ça fera un ministre de plus de Macron avec des démêlés judiciaires....
Après avoir démissionné de son poste de président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët prépare une riposte judiciaire.
Ce mardi 28 février 2023, Noël Le Graët a démissionné de la FFF lors du comité exécutif de l'instance. C'était une décision attendue de l'ancien patron de l'En avant Guingamp après avoir été la cible de très nombreuses critiques pendant plusieurs semaines. Dans une longue interview accordée au quotidien l'Équipe, le désormais ex-président de la 3F est revenu sur cette grosse décision après 12 années de règne. Une occasion pour lui d'évoquer la riposte qu'il prépare en coulisse avec ses avocats.
« Je vais contester le rapport, déjà, a-t-il confié. Mes avocats vont le faire par toutes les voies juridiques qui leur sont offertes. Ils vont contester l'irrégularité de l'enquête administrative au sein de la Fédération et demanderont l'annulation du rapport de la mission d'enquête. »
Le Graët conteste le rapport d'audit
Noël Le Graët a aussi des comptes à régler avec la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. « Ce sont mes avocats qui vont se charger de choisir quelles actions il faut mener, a-t-il enchaîné. Je conteste le rapport et elle (Amélie Oudéa-Castéra, ndlr) en fait évidemment partie. L'enquête dont j'ai fait l'objet a été menée à charge, en méconnaissance totale de mes droits et du principe du contradictoire. Elle a été juge et partie et ça, ce n'est pas possible, même si elle prétend que non. »
Les avocats de Noël Le Graët semblent déjà avoir choisi leur stratégie d'attaque. Dans une déclaration à France 5, l'un de ses avocats a indiqué qu'il allait demander en justice l'annulation du rapport d'audit. L'ex-patron de la FFF va aussi poursuivre en diffamation la ministre des Sports.
Questionné au sujet de la position prise par Amélie Oudéa-Castéra et sur le fait que cette dernière ait peut-être fait de ce dossier une affaire personnelle, Noël Le Graët dira : « Peut-être. Elle m'a appelé hier matin (lundi) en me disant qu'elle souhaitait que l'on parle. Je lui ai dit : "Bonjour Madame la Ministre, plus tard, s'il vous plaît". Et j'ai raccroché. L'après-midi, j'ai eu longuement le président (Emmanuel) Macron. »
il a raison de se battre, j'espère que ses avocats vont lui mettre le compte...c'est inadmissible en démocratie d'avoir à faire à ses politiques qui ont un comportement dignes de polpot.