.Mesoke a écrit : ↑21 décembre 2020 13:33Tu ne tns plus qu'au printemps tous les pays manquaient grave de réactifs pour réaliser des tests de masse ? Tout le monde se plaignait de la désindustrialisation de la France, qui entraine une pénurie de masques et de réactifs. Donc oui, c'eût été bien de tester en masse à cette période, mais non, ça n'était juste pas possible.AAAgora a écrit : ↑21 décembre 2020 12:46 Vous avez tendance à oublier que pendant l'installation du virus en France, en mars-avril, il n'y a avait pas de tests.
Les seuls qui étaient testé étaient ceux qui se présentaient à l'IHU (90.000 tests) et pour les autres il fallait attendre qu'ils arrivent à l'hôpital.
On est bien loin du quadrillage de l'ensemble du territoire.
Vous banalisez tout cela, mais une politique sanitaire efficace aurait dû être un test massif sur l'ensemble du territoire (aux moins dans les départements les plus touchés).
Ensuite un VRAI confinement des positifs et un suivi (pas de confinement) des cas contacts en hôpital de jour.
Déjà tout cela aurait circonscrit la circulation du virus.
Le traitement aurait été la cerise sur le gâteau.
Avez vous vu cela en France ? NON.
Et oui, Cuba, l'a fait et moins de 10.000 cas positifs pour une population de 11 millions c'est un succès.
Vous ne voyez pas l'équivalence entre Cuba et l'IHU ?
Et pourtant le protocole du professeur Raoult est explicite, indépendamment de l'efficacité ou pas du traitement.
Les seuls qui testaient, et qui étaient en pointe sur ce coup, c'était à l'IHU. Mais ... c'est logique de la part d'un service hospitalier spécialisé dans les maladies infectieuses.
Et oui, il aurait fallu confiner les positifs, suivre les cas contacts. Sauf que ça c'est facile à dire en décembre, avec des mois de reculs sur ce sujet. En mars, avec les moyens et les connaissances dont on disposait alors c'était compliqué à mettre en place.
Et je suis aussi d'accord sur la similarité de protocole entre l'IHU et Cuba, et je trouve leur approche à priori intéressante. C'est juste que leur exemple n'était et n'est peut-être pas applicable à la population entière (et que dépister c'est bien, mais après il vaut mieux quarantainer que donner un traitement inefficace). C'est d'ailleurs ça le gros problème à mon avis : l'IHU avait tout pour être ZE modèle européen, et ils ont tout gâché en restant sur leur dogme chloroquinien.
Et comment se fait-il que Raoult a pu obtenir les réactifs auprès des vétérinaires, qui avaient été snobés par le gouvernement ?
Vous essayez toujours de trouver des excuses pour ne pas admettre que la stratégie sanitaire gouvernementale a été désastreuse.
Les réactifs existaient, mais c'était contraire à la stratégie choisie.
La chloroquine c'est la cerise sur le gâteau, le gâteau c'était les tests, le confinement des positifs et la surveillance des cas contact en ambulatoire.
A l'IHU les positifs confinés y retournaient 2 voir 3 fois pour le suivi de la maladie.
Les pays qui ont mis en place le protocole stricte (tests de masse + confinement des positifs + surveillance des cas contacts) ont obtenu des résultats meilleurs que chez nous.