da capo a écrit : ↑17 février 2024 12:50
Kelenner a écrit : ↑17 février 2024 09:29
En effet, c'est hélas une conséquence inévitable d'une politique visant à exterminer l'adversaire sans chercher à négocier. Aux israléiens de décider s'ils veulent vraiment continuer dans cette voie.
Depuis 75 ans, c.a.d. depuis le Mufti Amid Al Husseini pote des nazis,
un seul des deux camps exprime régulièrement et ouvertement son projet d'extermination de l'adversaire.
Balle au centre. En fait, les deux mêmes projets "d'éradication" se rejoignent. Mais pas de la même nature ni de la même manière.
Oui car, depuis bien avant 75 ans, un autre camp, lui, a exprimé plus "discrètement" et de manière plus "humaniste" son projet d'expulsion des Arabes de Palestine dès 1895 :
"
Nous devons exproprier avec délicatesse... Nous essaierons de pousser la population sans le sou de l'autre côté de la frontière en lui donnant des emplois dans les pays de transit, tout en lui refusant le travail dans notre pays."
(Theodore Herzl/ The Complete Diaries of Theodor Herzl, New York 1960, vol 1, 12 juin 1895)
Puis, plus tard, en 1937 :
"
L'évacuation de la communauté arabe des vallées nous donne pour la première fois de notre histoire, un véritable état juif. (...) Nous obtenons la possibilité d'une colonie géante située sur une vaste zone qui serait la propriété exclusive de l'état."
(Journal de David Ben Gourion, 12 juillet 1937, archives Ben Gourion, Seder Boker, Israël.)
Problème pour les sionistes : il y a aujourd'hui bien plus de Palestiniens qu'à ces époques, on compte plusieurs millions de Palestiniens en Palestine, pratiquement autant que les Israéliens.
Et, même si plusieurs centaines de milliers devaient partir aujourd'hui, il en resterait toujours assez pour qu'Israël soit condamné à vivre indéfiniment à leurs côtés.
C'est le destin d'Israël. Et il devra toujours faire avec. C'est son destin.