Jean de Meung a écrit : ↑11 janvier 2020 09:41
lotus95 a écrit : ↑11 janvier 2020 01:24
De toutes façons, si crise il y a, nos petites discussions autour des pensions de retraite seront dérisoires et noyées dans la masse. Après, est-il vraiment utile d'agiter ce chiffon comme d'autres agitent celui du déficit prochain des caisses de retraite ?...
2) Si je me fie à ce que je lis ici et ce sur quoi je rebondis, à savoir les propos de la Pernod-Ricard et autre Victor fanfaronnant, il est clairement question de raboter les pensions de ceux qui touchent plus de 2000€. C'est surtout à eux que je réponds, je n'en fais pas un point de discussion générale, et chez l'un on sent très nettement la jalousie de ceux qui ont plus que lui...
Oui, d'accord. Eh bien que l'on augmente impôts et CSG des plus avantagés, ce qui déjà eu lieu si je ne me trompe. Mais il n'y a pas à les dépouiller.
3) Quel que soit le sens dans lequel on prend une réforme, à la fin, c'est toujours le citoyen le dindon de la farce puisque ce sont, normalement, des réformes faites pour le moyen ou long termes. J'exclus la loi sur les 35h qui allait pour une fois dans le bon sens bien que le patronat l'ait détricoté à son seul bénéfice, comme d'hab.
Donc si tout ne va pas si mal, inutile d'aller chercher à dépouiller ceux qui ont reçu pour ce qu'ils ont donné, que ce soit à N-10, N0 ou N+10.
Oui, eh bien là nous sommes d'accord, je ne vois pas où il y aurait souci.
1) il faut distinguer ce qui relève de manoeuvres délibérées qui dépouillent les caisses des conséquences de causes extérieures indépendantes de notre volonté ; c'est un peu facile d'organiser le pillage des caisses de Sécu au profit d'une minorité et ensuite prétendre qu'il n'y a pas assez de ressources pour la majorité
et c'est bien la raison pour laquelle chacun devrait s'insurger contre tous les facteurs qui dépouillent ces caisses
je ne vois donc pas le problème qu'en aval comme le fait ce gouvernement et la plupart, j'estime que bien des solutions sont à trouver et appliquer en amont
oui, c'est utile de rappeler le contexte de crise latente parce qu'il aura, en plus du reste, des conséquences sur les retraites ; je pense même que cette réforme s'inscrit bien plus dans un cadre qui donne la main à l'Etat pour régir l'ensemble et n'avoir qu'à "appuyer sur un bouton" que dans un pseudo objectif d'universalité et d'équité.
2) Victor est dans la provoc comme dab ; et je pense, je me trompe peut être, que Lepicard est plus dans la description d'un schéma futur que d'une remise en cause du présent : plafonner les cotisations et les pensions à un minimum, et laisser le reste à la capitalisation
il faut avouer que quand l'individualisme prévaut sur tous les plans, et que certains se sentent plus égaux que d'autres, ce n'est pas dénué de sens
le plafond Sécu est de 3 428€ ; on peut imaginer que le pot commun se réduise à ce niveau en cotisations et pensions, et que chacun se démerde pour le reste ; resterait à créer un fonds de solidarité pour absorber le passif ...
3) ben je ne sais pas combien il faut de bobards et de non dits dévoilés pour que les sceptiques réalisent que les véritables finalités de cette réforme ne sont pas celles qu'ils croient ...
l'universalité ne sera pas là, l'équité encore moins, l'équilibre financier non plus ... où est donc l'intérêt d'un tel chambardement ?
il y a de nombreux éléments tangibles qui démontrent qu'il n'y a pas de fatalité, et si chacun comprenait les tenants et aboutissants de cette réforme, la mobilisation serait bien plus massive.
4) reprendre le point 1, il y a plusieurs façons de dépouiller les caisses ; entre autres :
- alléger les cotisations des entreprises et ne pas les compenser
- ne pas adapter à la hausse le taux de cotisations de certaines catégories lorsqu'il y a lieu de le faire
dans ces deux cas, on trouve à peu près les mêmes gagnants ; sans parler de dépouiller les plus riches, ça parait logique qu'ils contribuent davantage à solutionner une situation qu'ils ont eux mêmes engendrée et dont ils ont bénéficié, que la faire supporter à l'ensemble des citoyens.