se libérant. (Ca ne veut pas dire oublier). Le bonheur c'est quand on sait qui on est et qu'on créé sa vie en toute indépendance.