Elles est face à la recomposition du monde, avec des blocs qui se défont et qui devienent antagonistes. L'insécurité, les risques de conflits internationaux, les réfugiés cherchent l'asile poussés aussi par la crise du climat.
Les croissances sont en berne, les grands secteurs économiques sont touchés comme l'industrie et l'agriculture.
Plein de défis, et des réponses à trouver et s'agissant de l'Europe dans les respect de nos valeurs.
Les enjeux sont énormes, nationalistes et illibéraux se heurtent aux partisan d'une Europe renforcée dans ses valeurs.
La Défense européenne est elle une priorité pour les premiers? rien n'est moins sûr!
Protectionisme économique, relocalisations, autosuffisance alimentaire, qualité des productions et de l'environnement...
Tenez pour lancer le grand débat, l'avenir européen de l'Ukraine
Pour les négociations d’adhésion à l’Union européenne, l’Ukraine peut attendre
Les élections européennes de juin, suivies de la présidence hongroise du Conseil, conduisent les Vingt-Sept à repousser le début du processus de discussion avec Kiev.
Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen)
Publié aujourd’hui à 03h30, modifié à 07h25
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
...Ursula von der Leyen est en campagne. Depuis qu’elle a officialisé sa candidature, le 19 février, la présidente de la Commission, qui brigue un second mandat après les élections européennes, prévues du 6 au 9 juin, se montre nettement moins volontariste sur la question de l’élargissement de l’Union européenne (UE) à l’Ukraine.
Jusqu’ici, l’ex-ministre d’Angela Merkel a plaidé sans relâche la cause de Kiev auprès des Vingt-Sept, n’hésitant pas, s’il le fallait, à s’engager au-delà de ce que les Etats membres étaient alors prêts à faire. Quand, très vite après l’invasion russe du 24 février 2022, elle avait affirmé que l’Ukraine « faisait partie de la famille européenne », Paris et Berlin, nettement moins allants, s’étaient sentis brusqués.
Maintenant qu’elle a besoin du soutien des chefs d’Etat et de gouvernement européens pour être reconduite, Ursula von der Leyen prend soin de ne pas les fâcher. Le 21 février 2024, elle s’est montrée d’une grande prudence sur la suite du processus qui doit permettre à Kiev, officiellement candidat à l’adhésion depuis juin 2022, de rejoindre l’UE. Le cadre de négociations, une feuille de route politique des négociations, « ne sera pas prêt avant les élections européennes », mais « plutôt aux alentours de l’été », a-t-elle ainsi affirmé, quand, il y a peu, elle évoquait encore le mois de mars.