Le Merlu a écrit : ↑15 juin 2023 12:15
Mesoke a écrit : ↑12 juin 2023 14:56
Si les histoires humanitaires, si la chute de dictateurs avaient intéressé Sarkozy, alors il aurait poussé pour aider les peuples tunisiens, égyptiens, syriens ou yéménites à virer leurs dictateurs, il ne s'en serait pas uniquement pris à Kadhafi.
Les peuples Tunisien, Egyptien, Syrien, Yéménite, à virer leurs dictateurs.
Ce que Mesoke ne comprend pas, c'est que si on vire un dictateur, un autre va prendre la place, et il sera peut être pire.
La Démocratie, est au jour d'aujourd'hui un système nord européen, oserais je dire scandinave.
D'autres ont trouvé là un moyen, d'imposer leur
pouvoir, et c'est là le problème !!!
Essayez de vous élever un petit peu, Mesoke, voyons ... le Yémen démocratique ...
Votre raisonnement est sensé et c'est un scénario à ne pas négliger.
"
Au début du mois de mai, lorsque General SVR, prétendument dirigée par un ancien haut responsable du renseignement extérieur russe, avait annoncé l'opération prochaine de Vladimir Poutine pour une forme non spécifiée de cancer, le propriétaire de la chaîne Telegram avait évoqué son remplacement par Nikolaï Patrouchev, actuel chef du Conseil de sécurité de la police fédérale russe.
Ce nom est régulièrement mentionné aux côtés de celui de Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, pour les potentiels successeurs "naturels" de Vladimir Poutine – ces deux hommes, très proches de l'actuel chef du Kremlin, auraient été parmi les premiers à être mis dans la confidence de l'intention de lancer une offensive en Ukraine, soulève Slate.
Nikolaï Patrouchev est considéré comme le bras droit du président russe et lui aurait suggéré, selon les renseignements américains, de poursuivre son offensive en Ukraine. "La pensée de Poutine a évolué pour rejoindre celle, plus dure au départ, de Patrouchev. Ce dernier est férocement conservateur et anti-libéral. Ils sont maintenant unis face aux États-Unis, vus par Patrouchev comme une puissance renégate, qui s’affranchit, elle aussi, des règles", explique à Mediapart la politiste russe Tatiana Stanovaïa.
Nikolaï Patrouchev et Sergueï Choïgou auraient tout à fait le profil de remplaçant à même de perpétuer la version actuelle du régime russe. S'ils venaient à accéder au pouvoir, rien, y compris le cours de la guerre en Ukraine, ne pourrait changer.
Sans Poutine, la Russie empruntera-t-elle le chemin de la démocratie ?
Nul doute néanmoins qu'"en cas d'empêchement permanent de Poutine, [...] les différents clans chercheraient à prendre le dessus, d'autant qu'actuellement, le nombre d'insatisfaits est plus haut que jamais", prévient Anna Colin Lebedev.
Mikhaïl Kassianov, ancien premier ministre de Vladimir Poutine et désormais membre de l’opposition en Russie, estime que des élections démocratiques finiront par être organisées dans l'ère post-Poutine. "Je suis sûr que la Russie reviendra sur le chemin de la construction d’un État démocratique", assure-t-il dans un entretien mené par l'AFP, même s'il faudra avant tout une décennie pour "décommuniser" et "dépoutiniser" le pays.
Une tâche d'ampleur qui sera difficile, surtout après la guerre en Ukraine, prévient-il. "Après la tragédie à laquelle nous assistons, l’opposition s’unira. Je n’ai aucun doute à ce sujet. Il faudra tout reconstruire de zéro, recommencer tout un cycle de réformes économiques et sociales". Il conclut : "Il s’agit de défis aussi immenses que difficiles, mais il faudra les relever".
https://www.geo.fr/geopolitique/qui-pre ... rir-210351
Bref, tous les scénarios sont possibles, ce serait la grande inconnue.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells