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par Crapulax » 08 novembre 2017 05:35
.........................Une chèvre abattue à bout portant et une autre déchiquetée........................
Entre Cournanel et Magrie, il était un coin paisible où vivaient deux chèvres, un âne et une jument. Le mercredi et pendant les vacances, ce lieu bucolique était devenu le rendez-vous des enfants. Accompagnés des mamans, des mamys, les petits venaient nourrir les animaux en liberté dans un enclos de 5 hectares, clôturé de fils barbelés et d’une porte jamais fermée à clef. Les deux chèvres Zazou et Bambou, les plus curieuses et les plus gourmandes de la bande, étaient toujours aux premières loges dans ces moments de grands festins. Ginger, la jument affectueuse, attendait son tour et Pépito, l’âne, impatient, cherchait toujours les mains pleines de pain, des visiteurs.
L'oeuvre d'un sadique ?
Le 1er novembre, Zazou a été tuée d’une balle en plein cœur et le samedi qui a suivi, Bambou a été déchiquetée par les crocs d’un chien. Alain Maitret, le propriétaire des lieux, est inconsolable. Ce jour-là justement, c’était la Toussaint, il était venu débroussailler une partie du grand enclos. «En fin de journée, j’ai entendu des chiens aboyer, en période de chasse ce sont des bruits familiers. Je ne me suis pas vraiment inquiété. J’ai même entendu un coup de carabine. Il était 17h45. À ce moment-là, je ne pouvais pas me douter que l’on venait d’abattre Zazou».
Alain Mettrait est parti vers 18 heures en écoutant au loin le braiement de Pépito. « Heureusement pour moi, je n’ai pas eu l’idée d’aller voir ! J’aurai pu aussi me faire tirer comme un lapin ». Ce n’est qu’en revenant le lendemain, étonné de ne pas voir Zazou courir avec les autres animaux à sa rencontre, qu’il s’inquiète. Il retrouve finalement la bête morte au bord du cours d'eau, le corps traversé par une balle.
«Elle a été tuée à bout portant et certainement déplacée ! Je me demande comment on peut commettre un tel acte ignoble sur un animal qui devait juste attendre des caresses, sans bouger? J’étais dévasté, et pourtant je ne savais pas encore que le samedi suivant, je découvrirais Bambou déchiquetée par des morsures de chien. Le chien a dû revenir avec son maître dans les parages et en flairant une deuxième fois l’odeur des chèvres s’en donner à cœur joie sur cette pauvre bête inoffensive».
Le propriétaire dit toute sa colère et sa peur. «Le type a voulu faire un carton facile et peut-être ensuite revenir pour satisfaire un besoin sadique. J’ai déposé une plainte à la gendarmerie et je vais apposer des panneaux partout sur ma propriété pour y interdire la chasse. Cette fois, je ne veux plus voir un seul chasseur chez moi. Je sais que je ne suis pas dans mon droit mais aujourd’hui j’ai peur pour tous ceux qui viennent nourrir les animaux, surtout les jours de chasse. Je crains aussi pour la vie de Pépito et Ginger. »
Source:La Dépêche.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!