6 à 8000 étudiants seraient ainsi sous le couperet de reconduites a la frontière,tous avec un job,en liaison souvent avec un travail d'échange à l’étranger qui déboule sur des exportations.Les diplômés étrangers ne sont-ils plus les bienvenus en France? Depuis plusieurs mois, les conditions d’attribution d’autorisation de travail délivrées à des travailleurs passés par des écoles françaises se sont singulièrement durcies (voir plus bas). Yasmine, une jeune Tunisienne, raconte comment elle s’est pris cette réalité en pleine figure. Fin septembre, alors qu’elle travaillait depuis plusieurs mois comme consultante dans un cabinet de conseil en système d’informations, elle a été contrainte de quitter son poste du jour au lendemain.
Une circulaire du ministère dont personne n’est au courant En cause : sa demande d’autorisation de séjour sur le sol français en qualité de salariée étrangère lui a été refusée. Pour “Inadéquation de mon poste avec mon cursus. Ce qui est aberrant… et réfutable”, affirme l’intéressée, native de Tunisie. Comme plusieurs diplômés d’origine étrangère, Yasmine s’est retrouvée confrontée au durcissement des conditions de délivrance des autorisations de travail. Depuis le 31 mai 2011 une circulaire du ministère de l’Intérieur enjoint les préfets à adopter “une approche sélective” pour réduire l’immigration légale. “J’avais reçu plusieurs offres mais j’avais aussi justement choisi une entreprise qui a l’habitude de prendre en charge ces procédures”, raconte Yasmine.
Au début, tout se passait bien: une période d’essai sans encombre, une intégration rapide dans la vie de l’entreprise… et puis fin juillet, les choses se sont compliquées. “On m’a annoncé que des refus d’autorisation de travail commençaient à arriver, notamment dans d’autres départements de la société. Tout ça à cause de cette circulaire envoyée dont personne n’est véritablement pas informé”.
Au cœur de l’été, l’heure n’est toutefois pas à l’inquiétude. Enfin, pas trop. “A l’époque, on m’a redit, au sein de ma société, que j’avais un super dossier. Mon PDG a fait une lettre dans laquelle il explique que j’occupe un poste stratégique et que j’apporte une vraie valeur ajoutée à l’entreprise. On m’a dit de rester concentrée sur mon travail parce qu’ils s’en occupaient ”.
Une circulaire du Ministère de l'intérieur
Concrètement, la circulaire au coeur du débat, datant du 31 mai, renvoie à une loi de 2006 qui définit les conditions de délivrance des autorisations de travail. Elle indique aux préfets que “la procédure de changement de statut (étudiants demandant un titre de séjour professionnel) devra faire l’objet d’un contrôle approfondi”. L’objectif: une diminution du flux migratoire “en adoptant une approche qualitative et sélective”. Diffusée par le ministère de l’Intérieur, elle a été cosignée par Claude Guéant et Xavier Bertrand, ministre du Travail. Parallèlement, la liste des métiers jugés “en tension” (c’est à dire accessibles aux ressortissants non-communautaires) a été réduite cet été de trente à quatorze. Objectif: “circonscrire cette liste aux métiers les plus qualifiés ou les plus spécifiques, correspondant à des besoins significatifs de main d’œuvre”, explique la Direction générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).
Le 7 octobre le ministre de l’enseignement supérieur Laurent Wauquiez a fait de part de son souhait de « corriger » le texte. Claude Guéant l’a envoyé boulé 5 jours plus tard.
beau travail monsieur gluant.
nous avons quatre ou cinq étudiants étrangers dans notre fac qui viennent de finir leurs stages,qui sont sous le couperet de reconduites a la frontière alors qu'ils bossent ici,sont embauchés en CDI,vont payer des impôts ici,et favorisent notre PIB.
c'est qui les débile mentaux de l'économie?