le scepticisme
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le scepticisme
Tout au contraire le monde, pour nous, est redevenu infini, en ce sens que nous ne pouvons pas écarter la possibilité qu’il renferme en lui une infinité d’interprétations. Nous sommes repris du grand frisson.
Nietzsche
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Re: le scepticisme
Ne croyez-vous pas que le mieux serait encore que vous vous attachiez à faire la critique actuelle de cette pensée déjà ancienne ?tisiphoné a écrit : Tout au contraire le monde, pour nous, est redevenu infini, en ce sens que nous ne pouvons pas écarter la possibilité qu’il renferme en lui une infinité d’interprétations. Nous sommes repris du grand frisson.
Nietzsche
Ne trouvez-vous pas que nos connaissances de l'Univers ont quelque peu progressé depuis l'auteur de "Ainsi parlait Zarathoustra" ?
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Re: le scepticisme
Il y a "sceptique" et "sceptique" !
Il y a le sceptique face aux élucubrations des charlatans reprises par les gogos qui les croient. Celui-ci a le choix entre la franche rigolade et une certaine tristesse devant la bêtise exagérée.
Par exemple, comment ne pas éprouver de la compassion pour ceux qui croient que les traînées de condensation laissées par les avions volant en haute altitude sont en fait d'après eux des produits toxiques libérés sciemment dans l'atmosphère ???
Comment ne pas sincèrement plaindre ceux qui nient les SIX débarquements américains sur la Lune en dépit de TOUTES les preuves accumulées ?
Mais inutile de citer toutes ces "théories du complot" qui font le régal des imbéciles ...
Il y a le sceptique par ignorance (gogo ressemblant parfois au précédent).
Pour ce sceptique, son critère est très simple : "Je ne comprends pas donc c'est faux !"
Un jour, lors d'une rare discussion (?) avec un écolo, celui-ci, à bout d'argument, me répondit péremptoirement : "Je suis contre l'atome" ! (On remarquera au passage la puissance d'un tel argument).
Lui ayant fait remarquer que, comme tout le monde, il est lui-même formé d'atomes, il me répondit 'Certainement pas !". (Comme quoi "les chants désespérés ne sont pas obligatoirement les plus beaux" contrairement à ce qu'à dit le poète).
Voilà je crois matière à un débat à enrichir et qui pourrait se situer à un niveau intéressant.
Mais sait-on jamais ....
Il y a le sceptique face aux élucubrations des charlatans reprises par les gogos qui les croient. Celui-ci a le choix entre la franche rigolade et une certaine tristesse devant la bêtise exagérée.
Par exemple, comment ne pas éprouver de la compassion pour ceux qui croient que les traînées de condensation laissées par les avions volant en haute altitude sont en fait d'après eux des produits toxiques libérés sciemment dans l'atmosphère ???
Comment ne pas sincèrement plaindre ceux qui nient les SIX débarquements américains sur la Lune en dépit de TOUTES les preuves accumulées ?
Mais inutile de citer toutes ces "théories du complot" qui font le régal des imbéciles ...
Il y a le sceptique par ignorance (gogo ressemblant parfois au précédent).
Pour ce sceptique, son critère est très simple : "Je ne comprends pas donc c'est faux !"
Un jour, lors d'une rare discussion (?) avec un écolo, celui-ci, à bout d'argument, me répondit péremptoirement : "Je suis contre l'atome" ! (On remarquera au passage la puissance d'un tel argument).
Lui ayant fait remarquer que, comme tout le monde, il est lui-même formé d'atomes, il me répondit 'Certainement pas !". (Comme quoi "les chants désespérés ne sont pas obligatoirement les plus beaux" contrairement à ce qu'à dit le poète).
Voilà je crois matière à un débat à enrichir et qui pourrait se situer à un niveau intéressant.
Mais sait-on jamais ....
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Re: le scepticisme
Bien. Ce sujet étant ouvert suite à mon propos en introduction à ma personne et à mon pseudonyme, j'vais tâcher de décrire la position qu'est le scepticisme philosophique.
D'abord, étymologiquement, le sceptique (individu) est "celui qui examine" (du grec ancien skeptikos = qui examine).
Le scepticisme, en tant que philosophie, est une démarche donc de celui qui examine les choses, le monde, autrui, etc. en partant du principe que rien ne semble spontanément vrai. Le sceptique n'est donc pas une personne qui se fie à ses sentiments et préfère se méfier de son ressenti émotionnel et sensoriel au profit d'outils plus rationnels, logiques.
La recherche est donc au coeur de la démarche du sceptique, car il ne prétend pas être parvenu à une vérité absolue, qu'elle soit révélée d'origine divine ou qu'elle soit créé par l'Homme. La vérité absolue n'existe pas en tant que telle chez le sceptique, mais il n'est pas non plus un relativiste : il existe à ses yeux de potentielles règles universelles et immanentes dont l'aspect caché ou contre-intuitive le pousse justement à en chercher l'existence et le fonctionnement.
L'objectif du scepticisme philosophique est double à ce titre : être le moins dans l'erreur dans la représentation mentale qu'il a du monde via des règles édifiée selon des méthodes toujours plus rigoureuses créant un ensemble qu'on appelle le savoir et, par cet éloignement progressif et long, s'éloigner des conséquences de l'erreur et notamment les souffrances de l'esprit. On appelle ça l'ataraxie. Cependant, on peut affirmer que le scepticisme moderne a abandonné cette perspective d'ataraxie au profit d'une pure considération de distinction entre juste et erreur, entre vrai et faux.
Le sceptique ne se fie alors qu'aux connaissances relatives à son époque, connaissances qui sont à la fois un héritage passé des connaissances antérieures mais aussi des ajouts actuels. Le savoir chez le sceptique est donc un élément provisoire, hypothétique et imparfait, mais meilleur qu'à ses débuts et tendant vers moins d'erreurs à l'avenir et qui est l'unique base sur laquelle l'on peut s'appuyer pour concevoir le monde le moins mal possible.
Ce savoir ne se construit cependant pas arbitrairement. Le scepticisme a développé au fil du temps toute une méthode, via l'épistémologie (l'étude critique des sciences et de la connaissance scientifique) notamment comme moyen pour rendre le monde intelligible à l'Homme. La logique, le principe de parcimonie d'Occam, la réfutabilité, la reproductibilité, la méthode expérimentale (hypothético-déductive), la mesure (au sens strict : mesurer, peser, quantifier, etc.), etc. Bref, une variété d'outils tous utiles et complémentaires inspirés des sciences.
Le scepticisme n'est donc pas "hypercritique" (toujours en situation de contradiction) mais simplement de suspension du jugement faute de connaissance suivi d'une quête de connaissance manquantes. Dans les cas où des connaissances existent et se montrent solides (grâce aux outils précédemment cités), elles doivent être le point d'appuis d'une argumentation cohérente et étayées de preuves fiables (là aussi grâce aux outils précédemment cités).
Au final, ce scepticisme est très méfiant face à l'idéologie politique, religieuse, le roman historique (représentation romantique de l'histoire), les affirmations basées sur des preuves anecdotiques (anecdotes personnelles, rumeurs, etc.), les jugements fondés sur les émotions (peur, amour, compassion, colère, etc.) car ce sont de potentielles influences trompeuses. Il existe aussi une méfiance très marquée et même un mépris pour le charlatanisme, en raison de critères éthiques et déontologiques propres à la démarche scientifique que le scepticisme contemporain reprend.
Voilà pour introduire la question.
D'abord, étymologiquement, le sceptique (individu) est "celui qui examine" (du grec ancien skeptikos = qui examine).
Le scepticisme, en tant que philosophie, est une démarche donc de celui qui examine les choses, le monde, autrui, etc. en partant du principe que rien ne semble spontanément vrai. Le sceptique n'est donc pas une personne qui se fie à ses sentiments et préfère se méfier de son ressenti émotionnel et sensoriel au profit d'outils plus rationnels, logiques.
La recherche est donc au coeur de la démarche du sceptique, car il ne prétend pas être parvenu à une vérité absolue, qu'elle soit révélée d'origine divine ou qu'elle soit créé par l'Homme. La vérité absolue n'existe pas en tant que telle chez le sceptique, mais il n'est pas non plus un relativiste : il existe à ses yeux de potentielles règles universelles et immanentes dont l'aspect caché ou contre-intuitive le pousse justement à en chercher l'existence et le fonctionnement.
L'objectif du scepticisme philosophique est double à ce titre : être le moins dans l'erreur dans la représentation mentale qu'il a du monde via des règles édifiée selon des méthodes toujours plus rigoureuses créant un ensemble qu'on appelle le savoir et, par cet éloignement progressif et long, s'éloigner des conséquences de l'erreur et notamment les souffrances de l'esprit. On appelle ça l'ataraxie. Cependant, on peut affirmer que le scepticisme moderne a abandonné cette perspective d'ataraxie au profit d'une pure considération de distinction entre juste et erreur, entre vrai et faux.
Le sceptique ne se fie alors qu'aux connaissances relatives à son époque, connaissances qui sont à la fois un héritage passé des connaissances antérieures mais aussi des ajouts actuels. Le savoir chez le sceptique est donc un élément provisoire, hypothétique et imparfait, mais meilleur qu'à ses débuts et tendant vers moins d'erreurs à l'avenir et qui est l'unique base sur laquelle l'on peut s'appuyer pour concevoir le monde le moins mal possible.
Ce savoir ne se construit cependant pas arbitrairement. Le scepticisme a développé au fil du temps toute une méthode, via l'épistémologie (l'étude critique des sciences et de la connaissance scientifique) notamment comme moyen pour rendre le monde intelligible à l'Homme. La logique, le principe de parcimonie d'Occam, la réfutabilité, la reproductibilité, la méthode expérimentale (hypothético-déductive), la mesure (au sens strict : mesurer, peser, quantifier, etc.), etc. Bref, une variété d'outils tous utiles et complémentaires inspirés des sciences.
Le scepticisme n'est donc pas "hypercritique" (toujours en situation de contradiction) mais simplement de suspension du jugement faute de connaissance suivi d'une quête de connaissance manquantes. Dans les cas où des connaissances existent et se montrent solides (grâce aux outils précédemment cités), elles doivent être le point d'appuis d'une argumentation cohérente et étayées de preuves fiables (là aussi grâce aux outils précédemment cités).
Au final, ce scepticisme est très méfiant face à l'idéologie politique, religieuse, le roman historique (représentation romantique de l'histoire), les affirmations basées sur des preuves anecdotiques (anecdotes personnelles, rumeurs, etc.), les jugements fondés sur les émotions (peur, amour, compassion, colère, etc.) car ce sont de potentielles influences trompeuses. Il existe aussi une méfiance très marquée et même un mépris pour le charlatanisme, en raison de critères éthiques et déontologiques propres à la démarche scientifique que le scepticisme contemporain reprend.
Voilà pour introduire la question.
"Cavaliers ! Matez tous les Pions que vous croiserez ! Pour le Roi !"
"La Reine, cette salope qui s'escorte de Fous."
"Le Roi n'est qu'un paresseux se reposant à l'ombre de la Tour du Roque..."
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Re: le scepticisme
Il faut déjà faire la différence entre sceptique et dénigreur..
Critiquer sans faire d'expérience n'est pas crédible !
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Re: le scepticisme
On aura de la considération pour vos propos quand ils seront rationnels et bien plus étayés de logique et de preuves fiables, pas avant. Arrêtez de pleurer sur votre sort.Anaïs a écrit : Il faut déjà faire la différence entre sceptique et dénigreur..
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Re: le scepticisme
Il est nécessaire de douter mais il faut que ça s'étende à tout et non pas rester sur ses propres croyances... Etre ouvert à l'inconnu est indispensable. Avoir la sagesse de rester neutre le temps de l'analyse...
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Re: le scepticisme
Désolé, mais non. On ne va pas être ouvert aux croyances d'autrui si elles reposent sur du vent. Un sceptique se contente du savoir, pas des croyances accessoirement. Lisez ce qui est écrit à l'avenir... :roll:Anaïs a écrit : Il est nécessaire de douter mais il faut que ça s'étende à tout et non pas rester sur ses propres croyances... Etre ouvert à l'inconnu est indispensable. Avoir la sagesse de rester neutre le temps de l'analyse...
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Re: le scepticisme
Voilà c'est un bon exemple ici... parler dans le vide vu qu'ici il n'y a même pas de sujet à traiter ici.... C'est donc une attitude définitivement hostile générale...
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Re: le scepticisme
Arrêtez de geindre. Soit vous tenez des propos cohérents et étayés, soit non. C'est simple à comprendre.Anaïs a écrit : Voilà c'est un bon exemple ici... parler dans le vide vu qu'ici il n'y a même pas de sujet à traiter ici.... C'est donc une attitude définitivement hostile générale...
Vous êtes libre de croire que la gravité n'existe pas. Mais si vous vous jetez du 5eme étage et que vous vous écrasez lamentablement au sol avec la mort comme conséquence prévisible à ce saut, alors votre croyance ne vaut pas un clou face au réel qui s'est montré implacable. Et elle vous aura tué au passage...
C'est aussi simple que ça. Si c'est trop compliqué pour vous et que vous préférez le relativisme, libre à vous. Mais vous risquez d'avoir des ennuis et là, inutile de geindre, car ce sera la conséquence de vos choix. Nier le réel et le savoir acquis de lui pour s'inventer une croyance à la place finit toujours par être douloureux le jour où cette croyance se heurte violemment au réel. Croyez donc, mais ne pleurez pas - par décence et par rigueur morale - que vous êtes oppressée par le réel.
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- gypaete
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Re: le scepticisme
Je suis maintenant certain que toute "discussion" avec une personne dont l'indigence intellectuelle frise l'infirmité est inutile.Skeptical Guy a écrit :Arrêtez de geindre. Soit vous tenez des propos cohérents et étayés, soit non. C'est simple à comprendre.Anaïs a écrit : Voilà c'est un bon exemple ici... parler dans le vide vu qu'ici il n'y a même pas de sujet à traiter ici.... C'est donc une attitude définitivement hostile générale...
Vous êtes libre de croire que la gravité n'existe pas. Mais si vous vous jetez du 5eme étage et que vous vous écrasez lamentablement au sol avec la mort comme conséquence prévisible à ce saut, alors votre croyance ne vaut pas un clou face au réel qui s'est montré implacable. Et elle vous aura tué au passage...
C'est aussi simple que ça. Si c'est trop compliqué pour vous et que vous préférez le relativisme, libre à vous. Mais vous risquez d'avoir des ennuis et là, inutile de geindre, car ce sera la conséquence de vos choix. Nier le réel et le savoir acquis de lui pour s'inventer une croyance à la place finit toujours par être douloureux le jour où cette croyance se heurte violemment au réel. Croyez donc, mais ne pleurez pas - par décence et par rigueur morale - que vous êtes oppressée par le réel.
Cette pauvre créature n'a rigoureusement rien compris à votre exposé pourtant très clair.
Les formidables progrès de la physique durant le siècle passé sont essentiellement dus à un scepticisme d'une rare efficacité.
Juste un exemple : Vers l'an 1929, le physicien Kaluza a pondu une théorie superbe qui unifiait la Relativité générale avec la mécanique quantique. C'était une théorie de la Relativité à laquelle Kaluza avait ajouté une quatrième dimension d'espace, introduisant ainsi un espace-temps à 5 dimensions. Sa structure mathématique était tout simplement irréprochable et, cerise sur le gâteau, de cette 4ème dimension d'espace émergeaient spontanément les équations de Maxwell ! Kaluza, et d'autres, crurent enfin qu'était née cette unification de ces deux magnifiques théories.
Mais il ne suffit pas qu'une théorie soit belle et mathématiquement irréprochable, il faut aussi qu'elle prédise des phénomènes nouveaux non encore observés et non suggérés par les théories précédentes.
Hélas, il apparut bien vite, grâce au "scepticisme" de certains physiciens que cette théorie prédisait bien des phénomènes nouveaux mais qui n'existaient pas ! Cette théorie a donc été abandonnée sans regret par les physiciens.
En Science, le scepticisme porte un nom : C'est la méthode scientifique !
Pour la petite histoire, je dois quand même préciser que l'idée d'ajouter des dimensions supplémentaires à l'espace-temps quadri-dimensionnel fut reprise plus tard par les théoriciens de la théorie des supercordes, théorie qui exige un espace-temps à 11 dimensions dont 7 d'entre elles sont ratatinées à la longueur de Planck. Mais, comme disait mon ami Rudyard, ceci est une autre histoire ...
Faisons un cauchemar : Imaginons que tous les humains "raisonnent" comme votre contradictrice ...On ne saurait même pas allumer un feu dans nos cavernes !
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Re: le scepticisme
Mais si pour le sceptique il n'existe pas de vérité absolue, cela ne fait-il pas de lui un relativiste justement ?La recherche est donc au coeur de la démarche du sceptique, car il ne prétend pas être parvenu à une vérité absolue, qu'elle soit révélée d'origine divine ou qu'elle soit créé par l'Homme. La vérité absolue n'existe pas en tant que telle chez le sceptique, mais il n'est pas non plus un relativiste : il existe à ses yeux de potentielles règles universelles et immanentes dont l'aspect caché ou contre-intuitive le pousse justement à en chercher l'existence et le fonctionnement.
Par exemple, quand on parle du réchauffement climatique, qui est un fait avéré; on parle aussi des climato-sceptique qui doutent de la véracité de ce phénomène qu'est réchauffement climatique. Pourtant, le RC est un fait réel, ce n'est pas vraiment une affaire d'opinion.
Après la question qui pourrait se poser c'est : est-ce qu'on a vraiment le droit de douter de tout ?
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Re: le scepticisme
Comme notre amie la fosse.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: le scepticisme
"Après la question qui pourrait se poser c'est : est-ce qu'on a vraiment le droit de douter de tout ? "Dan a écrit :Mais si pour le sceptique il n'existe pas de vérité absolue, cela ne fait-il pas de lui un relativiste justement ?La recherche est donc au coeur de la démarche du sceptique, car il ne prétend pas être parvenu à une vérité absolue, qu'elle soit révélée d'origine divine ou qu'elle soit créé par l'Homme. La vérité absolue n'existe pas en tant que telle chez le sceptique, mais il n'est pas non plus un relativiste : il existe à ses yeux de potentielles règles universelles et immanentes dont l'aspect caché ou contre-intuitive le pousse justement à en chercher l'existence et le fonctionnement.
Par exemple, quand on parle du réchauffement climatique, qui est un fait avéré; on parle aussi des climato-sceptique qui doutent de la véracité de ce phénomène qu'est réchauffement climatique. Pourtant, le RC est un fait réel, ce n'est pas vraiment une affaire d'opinion.
Après la question qui pourrait se poser c'est : est-ce qu'on a vraiment le droit de douter de tout ?
Puisqu'il n'existe aucune loi interdisant de douter de tout, formellement, oui on en a le droit.
Pour la même raison, on a le droit de manquer de jugeote et ceux qui doutent de ce qui est évident en sont un bel exemple.
Par exemple, il en existe encore qui doutent que c'est la Terre qui tourne autour du soleil mais l'inverse. Ceux-là ont le droit de croire une telle ineptie.
Bref, la bêtise est un droit et c'est la raison pour laquelle on n'y peut rien.
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Re: le scepticisme
Mais pensez-vous qu'il serait bon que la loi impose une limite au doute et au scepticisme ?"Après la question qui pourrait se poser c'est : est-ce qu'on a vraiment le droit de douter de tout ? "
Puisqu'il n'existe aucune loi interdisant de douter de tout, formellement, oui on en a le droit.
Pour la même raison, on a le droit de manquer de jugeote et ceux qui doutent de ce qui est évident en sont un bel exemple.
Par exemple, il en existe encore qui doutent que c'est la Terre qui tourne autour du soleil mais l'inverse. Ceux-là ont le droit de croire une telle ineptie.
Bref, la bêtise est un droit et c'est la raison pour laquelle on n'y peut rien.
Parce que si on laisse tout le monde dire tout et n'importe quoi, ça serait un peu dommage, puisque des gens pourraient se laisser abusé par des discours sans queue ni tête, tel que la non sphéricité de la Terre par exemple. Et si les gens peuvent propager ce genre d'absurdité, et bien tout le monde finira par croire à ces inepties, non ? (en tout cas, le risque existe bel et bien)
Après il y a aussi ceux qui disent que rien n'est définitivement vrai en science, et que par conséquent il est possible de douter de tout. Parce que ce que nous tenons pour acquis aujourd'hui pourrait se révéler faux demain. Mais existe t-il vraiment des vérités qui ne dépendent pas du temps ? Est-ce la bonne façon de pensée ?