Quand les extrêmes se touchent, ça devient parfois dur à suivre
Libération : "Pour Poutine, des bandes « antisémites et extrémistes » rôdent encore à Kiev" (**) La présence de guillemets informe le lecteur que l’envoyée spéciale du journal n’en croit pas un mot (de plus, elle n’a vu aucun geste de quenelle).
Voici donc, à destination des journalistes et ceux qui gobent leurs salades, petit guide "Reconnaître un néonazi - les erreurs à ne pas commettre" .
1) Il porte un signe néonazi ou apparenté : attention, faites jouer le bénéfice du doute. Les croix-gammées n’ont pas forcément la même signification dans d’autres cultures.
2) Il brandit des portraits de Hitler : attention, Hitler était aussi un peintre et un poète. Il s’agit peut-être d’un hommage à l’artiste.
3) Il promet de régler leurs comptes aux juifs : attention, vous faites des raccourcis. Avez-vous envisagé la possibilité qu’il s’agit simplement de régler de vieilles dettes d’argent ?
4) Il organise des défilés commémorant les troupes Waffen SS : attention, il ne faut pas donner trop d’importance à des blagues de potaches.
5) Il critique Israël : ça y’est. Vous en tenez un.
il faut savoir décoder de temps en temps
(**)
http://www.liberation.fr/monde/2014/03/ ... andes-anti...
"Les batailles de la vie ne sont jamais gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais."