Le gouvernement Barnier est renversé. Et après?

[mic43121]

Si tu fais éclater le NFP tu te retrouves face au même problème, tu n’auras toujours pas de majorité. C’est un fantasme de drouateux, ça n’arrivera pas. La seule solution stable c’est un gouvernement NFP qui accepte des compromis pour obtenir le soutien, ou a minima la neutralité, des députés centristes. Tout le reste c’est de la fumisterie et la censure parfaitement prévisible de Barnier en est la preuve éclatante.

Là tu rêves .les socialiste sentent le fumier ...et LFI ne sera jamais aux commandes ..

[Mesoke]

Vous êtes bien marrante mais je vous signale qu'il est à l'origine de ce cirque sauf que dans son esprit il espérait que le RN allait rafler la mise.....

Pour débloquer ou tenter de débloquer en tout cas, remettre sa démission ne serait pas une si mauvaise idée.

Retourner aux urnes car le peuple est souverain.

Et peut être que les gens cette fois ci voteraient en connaissance de cause....

De toute façon il va falloir revoir tout ça et mettre de la proportionnelle en lieu et place de ce qui se fait depuis 58.

Ca ne débloquerait rien : vu les clivages politiques actuels on aurait toujours une assemblée sans majorité dans un camp, donc toujours les mêmes besoins d'alliances qui ne se font pas, et toujours les mêmes blocages.

[scorpion3917]

Vous êtes bien marrante mais je vous signale qu'il est à l'origine de ce cirque sauf que dans son esprit il espérait que le RN allait rafler la mise.....

Pour débloquer ou tenter de débloquer en tout cas, remettre sa démission ne serait pas une si mauvaise idée.

Retourner aux urnes car le peuple est souverain.

Et peut être que les gens cette fois ci voteraient en connaissance de cause....

De toute façon il va falloir revoir tout ça et mettre de la proportionnelle en lieu et place de ce qui se fait depuis 58.

A l'Assemblée Nationale, il avait déjà une majorité relative avec, face à lui deux oppositions principales : le NFP qui stipule que ce n'est jamais assez, et le RN qui annonce que c'est toujours trop, sans oublier le cirque en continue de LFI. Alors, essayez de gouverner avec un troupeau pareil.
C'est toujours facile à dire quand on n'est pas aux commandes.

Ceux qui veulent sa démission on pour seul but d'en tirer profit par intérêt purement personnel, et non pour remettre le bateau à flot.
Vous oubliez que ce sont les français qui ont élu démocratiquement le Président actuel, alors respectez au moins cela.

Macron n'a jamais fait consensus dans la tête des français.
Ce fut contre Le Pen, c'est tout.
Il ne fédère pas.

Comme d'autres avant lui et après.....

[Patchouli38]

Les français sont d'éternels insatisfaits. Ils prennent le Président de la République pour le Père Noël affublé d'une baguette magique.
Ils pensent que tout peut se régler facilement.

Le Président qui aura la satisfaction de 100% des français n'est pas encore né.

[Fonck1]

A l'Assemblée Nationale, il avait déjà une majorité relative avec, face à lui deux oppositions principales : le NFP qui stipule que ce n'est jamais assez, et le RN qui annonce que c'est toujours trop, sans oublier le cirque en continue de LFI. Alors, essayez de gouverner avec un troupeau pareil.
C'est toujours facile à dire quand on n'est pas aux commandes.

Ceux qui veulent sa démission on pour seul but d'en tirer profit par intérêt purement personnel, et non pour remettre le bateau à flot.
Vous oubliez que ce sont les français qui ont élu démocratiquement le Président actuel, alors respectez au moins cela.

Macron n'a jamais fait consensus dans la tête des français.
Ce fut contre Le Pen, c'est tout.
Il ne fédère pas.

Comme d'autres avant lui et après.....

c'est le problème d'une gestion purement comptable des choses.

[Mesoke]

Macron n'a jamais fait consensus dans la tête des français.
Ce fut contre Le Pen, c'est tout.
Il ne fédère pas.

Comme d'autres avant lui et après.....

Aucun candidat ne ferait l'unanimité. Aucun parti n'est majoritaire dans le vote électoral. Avant au mieux on avait le petit centre qui penchait plus ou moins à gauche ou à droite, et la gauche et la droite qui se rassemblaient plus ou moins derrière leur candidat. Maintenant le centre vit sa propre vie, donc l'opinion politique est complètement éclatée.

Bref aucun remplaçant potentiel de Macron ne fera consensus, à part dans la tête de sa minorité d'électeurs du premier tour.

[latresne]

Il y a 9 chances sur 10 que Macron raconte,ce soir, la 5 ieRépublique , qu'il reste en place,en demandant aux députés d'arréter de mettre le feu à l'économie française qui est en vrille depuis lurette.Comme la mère Panot,celle la c'est la pire, qui s'est précipitée hier soir sur les micros pour crier victoire,alors qu'elle a tout fait pour plomber Barnier.Rappelez-moi Danton svp et ses guillotines,on se croirait revenu en 89.

[Fonck1]

Il y a 9 chances sur 10 que Macron raconte,ce soir, la 5 ieRépublique , qu'il reste en place,en demandant aux députés d'arréter de mettre le feu à l'économie française qui est en vrille depuis lurette.Comme la mère Panot,celle la c'est la pire, qui s'est précipitée hier soir sur les micros pour crier victoire,alors qu'elle a tout fait pour plomber Barnier.Rappelez-moi Danton svp et ses guillotines,on se croirait revenu en 89.

le Rn n'est as mieux, c'est la même en couleur, il n'y a qu'à voir les dobermans sortir du bois depuis lundi, les ordres ont été lâchés....

[Corvo]

Après ? Ben Bayrou qui a pris la défense de Marine le Pen va, sans se presser...arriver.

[Fonck1]

Bayrou, ne devrait plus faire de la politique, comme tous ceux qui ont "échoués"....en tous cas au niveau national.mais bon, l'égocentrisme est ce qu'il est.

[Patchouli38]

""Sans nous, aucun gouvernement ne peut tenir" : après la censure du gouvernement de Michel Barnier, quelle est la stratégie du Rassemblement national ?
Dès le résultat de la motion de censure connu, le RN n'a pas caché ses intentions de peser toujours plus sur l'échiquier français. Mais jusqu'où ?

Pas question pour le RN de laisser Emmanuel Macron les mains libres après ce coup de force parlementaire. Au lendemain d'une censure historique, Michel Barnier a présenté jeudi 5 décembre sa démission à Emmanuel Macron, qui est attendu à 20 heures à la télévision, pour tenter de fixer un cap alors que s'ouvre une période politique d'une rare incertitude.

Michel Barnier, renversé mercredi soir par 331 députés, notamment du RN et du NFP, détient désormais le peu enviable record de brièveté à Matignon sous la Ve République. Et pour le Rassemblement national, l'objectif est clair : maintenir la pression sur le président de la République.

Le parti veut ainsi avoir son "mot à dire" sur le nom du nouveau locataire de Matignon. "Mais bien sûr que nous aurons notre mot à dire ! Aujourd'hui, Marine Le Pen est essentielle dans le jeu politique : elle est centrale, estime Laurent Jacobelli, porte-parole du parti. Aucun gouvernement ne peut exister sans la bienveillance du Rassemblement national. 11 millions de Français qui ont voté pour nous, ça compte. Sans nous, aucun gouvernement ne peut tenir."

Des noms se dégagent pour Matignon

Le RN pose déjà ses conditions : pas de premier ministre de gauche, ni de personnalité trop critiques envers Marine Le Pen. A droite, Xavier Bertrand disparaît ainsi de la liste, tout comme François Baroin. En revanche, deux noms semblent avoir la faveur du Rassemblement national : le ministre des Armées démissionnaire Sébastien Lecornu et le patron du Modem François Bayrou. "Aucun de ces deux premier-ministrables n'a eu de propos méprisants à notre encontre, justifie un proche de Marine Le Pen. Et les deux sont à l'écoute". Des qualités attribuées aussi à Michel Barnier par le RN il y a trois mois. Et pourtant...

Mais qu'à cela ne tienne : avoir un droit de regard sur le nouveau Premier ministre est encore plus assumé par les troupes de Marine Le Pen qu'en septembre dernier, quand Emmanuel Macron cherchait désespérément un Premier ministre, qui puisse résister à la censure. Et Laurent Jacobelli de résumer les conditions du RN pour le futur nommé : "pas de gauche, pas de mépris et un projet qui aille dans le sens de celui du RN". Sinon, ce sera la censure...

"Maintenant, tout le monde sait qu'on peut mettre nos menaces à exécution"

Reste la question de la stratégie politique : cette séquence ne va-t-elle pas, un jour, se retourner contre le Rassemblement national ? Dans les couloirs de l'Assemblée, aucun des députés RN ne souscrit à cette théorie. Au contraire. "Les électeurs s'en moquent, dit l'un d'entre eux. Dans la tête des Français, le responsable du désordre, c'est Emmanuel Macron."

Les dirigeants du Rassemblement national font le pari que cette censure, qu'ils ont de fait déclenché, va les replacer au centre du jeu politique. "Le prochain gouvernement va être obligé de travailler avec nous, se vante ainsi un député, car, maintenant, tout le monde sait qu'on peut mettre nos menaces à exécution."

Marine Le Pen pense même qu'elle sera associée aux futures discussions budgétaires. "Nous allons co-construire - pas seulement avec le Rassemblement national, avec l'ensemble des forces présentes à l'Assemblée nationale - un budget qui soit acceptable pour tous, et c'est ce budget-là qui s'appliquera aux Français", a expliqué la leader d'extrême droite lors d'un entretien au 20h de TF1, peu après le vote de censure du gouvernement Barnier.

Pourtant, le temps où le parti d'extrême droite refusait toute négociation avec le pouvoir n'est pas si loin que cela. Lors de la précédente législature, juste avant la dissolution, Marine Le Pen n'a eu de cesse de dénoncer les négociations d'arrière-boutique, les accords d'appareil entre les LR à l'époque et le gouvernement, notamment au moment de la réforme des retraites. Sauf que ces derniers jours, la cheffe des députés du RN a fait, bon gré mal gré, la même chose, en acceptant de discuter et de négocier - même si beaucoup au RN réfutent encore ce terme - avec Michel Barnier.

Un nouveau virage, donc, dans la stratégie du Rassemblement national qui dévie de sa ligne de l'ordre et du respect des institutions pour mieux se rendre incontournable. Quitte à provoquer une nouvelle crise politique et financière."

https://www.francetvinfo.fr/politique/f ... 37226.html

Entre le NFP qui déposera une motion de censure à chaque gouvernement qui n'élira pas une personne de gauche au poste de 1er Ministre, et le RN qui censura si le projet ne va pas dans le sens du RN, comment voulez-vous construire un budget avec deux oppositions aux exigences.. à l'opposé ?
Aucune compromission, rien, chacun étant dans son petit jeu politique pour au final, foutre le bordel, et ce sont les français qui paient.

Mais comme ils disent, c'est soi-disant pour protéger les français, alors qu'ils viennent de nous coller une instabilité politique et financière.

[lepicard]

""Sans nous, aucun gouvernement ne peut tenir" : après la censure du gouvernement de Michel Barnier, quelle est la stratégie du Rassemblement national ?
Dès le résultat de la motion de censure connu, le RN n'a pas caché ses intentions de peser toujours plus sur l'échiquier français. Mais jusqu'où ?

Pas question pour le RN de laisser Emmanuel Macron les mains libres après ce coup de force parlementaire. Au lendemain d'une censure historique, Michel Barnier a présenté jeudi 5 décembre sa démission à Emmanuel Macron, qui est attendu à 20 heures à la télévision, pour tenter de fixer un cap alors que s'ouvre une période politique d'une rare incertitude.

Michel Barnier, renversé mercredi soir par 331 députés, notamment du RN et du NFP, détient désormais le peu enviable record de brièveté à Matignon sous la Ve République. Et pour le Rassemblement national, l'objectif est clair : maintenir la pression sur le président de la République.

Le parti veut ainsi avoir son "mot à dire" sur le nom du nouveau locataire de Matignon. "Mais bien sûr que nous aurons notre mot à dire ! Aujourd'hui, Marine Le Pen est essentielle dans le jeu politique : elle est centrale, estime Laurent Jacobelli, porte-parole du parti. Aucun gouvernement ne peut exister sans la bienveillance du Rassemblement national. 11 millions de Français qui ont voté pour nous, ça compte. Sans nous, aucun gouvernement ne peut tenir."

Des noms se dégagent pour Matignon

Le RN pose déjà ses conditions : pas de premier ministre de gauche, ni de personnalité trop critiques envers Marine Le Pen. A droite, Xavier Bertrand disparaît ainsi de la liste, tout comme François Baroin. En revanche, deux noms semblent avoir la faveur du Rassemblement national : le ministre des Armées démissionnaire Sébastien Lecornu et le patron du Modem François Bayrou. "Aucun de ces deux premier-ministrables n'a eu de propos méprisants à notre encontre, justifie un proche de Marine Le Pen. Et les deux sont à l'écoute". Des qualités attribuées aussi à Michel Barnier par le RN il y a trois mois. Et pourtant...

Mais qu'à cela ne tienne : avoir un droit de regard sur le nouveau Premier ministre est encore plus assumé par les troupes de Marine Le Pen qu'en septembre dernier, quand Emmanuel Macron cherchait désespérément un Premier ministre, qui puisse résister à la censure. Et Laurent Jacobelli de résumer les conditions du RN pour le futur nommé : "pas de gauche, pas de mépris et un projet qui aille dans le sens de celui du RN". Sinon, ce sera la censure...

"Maintenant, tout le monde sait qu'on peut mettre nos menaces à exécution"

Reste la question de la stratégie politique : cette séquence ne va-t-elle pas, un jour, se retourner contre le Rassemblement national ? Dans les couloirs de l'Assemblée, aucun des députés RN ne souscrit à cette théorie. Au contraire. "Les électeurs s'en moquent, dit l'un d'entre eux. Dans la tête des Français, le responsable du désordre, c'est Emmanuel Macron."

Les dirigeants du Rassemblement national font le pari que cette censure, qu'ils ont de fait déclenché, va les replacer au centre du jeu politique. "Le prochain gouvernement va être obligé de travailler avec nous, se vante ainsi un député, car, maintenant, tout le monde sait qu'on peut mettre nos menaces à exécution."

Marine Le Pen pense même qu'elle sera associée aux futures discussions budgétaires. "Nous allons co-construire - pas seulement avec le Rassemblement national, avec l'ensemble des forces présentes à l'Assemblée nationale - un budget qui soit acceptable pour tous, et c'est ce budget-là qui s'appliquera aux Français", a expliqué la leader d'extrême droite lors d'un entretien au 20h de TF1, peu après le vote de censure du gouvernement Barnier.

Pourtant, le temps où le parti d'extrême droite refusait toute négociation avec le pouvoir n'est pas si loin que cela. Lors de la précédente législature, juste avant la dissolution, Marine Le Pen n'a eu de cesse de dénoncer les négociations d'arrière-boutique, les accords d'appareil entre les LR à l'époque et le gouvernement, notamment au moment de la réforme des retraites. Sauf que ces derniers jours, la cheffe des députés du RN a fait, bon gré mal gré, la même chose, en acceptant de discuter et de négocier - même si beaucoup au RN réfutent encore ce terme - avec Michel Barnier.

Un nouveau virage, donc, dans la stratégie du Rassemblement national qui dévie de sa ligne de l'ordre et du respect des institutions pour mieux se rendre incontournable. Quitte à provoquer une nouvelle crise politique et financière."

https://www.francetvinfo.fr/politique/f ... 37226.html

Entre le NFP qui déposera une motion de censure à chaque gouvernement qui n'élira pas une personne de gauche au poste de 1er Ministre, et le RN qui censura si le projet ne va pas dans le sens du RN, comment voulez-vous construire un budget avec deux oppositions aux exigences.. à l'opposé ?
Aucune compromission, rien, chacun étant dans son petit jeu politique pour au final, foutre le bordel, et ce sont les français qui paient.

Mais comme ils disent, c'est soi-disant pour protéger les français, alors qu'ils viennent de nous coller une instabilité politique et financière.

ce qui réjouit Poutine le sponsor

[Fonck1]

Je pense que LFi comme le Rn vont se prendre une tôle aux prochaines élections....

[Once]

Sur le fond il faudrait commencer à réfléchir à deux choses :

- le passage à une vraie proportionnelle qui redonnerait enfin un sens à la démarche électorale des citoyens qui retrouveraient enfin aux responsabilités ceux pour qui ils ont réellement voté ( et ce, afin d'en finir avec les votes " contre" et par défaut).

Avantages/ Inconvénients ?

- le passage à une VI ° République qui est au programme de LFI et qui permettrait de donner plus de pouvoirs au peuple en en finissant avec le régime présidentiel à la française .

Avantages/ Inconvénients ?

La proportionnelle rendrait encore plus difficile l'obtention d'une majorité.

Il n'est plus question de majorité avec un scrutin majoritaire, en tout cas jusqu'à la fin du mandat de Macron.

Le passage à une proportionnelle intégrale il faudrait le considérer d'abord et avant tout comme un retour positif aux urnes des électeurs et la fin des votes par défaut ou contre pouvant faire monter le taux d'abstention. Le vote retrouverait un sens qu'il a perdu à un moment où beaucoup d'électeurs commencent à en avoir marre d'aller voter pour des candidats qu'ils n'aiment pas afin de barrer la route à ceux qu'ils ne souhaitent absolument pas voir au pouvoir. On voit bien ce que ça a donné ces mics macs aux dernières législatives.

Pour la multiplicité des partis à l'assemblée cela obligerait ( je dis bien : obligerait) les partis à former enfin des coalitions de gouvernement coûte que coûte : ce qui n'est pas vraiment le cas dans le système actuel.

C'est un changement radical de mentalité que cela induirait : une sorte de passage politique à l'âge adulte en quelque sorte. Qui fait vraiment défaut à la plupart des responsables politiques actuels. Comme cela fonctionne dans de nombreux pays d'Europe.

[mic43121]

Les français sont d'éternels insatisfaits. Ils prennent le Président de la République pour le Père Noël affublé d'une baguette magique.
Ils pensent que tout peut se régler facilement.

Le Président qui aura la satisfaction de 100% des français n'est pas encore né.

ON a voté CONTRE le FN c'est pour ça qu'il est là ..
Son bilan qui le coule par une dette abyssale, affute les appétits
Mais Barnier était un bon choix ..c'est un politique qui a vainement essayé de freiner la chute ..
Mais comme on dispose d'une chiée de politiques qui se foutent royalement des Français ..
voila le résultat .;