#3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

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vivarais
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par vivarais »

les candidats PCF s'ils sont au second tour c'est qu'ils ont une chance grace au NFP
ne pas avoir d'élus en se désistant aux régionales ne leur a pas servi de léçon
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/pol ... ae4d&ei=20
le front républicain ne sera plus ce qu'il était
Roussel croit que ceux qui ont voté pour lui voudront voté pour le camp à macron après la présidentielle et ceux qui ont donné des consigne de front républicain en 2022 ont déclaré "mais on n'a voté pour çà "
la présidentielle de 2022 et ce qui a suivi ensuite a changé la vision sur les fronts républicains
Et c'est quoi cela de partir déjà défaitiste
qui veut suivre des défaitistes qui ont déjà perdu avant le combat
vivarais
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par vivarais »

Victor a écrit : 27 juin 2024 17:00
vivarais a écrit : 27 juin 2024 16:50 çà continue pour dire aux gens comment voter
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... 653d&ei=47
résoudront leurs maux en trouvant des boucs-émissaires : femmes, juifs, musulmans, pauvres, étrangers…
mais ils ont oubliés les boucs émissaires que l'on accuse de tous les maux "les blancs et les chrétiens" que l'on traine devant les tribunaux en ayant créé des lois mémorielles
ceux là malgré leur pétitions ne changeront pas d'avis
Quand quelqu'un fait chier on doit se taire ou alors on est raciste
c'est quoi les valeurs de l'humanisme si ce n'est s'occuper des siens
ils ont oublié les fondamentaux de toute religion dont parle l'apotre paul
[i]Mais si quelqu'un n'a pas soin des siens et specialement de ceux de sa famille, il a renie la foi et il est pire qu'un incredule.
1-Timothe/5/8
[/i]
mais eux que font ils si ce n'est de se servir de l'humanisme comme un fond de commerce
Tout à fait. C'est ce qu'il faut faire.
le politiquement correct a fait publié pour qui et pourquoi ont été créés les différentes caisses de sécurité sociale
je pense que ce n'est pas un flood du sujet mais un enjeu électoral car en déviant les gens n'en voudront plus et voteront pour ceux qui proposeront des caisses privées
c'est déjà dans beaucoup de cartons
Macron a réussi a convaincre déjà pour les retraites que ceux qui cotisaient le faisaient déjà pour les autres et non pour eux et beaucoup on l'a vu sur ce forum le pensent
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Corvo
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par Corvo »

lepicard a écrit : 27 juin 2024 14:02
Corvo a écrit : 27 juin 2024 12:14

Bardella "ventriloqué"...ou au choix "fisté" par marine le Pen se fera ce soir encore une fois "mettre" par Gabriel Attal... :siffle:
oseriez vous insinuer qu'à l'instar de beaucoup de suppôt du RN ,, on va le voir acculé sèchement :mdr3: :taré1:
j'espère que lors du debat ,que l'on va mettre sur la table la 20 taine de candidats qui ont servi de "vérificateur indépendants" (hé oui) lors des élections de Poutine :gene2: ;;; Jordy va trouer son calbute :mdr3:
La vraie patronne du RN s'appelle Marine le Pen Bardella lui n'est rien d'autre qu'une marionnette. D'ailleurs si ce soir sur France 2 vous regardez le débat vous remarquerez les fils qui font bouger les mains les bras les lèvres et les pieds de Bardella. Et si vous levez la tête vous, tirant les ficelles, devriez apercevoir Marine le pen ;)
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par Victor »

Corvo a écrit : 27 juin 2024 19:24
lepicard a écrit : 27 juin 2024 14:02
oseriez vous insinuer qu'à l'instar de beaucoup de suppôt du RN ,, on va le voir acculé sèchement :mdr3: :taré1:
j'espère que lors du debat ,que l'on va mettre sur la table la 20 taine de candidats qui ont servi de "vérificateur indépendants" (hé oui) lors des élections de Poutine :gene2: ;;; Jordy va trouer son calbute :mdr3:
La vraie patronne du RN s'appelle Marine le Pen Bardella lui n'est rien d'autre qu'une marionnette. D'ailleurs si ce soir sur France 2 vous regardez le débat vous remarquerez les fils qui font bouger les mains les bras les lèvres et les pieds de Bardella. Et si vous levez la tête vous, tirant les ficelles, devriez apercevoir Marine le pen ;)
Peut-être que le 7 juillet on va devoir retrouver l'habitude des lettres anonymes ?
Peut-être que je devrais moi-même m'y mettre ?
Pour écrire à qui de droit que des Corvo ne sont pas pleinement satisfaits de l'arrivée au pouvoir d'une force nationale prônant un redressement national dans le respect de nos valeurs judéo-chrétiennes doublement millénaires ? :siffle: :ange:
Le nationalisme, c'est la guerre.
F. Mitterrand.
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par lepicard »

Corvo a écrit : 27 juin 2024 19:24
lepicard a écrit : 27 juin 2024 14:02
oseriez vous insinuer qu'à l'instar de beaucoup de suppôt du RN ,, on va le voir acculé sèchement :mdr3: :taré1:
j'espère que lors du debat ,que l'on va mettre sur la table la 20 taine de candidats qui ont servi de "vérificateur indépendants" (hé oui) lors des élections de Poutine :gene2: ;;; Jordy va trouer son calbute :mdr3:
La vraie patronne du RN s'appelle Marine le Pen Bardella lui n'est rien d'autre qu'une marionnette. D'ailleurs si ce soir sur France 2 vous regardez le débat vous remarquerez les fils qui font bouger les mains les bras les lèvres et les pieds de Bardella. Et si vous levez la tête vous, tirant les ficelles, devriez apercevoir Marine le pen ;)
vu qu'il est propre ,blanc ,, limite engoncé;;;; il me fait penser à ,, en plus c'est vintage :content12
https://www.dailymotion.com/video/x1qwnn1
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par Corvo »

Victor a écrit : 27 juin 2024 20:07
Corvo a écrit : 27 juin 2024 19:24

La vraie patronne du RN s'appelle Marine le Pen Bardella lui n'est rien d'autre qu'une marionnette. D'ailleurs si ce soir sur France 2 vous regardez le débat vous remarquerez les fils qui font bouger les mains les bras les lèvres et les pieds de Bardella. Et si vous levez la tête vous, tirant les ficelles, devriez apercevoir Marine le pen ;)
Peut-être que le 7 juillet on va devoir retrouver l'habitude des lettres anonymes ?
Peut-être que je devrais moi-même m'y mettre ?
Pour écrire à qui de droit que des Corvo ne sont pas pleinement satisfaits de l'arrivée au pouvoir d'une force nationale prônant un redressement national dans le respect de nos valeurs judéo-chrétiennes doublement millénaires ? :siffle: :ange:
Vous parlez de quelle force nationale ?.. 8|
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par Corvo »

Voilà qui est fort bien résumé.

Compte rendu
Débat des législatives : les 10 moments forts entre Faure, Attal et Bardella sur France 2

Les enquêtes de «Libération» en détonateur, échanges tendus sur la CSG, l’immigration et l’homophobie : on vous résume les échanges de ce jeudi 27 juin entre Jordan Bardella, Gabriel Attal et Olivier Faure.

Acte 1 - «Allez lire les articles de Libération !»
Merci Libé. Les trois représentants des trois principales forces dans ces législatives ont démarré depuis à peine une dizaine de minutes que le Premier ministre redécouvre son abonnement à Libération. Sans citer dans un premier temps notre journal, Gabriel Attal égrène les candidats du Rassemblement national repérés par nos journalistes pour leurs propos ou partages xénophobes, antisémites ou complotistes (ici, ici, ici et ici) «Monsieur Bardella ne peut pas se présenter ici comme l’homme de l’apaisement», lance le chef du gouvernement, rappelant également l’interpellation du fils d’un ancien cadre du RN après une agression homophobe : «Vivement dans trois semaines, on pourra casser du PD autant qu’on veut», avait déclaré l’un de ses comparses. Attal souligne les «pulsions de haine, de discrimination qui se sentent libérés» avec la montée du parti de Marine Le Pen. «Vous êtes le premier menteur de France», lui renvoie Bardella. Riposte d’Attal : «Allez lire les articles de Libération !» Le président du RN balance que l’un de ses candidats mis en cause a «porté plainte en diffamation» contre nous. Faux. Le candidat mis en cause - Joseph Martin, dans le Morbihan - a effectivement affirmé à l’AFP qu’il comptait attaquer notre journal - après avoir échangé la veille avec un de nos journalistes dans un ton beaucoup plus courtois - mais nous n’avons toujours rien reçu… Faure tente ensuite de sortir gagnant du duel en utilisant son temps de parole : «Ce que vous avez là, ce n’est pas un duel mais un duo qui fonctionne depuis des années.» Attal tente de le couper : «Vous êtes Premier ministre mais dans un débat on écoute aussi les autres.» ça part bien…

Acte 2 - Sur les armées, Attal accuse Bardella de préparer la «dispute» avec Macron
Seul moment de ce débat consacré à l’international, le Premier ministre tente d’exploiter un faux pas de Marine Le Pen, qui a jugé «honorifique» dans une interview au Télégramme le titre de «chef des armées» du président de la République. Un affaiblissement de la «chaîne de commandement» en cas de cohabitation, accuse-t-il. «Il y aurait une forme de dispute entre le Premier ministre et le Président», juge Attal, regrettant «un message très grave pour la sécurité des Français». Bardella tente une pirouette - «je ne suis pas venu faire un combat de boue avec le Premier ministre» - s’en remettant à «la Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution». A savoir que le gouvernement «dispose» de la force armée et que le Premier ministre est «responsable de la défense nationale». Il assure qu’il s’opposera à l’envoi de soldats français et de missiles longues portées en Ukraine, par souci «d’éviter une escalade avec la Russie». Bardella s’ingénie à ne pas répondre à Attal sur le sens du mot «honorifique». «Je ne suis pas venu répondre aux questions du Premier ministre», esquive-t-il. «Comme toujours, quand vous êtes mis en difficulté, vous changez de sujet», conclut Attal.


Acte 3 - Bataille sur l’augmentation du Smic
Passage sur le pouvoir d’achat. Bardella reprend la baisse de la TVA sur les produits énergétiques, dernière promesse présentée comme «sociale» encore présente dans le programme du RN. «On a un niveau de taxes trop élevé» en France, débute Bardella. Le patron du RN cite les taxes sur les carburants. Et ressort l’une des propositions phares du programme mariniste pour les législatives : la baisse de TVA de 20 % à 5,5 % sur l’électricité, le fioul ou le carburant. «C’est immédiatement du pouvoir d’achat que je rends», vend Bardella, passant un peu vite sur les marges que risquent de se prendre les industriels, comme lorsque l’Etat a baissé la TVA sur la restauration. Sur les salaires, le chef de file de l’extrême droite s’oppose à la proposition de la gauche d’augmenter le Smic à 1600 euros : «Quand vous augmentez le Smic, vous augmentez les charges.» Et préfère «libérer la possibilité pour les entreprises d’augmenter les salaires jusqu’à 10 %» en exonérant les patrons de cotisations sociales. Pour Bardella, désormais soucieux de cajoler le patronat, «c’est chiffré, c’est sérieux, c’est réaliste». Olivier Faure défend, lui, la revalorisation du Smic inscrite dans le programme du Nouveau Front populaire. «Nous, on veut augmenter le Smic de 14 %. C’est impossible de vivre avec le Smic. Est-ce que vous avez déjà vécu avec le SMIC, vous ?» lance-t-il aux deux jeunes premiers qui lui font face. «C’est 60 % des femmes qui sont au SMIC, il faut faire en sorte qu’elles vivent mieux», insiste le patron des socialistes. Attaqué par Attal sur sa volonté d’augmenter les impôts, Faure se rebiffe : «Ce que je veux c’est que les super riches paient plus d’impôts, la politique ce n’est pas l’impuissance. Margaret Thatcher disait «there is no alternative», et c’est exactement ce que dit monsieur Attal, qu’il n’y a rien à faire à part lui.»

Acte 4 - Faure mis en difficulté sur la «CSG progressive»
S’il s’en sort sans trop d’encombres sur l’augmentation du salaire minimum, Faure est pris en sandwich sur la «CSG progressive» inscrite dans le programme du NFP. Et à du mal à s’en dépêtrer… Le Premier ministre attaque son ancien camarade au PS sur la conséquence que pourrait avoir cette mesure sur les retraités. Le socialiste laisse le chef du gouvernement lancer en l’air le nom d’un simulateur en ligne, «MaretraireNupes.fr». «Vous mettez votre montant de retraite et vous voyez de combien votre CSG va augmenter et combien ça vous fera en moins de retraite», explique Attal. Le schmilblick a été concocté avec un amendement socialiste déposé sur les précédents budgets et non avec le programme du NFP. «A l’époque vous étiez de gauche vous étiez pour», se débat Faure. Le Premier ministre avance que les retraités ayant 1 200 euros de retraite par mois seront touchés. Vraiment ? «La progressivité de l’impôt c’est une mesure de justice», répond Faure, tortillé sur le sujet. Les petits retraités seront-ils affectés par la mesure ? Faure : «Pour un petit retraité, ça ne coûtera rien du tout, pour un riche retraité ça coûtera davantage.» Et le socialiste de dénoncer le «simulateur truqué» d’Attal, avant de conclure : «L’injustice, ils ne connaissent pas.»

Acte 5 - Cinq minutes (pas plus) sur l’environnement
Olivier Faure a beau estimer qu’il s’agit là - spéciale dédicace aux écolos - de «l’affaire du siècle» - la question du climat occupe une toute partie de ce débat. Pris en étau entre les attaques de Bardella et Attal, notamment sur la question du mix énergétique de la France et des divergences entre forces de gauche sur le nucléaire, le premier secrétaire du PS tente une prise de judo : «si vous êtes aussi offensifs, c’est parce que nous sommes les seuls à proposer un changement de cap, alors que vous n’avez pas grand-chose à proposer.» Alors que l’extrême droite propose un moratoire sur l’éolien et revendique de tout miser sur le nucléaire, et que le camp présidentiel n’a cessé de dire que les écologistes et la France insoumise sont pour un arrêt des centrales, le socialiste tente à nouveau de rétablir la vérité. S’il est vrai que si les communistes et les socialistes se prononcent pour une relance de l’atome, contrairement à leurs partenaires de gauche, «personne à gauche ne propose de fermer une centrale nucléaire tant que nous n’avons pas la capacité d’être souverain dans notre production d’énergie», comme l’affirme Olivier Faure.

Acte 6 - Bardella en difficulté sur les binationaux
Au tour du jeune frontiste d’être acculé. Interrogé sur la proposition du RN d’interdire aux binationaux l’accès aux emplois publics «extrêmement sensibles», Bardella botte d’abord en touche, martelant sa volonté de «réduire sensiblement l’immigration» et d’en finir avec le droit du sol. «Notre pays ne peut plus continuer à accueillir plusieurs centaines de milliers de personnes par an […] On cherche à faire peur.» Et d’affirmer que l’immigration, «c’est le seul sujet qui ne divise pas les Français», tout en osant : «Il y a intérêt à jouer sur les peurs sur ce sujet.» En réponse, Olivier Faure renvoie le candidat d’extrême droite à une proposition de loi constitutionnelle déposée en début d’année par son parti en ce sens. «Maintenant, vous faites même le tri entre les Français, fustige le candidat du Nouveau front Populaire, vous revenez en arrière sur des siècles d’histoire de France. […] Vous allez fabriquer des étrangers en France.» Agacé, Bardella reprend le gimmick de Zemmour : «Ben voyons !» balance-t-il à la figure du socialiste qui ne le lâche pas sur les valeurs. Le président du RN s’agace, élude, : «Vous avez un petit rictus, vous savez très bien que c’est du cinéma !» Faure ne sourit pas. Bardella si. «Ça n’est pas du cinéma M. Bardella», renvoie le socialiste. «Jean Moulin est de retour», se moque Bardella. Juste avant, Faure et Bardella s’étaient déjà écharpés. Le second dénonçant «l’anarchie migratoire». «Vous en avez bénéficié, de l’anarchie migratoire, avait répondu le premier. Rappelez-vous de l’époque où on disait à l’entrée des bistrots ‘Interdit aux chiens et aux Italiens’. Vous devriez avoir la mémoire de ce pays.»

Acte 7 - Sécurité et Education, le retour de l’«ordre»
Rare bon point décerné par Olivier Faure à Gabriel Attal : interrogé sur les moyens d’action contre le narcotrafic, le socialiste estime que «la guerre est devant nous». «Il ne faut pas simplement s’attaquer aux tentacules de la pieuvre, mais aussi à la tête, lance le premier secrétaire. Il faut mobiliser un ensemble qui doit être aussi impressionnant que celui dont ils [les têtes pensantes du trafic] disposent. Je remarque qu’à Marseille, des choses ont été faites par ce gouvernement. Quand on met un procureur, quand on fait en sorte qu’il y ait des juges d’instruction, qu’on met en relation des services de renseignement, la police scientifique, on arrive parfois à commencer à démanteler ces réseaux.» Sur l’éducation, Bardella déroule ses propositions conservatrices : uniforme, suspension des allocations familiales ou des bourses en cas de perturbation des cours, mais également «sobriété numérique» avec l’interdiction du téléphone portable au lycée (c’est déjà le cas aujourd’hui à l’école et au collège). Il promet qu’avec lui à Matignon, ça filera droit… sans s’appesantir sur le plus gros choc que celui-ci créerait : la fin du collège unique, avec une orientation vers la voie professionnelle dès les premières années dans le secondaire. Faure, lui, insiste sur la gratuité des fournitures scolaires.

Acte 8 - Femmes, handicap… Retour au calme ?
On a cru à un moment plus tranquille dans ce débat intense. Mais non… Lorsque le sujet du handicap est lancé, Attal attaque Bardella. Après avoir évoqué une meilleure prise en charge des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée, le Premier ministre se tourne vers son adversaire du RN et son programme : «J’ai fait Contrôle-F [la fonction recherche dans un texte, ndlr], le mot handicap n’apparaît pas une seule fois !» Riposte sexiste de Bardella : «C’est pas un sujet - si je puis me permettre - qui mérite qu’on se crêpe le chignon.» Il tente de s’en tirer en évoquant les «nombreux amendements» votés par les députés RN sur le handicap au cours de la dernière législature puis tente de convaincre - sans rire - qu’il sera le «Premier ministre des droits des femmes». Après avoir rapidement salué le bilan de Marlène Schiappa (pourtant très contesté par les associations de terrain), le candidat d’extrême droite a ensuite évoqué ces «millions de femmes qui ont peur pour leur liberté et leur sécurité quand elles sortent dans l’espace public, qui changent de trottoir pour ne pas être harcelées». Evidemment, les responsables sont - encore - les «étrangers», qui seraient les auteurs majoritaires de ces infractions, selon une supposée statistique du ministère de l’Intérieur. Faure sort un autre chiffre que l’extrême droite ne veut pas voir : «9 viols sur 10 sont commis par un proche.» Le patron du PS lie ensuite les propositions économiques du Nouveau Front populaire à cette question des droits des femmes : «quand nous parlons du Smic, du minimum vieillesse, nous parlons d’abord des femmes, parce que c’est d’abord elles qui ont les salaires et les retraites les plus bas.»

Acte 9 - L’homophobie ? Encore la faute des étrangers pour Bardella
Après Attal qui rappelle avoir «vécu» l’homophobie, le jeune chef du RN promet de ne pas revenir sur les droits des homosexuels - le RN était pourtant contre le mariage pour tous et l’accès à la PMA pour les femmes lesbiennes - et se lance dans une tirade en défense des personnes homosexuelles : «La crainte de s’assumer, c’est un fait, elle existe.» Mais… illico, le frontiste parle des «quartiers où il ne fait bon d’être ni Juif, ni homosexuel, ni une femme». Il fait - forcément - le lien une fois de plus avec l’immigration : «Parce qu’on a fait venir sur le sol Français des gens qui rejettent toute forme de différences.» Faure lui tombe dessus : «Quel que soit le sujet, vous ramènerez toujours l’immigration.» Attal acquiesce. Bardella lance, toujours ce même sourire en coin, un : «Détendez-vous…» «Pardon, ça me tient à cœur moi ce sujet», lui renvoie le Premier ministre. «Vous n’avez pas le monopole du cœur», réplique Bardella, reprenant mécaniquement et sans vergogne la formule qu’avait lancée Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand lors du débat d’entre deux tours en mai 1974. Avant l’échange, Faure avait rendu hommage à Attal, «premier Premier ministre à assumer publiquement son homosexualité, devenant un modèle pour beaucoup de jeunes, et ça, c’était très bien». Mais c’était pour mieux cibler ensuite le président de la République, qui la semaine dernière lors d’un déplacement sur l’île de Sein, s’est permis de dénoncer le programme du Nouveau Front populaire devant un groupe de personnes âgées. «Avec des propositions ubuesques, comme le changement de sexe en mairie», s’était gaussé Emmanuel Macron. «La transphobie est aussi un sujet important, et je regrette que le chef de l’État ait considéré qu’on puisse en faire un sujet de blague. Parce que l’homophobie et la transphobie reviennent en force, comme en Hongrie», avait dénoncé Faure.


Acte 10 - Bardella le jure : le RN n’incite pas à la «haine» (sans blague)
S’il y a des actes racistes et des agressions xénophobes c’est la faute aux… insoumis. Lorsque Jordan Bardella est interrogé sur les messages racistes adressés aux journalistes Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli, journalistes à France Télévisions, Jordan Bardella ose : «Je serai absolument intraitable» à l’égard des «messages de haine, de racisme et d’antisémitisme». Le président du RN préfère davantage pointer du doigt le Nouveau Front populaire, et notamment les insoumis qui selon lui «alimentent un antisémitisme d’atmosphère». Attal le renvoie une seconde fois aux propos messages xénophobes et complotistes postés ou partagés par des dizaines de candidats. Merci Libé.


https://www.liberation.fr/politique/ele ... ESBL43XIE/
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par vivarais »

Corvo a écrit : 28 juin 2024 06:52
Victor a écrit : 27 juin 2024 20:07
Peut-être que le 7 juillet on va devoir retrouver l'habitude des lettres anonymes ?
Peut-être que je devrais moi-même m'y mettre ?
Pour écrire à qui de droit que des Corvo ne sont pas pleinement satisfaits de l'arrivée au pouvoir d'une force nationale prônant un redressement national dans le respect de nos valeurs judéo-chrétiennes doublement millénaires ? :siffle: :ange:
Vous parlez de quelle force nationale ?.. 8|
ce qui fait la force nationale "c'est le peuple" contre le peuple on ne peut rien lorsqu'il a décidé majoritairement de manière démocratique
voilà la force nationale contre laquelle vous ne pourrez pas lutter
certains ont cru qu'en donnant des consignes de vote çà marcherait :mdr3: :mdr3: :mdr3:
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... d79d6&ei=8
Trois électeurs sur quatre sûrs de leur vote
Concernant les intentions de vote, les choses ont à peine évolué depuis la dernière vague de consultation d'Elabe. Le bloc du Rassemblement national (RN), auquel il faut ajouter la force d'appoint chapeautée par Éric Ciotti, recueille 36% des intentions de vote. Cette force mêlant droite et extrême droite caracole loin devant le Nouveau Front populaire (NFP) de la gauche, crédité de 27,5% des voix, et la majorité macroniste sortante, qui plafonne à 20%.
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par Corvo »

vivarais a écrit : 28 juin 2024 07:09
Corvo a écrit : 28 juin 2024 06:52

Vous parlez de quelle force nationale ?.. 8|
ce qui fait la force nationale "c'est le peuple" contre le peuple on ne peut rien lorsqu'il a décidé majoritairement de manière démocratique
voilà la force nationale contre laquelle vous ne pourrez pas lutter
certains ont cru qu'en donnant des consignes de vote çà marcherait :mdr3: :mdr3: :mdr3:
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... d79d6&ei=8
Trois électeurs sur quatre sûrs de leur vote
Concernant les intentions de vote, les choses ont à peine évolué depuis la dernière vague de consultation d'Elabe. Le bloc du Rassemblement national (RN), auquel il faut ajouter la force d'appoint chapeautée par Éric Ciotti, recueille 36% des intentions de vote. Cette force mêlant droite et extrême droite caracole loin devant le Nouveau Front populaire (NFP) de la gauche, crédité de 27,5% des voix, et la majorité macroniste sortante, qui plafonne à 20%.
Le peuple ? c'est cocasse de la part d'un type qui pour de sombres raisons fiscales a quitté son pays pour aller vivre à l'étranger.
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par vivarais »

Corvo a écrit : 28 juin 2024 07:04 Voilà qui est fort bien résumé.

Compte rendu
Débat des législatives : les 10 moments forts entre Faure, Attal et Bardella sur France 2

Les enquêtes de «Libération» en détonateur, échanges tendus sur la CSG, l’immigration et l’homophobie : on vous résume les échanges de ce jeudi 27 juin entre Jordan Bardella, Gabriel Attal et Olivier Faure.

Acte 1 - «Allez lire les articles de Libération !»
Merci Libé. Les trois représentants des trois principales forces dans ces législatives ont démarré depuis à peine une dizaine de minutes que le Premier ministre redécouvre son abonnement à Libération. Sans citer dans un premier temps notre journal, Gabriel Attal égrène les candidats du Rassemblement national repérés par nos journalistes pour leurs propos ou partages xénophobes, antisémites ou complotistes (ici, ici, ici et ici) «Monsieur Bardella ne peut pas se présenter ici comme l’homme de l’apaisement», lance le chef du gouvernement, rappelant également l’interpellation du fils d’un ancien cadre du RN après une agression homophobe : «Vivement dans trois semaines, on pourra casser du PD autant qu’on veut», avait déclaré l’un de ses comparses. Attal souligne les «pulsions de haine, de discrimination qui se sentent libérés» avec la montée du parti de Marine Le Pen. «Vous êtes le premier menteur de France», lui renvoie Bardella. Riposte d’Attal : «Allez lire les articles de Libération !» Le président du RN balance que l’un de ses candidats mis en cause a «porté plainte en diffamation» contre nous. Faux. Le candidat mis en cause - Joseph Martin, dans le Morbihan - a effectivement affirmé à l’AFP qu’il comptait attaquer notre journal - après avoir échangé la veille avec un de nos journalistes dans un ton beaucoup plus courtois - mais nous n’avons toujours rien reçu… Faure tente ensuite de sortir gagnant du duel en utilisant son temps de parole : «Ce que vous avez là, ce n’est pas un duel mais un duo qui fonctionne depuis des années.» Attal tente de le couper : «Vous êtes Premier ministre mais dans un débat on écoute aussi les autres.» ça part bien…

Acte 2 - Sur les armées, Attal accuse Bardella de préparer la «dispute» avec Macron
Seul moment de ce débat consacré à l’international, le Premier ministre tente d’exploiter un faux pas de Marine Le Pen, qui a jugé «honorifique» dans une interview au Télégramme le titre de «chef des armées» du président de la République. Un affaiblissement de la «chaîne de commandement» en cas de cohabitation, accuse-t-il. «Il y aurait une forme de dispute entre le Premier ministre et le Président», juge Attal, regrettant «un message très grave pour la sécurité des Français». Bardella tente une pirouette - «je ne suis pas venu faire un combat de boue avec le Premier ministre» - s’en remettant à «la Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution». A savoir que le gouvernement «dispose» de la force armée et que le Premier ministre est «responsable de la défense nationale». Il assure qu’il s’opposera à l’envoi de soldats français et de missiles longues portées en Ukraine, par souci «d’éviter une escalade avec la Russie». Bardella s’ingénie à ne pas répondre à Attal sur le sens du mot «honorifique». «Je ne suis pas venu répondre aux questions du Premier ministre», esquive-t-il. «Comme toujours, quand vous êtes mis en difficulté, vous changez de sujet», conclut Attal.


Acte 3 - Bataille sur l’augmentation du Smic
Passage sur le pouvoir d’achat. Bardella reprend la baisse de la TVA sur les produits énergétiques, dernière promesse présentée comme «sociale» encore présente dans le programme du RN. «On a un niveau de taxes trop élevé» en France, débute Bardella. Le patron du RN cite les taxes sur les carburants. Et ressort l’une des propositions phares du programme mariniste pour les législatives : la baisse de TVA de 20 % à 5,5 % sur l’électricité, le fioul ou le carburant. «C’est immédiatement du pouvoir d’achat que je rends», vend Bardella, passant un peu vite sur les marges que risquent de se prendre les industriels, comme lorsque l’Etat a baissé la TVA sur la restauration. Sur les salaires, le chef de file de l’extrême droite s’oppose à la proposition de la gauche d’augmenter le Smic à 1600 euros : «Quand vous augmentez le Smic, vous augmentez les charges.» Et préfère «libérer la possibilité pour les entreprises d’augmenter les salaires jusqu’à 10 %» en exonérant les patrons de cotisations sociales. Pour Bardella, désormais soucieux de cajoler le patronat, «c’est chiffré, c’est sérieux, c’est réaliste». Olivier Faure défend, lui, la revalorisation du Smic inscrite dans le programme du Nouveau Front populaire. «Nous, on veut augmenter le Smic de 14 %. C’est impossible de vivre avec le Smic. Est-ce que vous avez déjà vécu avec le SMIC, vous ?» lance-t-il aux deux jeunes premiers qui lui font face. «C’est 60 % des femmes qui sont au SMIC, il faut faire en sorte qu’elles vivent mieux», insiste le patron des socialistes. Attaqué par Attal sur sa volonté d’augmenter les impôts, Faure se rebiffe : «Ce que je veux c’est que les super riches paient plus d’impôts, la politique ce n’est pas l’impuissance. Margaret Thatcher disait «there is no alternative», et c’est exactement ce que dit monsieur Attal, qu’il n’y a rien à faire à part lui.»

Acte 4 - Faure mis en difficulté sur la «CSG progressive»
S’il s’en sort sans trop d’encombres sur l’augmentation du salaire minimum, Faure est pris en sandwich sur la «CSG progressive» inscrite dans le programme du NFP. Et à du mal à s’en dépêtrer… Le Premier ministre attaque son ancien camarade au PS sur la conséquence que pourrait avoir cette mesure sur les retraités. Le socialiste laisse le chef du gouvernement lancer en l’air le nom d’un simulateur en ligne, «MaretraireNupes.fr». «Vous mettez votre montant de retraite et vous voyez de combien votre CSG va augmenter et combien ça vous fera en moins de retraite», explique Attal. Le schmilblick a été concocté avec un amendement socialiste déposé sur les précédents budgets et non avec le programme du NFP. «A l’époque vous étiez de gauche vous étiez pour», se débat Faure. Le Premier ministre avance que les retraités ayant 1 200 euros de retraite par mois seront touchés. Vraiment ? «La progressivité de l’impôt c’est une mesure de justice», répond Faure, tortillé sur le sujet. Les petits retraités seront-ils affectés par la mesure ? Faure : «Pour un petit retraité, ça ne coûtera rien du tout, pour un riche retraité ça coûtera davantage.» Et le socialiste de dénoncer le «simulateur truqué» d’Attal, avant de conclure : «L’injustice, ils ne connaissent pas.»

Acte 5 - Cinq minutes (pas plus) sur l’environnement
Olivier Faure a beau estimer qu’il s’agit là - spéciale dédicace aux écolos - de «l’affaire du siècle» - la question du climat occupe une toute partie de ce débat. Pris en étau entre les attaques de Bardella et Attal, notamment sur la question du mix énergétique de la France et des divergences entre forces de gauche sur le nucléaire, le premier secrétaire du PS tente une prise de judo : «si vous êtes aussi offensifs, c’est parce que nous sommes les seuls à proposer un changement de cap, alors que vous n’avez pas grand-chose à proposer.» Alors que l’extrême droite propose un moratoire sur l’éolien et revendique de tout miser sur le nucléaire, et que le camp présidentiel n’a cessé de dire que les écologistes et la France insoumise sont pour un arrêt des centrales, le socialiste tente à nouveau de rétablir la vérité. S’il est vrai que si les communistes et les socialistes se prononcent pour une relance de l’atome, contrairement à leurs partenaires de gauche, «personne à gauche ne propose de fermer une centrale nucléaire tant que nous n’avons pas la capacité d’être souverain dans notre production d’énergie», comme l’affirme Olivier Faure.

Acte 6 - Bardella en difficulté sur les binationaux
Au tour du jeune frontiste d’être acculé. Interrogé sur la proposition du RN d’interdire aux binationaux l’accès aux emplois publics «extrêmement sensibles», Bardella botte d’abord en touche, martelant sa volonté de «réduire sensiblement l’immigration» et d’en finir avec le droit du sol. «Notre pays ne peut plus continuer à accueillir plusieurs centaines de milliers de personnes par an […] On cherche à faire peur.» Et d’affirmer que l’immigration, «c’est le seul sujet qui ne divise pas les Français», tout en osant : «Il y a intérêt à jouer sur les peurs sur ce sujet.» En réponse, Olivier Faure renvoie le candidat d’extrême droite à une proposition de loi constitutionnelle déposée en début d’année par son parti en ce sens. «Maintenant, vous faites même le tri entre les Français, fustige le candidat du Nouveau front Populaire, vous revenez en arrière sur des siècles d’histoire de France. […] Vous allez fabriquer des étrangers en France.» Agacé, Bardella reprend le gimmick de Zemmour : «Ben voyons !» balance-t-il à la figure du socialiste qui ne le lâche pas sur les valeurs. Le président du RN s’agace, élude, : «Vous avez un petit rictus, vous savez très bien que c’est du cinéma !» Faure ne sourit pas. Bardella si. «Ça n’est pas du cinéma M. Bardella», renvoie le socialiste. «Jean Moulin est de retour», se moque Bardella. Juste avant, Faure et Bardella s’étaient déjà écharpés. Le second dénonçant «l’anarchie migratoire». «Vous en avez bénéficié, de l’anarchie migratoire, avait répondu le premier. Rappelez-vous de l’époque où on disait à l’entrée des bistrots ‘Interdit aux chiens et aux Italiens’. Vous devriez avoir la mémoire de ce pays.»

Acte 7 - Sécurité et Education, le retour de l’«ordre»
Rare bon point décerné par Olivier Faure à Gabriel Attal : interrogé sur les moyens d’action contre le narcotrafic, le socialiste estime que «la guerre est devant nous». «Il ne faut pas simplement s’attaquer aux tentacules de la pieuvre, mais aussi à la tête, lance le premier secrétaire. Il faut mobiliser un ensemble qui doit être aussi impressionnant que celui dont ils [les têtes pensantes du trafic] disposent. Je remarque qu’à Marseille, des choses ont été faites par ce gouvernement. Quand on met un procureur, quand on fait en sorte qu’il y ait des juges d’instruction, qu’on met en relation des services de renseignement, la police scientifique, on arrive parfois à commencer à démanteler ces réseaux.» Sur l’éducation, Bardella déroule ses propositions conservatrices : uniforme, suspension des allocations familiales ou des bourses en cas de perturbation des cours, mais également «sobriété numérique» avec l’interdiction du téléphone portable au lycée (c’est déjà le cas aujourd’hui à l’école et au collège). Il promet qu’avec lui à Matignon, ça filera droit… sans s’appesantir sur le plus gros choc que celui-ci créerait : la fin du collège unique, avec une orientation vers la voie professionnelle dès les premières années dans le secondaire. Faure, lui, insiste sur la gratuité des fournitures scolaires.

Acte 8 - Femmes, handicap… Retour au calme ?
On a cru à un moment plus tranquille dans ce débat intense. Mais non… Lorsque le sujet du handicap est lancé, Attal attaque Bardella. Après avoir évoqué une meilleure prise en charge des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée, le Premier ministre se tourne vers son adversaire du RN et son programme : «J’ai fait Contrôle-F [la fonction recherche dans un texte, ndlr], le mot handicap n’apparaît pas une seule fois !» Riposte sexiste de Bardella : «C’est pas un sujet - si je puis me permettre - qui mérite qu’on se crêpe le chignon.» Il tente de s’en tirer en évoquant les «nombreux amendements» votés par les députés RN sur le handicap au cours de la dernière législature puis tente de convaincre - sans rire - qu’il sera le «Premier ministre des droits des femmes». Après avoir rapidement salué le bilan de Marlène Schiappa (pourtant très contesté par les associations de terrain), le candidat d’extrême droite a ensuite évoqué ces «millions de femmes qui ont peur pour leur liberté et leur sécurité quand elles sortent dans l’espace public, qui changent de trottoir pour ne pas être harcelées». Evidemment, les responsables sont - encore - les «étrangers», qui seraient les auteurs majoritaires de ces infractions, selon une supposée statistique du ministère de l’Intérieur. Faure sort un autre chiffre que l’extrême droite ne veut pas voir : «9 viols sur 10 sont commis par un proche.» Le patron du PS lie ensuite les propositions économiques du Nouveau Front populaire à cette question des droits des femmes : «quand nous parlons du Smic, du minimum vieillesse, nous parlons d’abord des femmes, parce que c’est d’abord elles qui ont les salaires et les retraites les plus bas.»

Acte 9 - L’homophobie ? Encore la faute des étrangers pour Bardella
Après Attal qui rappelle avoir «vécu» l’homophobie, le jeune chef du RN promet de ne pas revenir sur les droits des homosexuels - le RN était pourtant contre le mariage pour tous et l’accès à la PMA pour les femmes lesbiennes - et se lance dans une tirade en défense des personnes homosexuelles : «La crainte de s’assumer, c’est un fait, elle existe.» Mais… illico, le frontiste parle des «quartiers où il ne fait bon d’être ni Juif, ni homosexuel, ni une femme». Il fait - forcément - le lien une fois de plus avec l’immigration : «Parce qu’on a fait venir sur le sol Français des gens qui rejettent toute forme de différences.» Faure lui tombe dessus : «Quel que soit le sujet, vous ramènerez toujours l’immigration.» Attal acquiesce. Bardella lance, toujours ce même sourire en coin, un : «Détendez-vous…» «Pardon, ça me tient à cœur moi ce sujet», lui renvoie le Premier ministre. «Vous n’avez pas le monopole du cœur», réplique Bardella, reprenant mécaniquement et sans vergogne la formule qu’avait lancée Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand lors du débat d’entre deux tours en mai 1974. Avant l’échange, Faure avait rendu hommage à Attal, «premier Premier ministre à assumer publiquement son homosexualité, devenant un modèle pour beaucoup de jeunes, et ça, c’était très bien». Mais c’était pour mieux cibler ensuite le président de la République, qui la semaine dernière lors d’un déplacement sur l’île de Sein, s’est permis de dénoncer le programme du Nouveau Front populaire devant un groupe de personnes âgées. «Avec des propositions ubuesques, comme le changement de sexe en mairie», s’était gaussé Emmanuel Macron. «La transphobie est aussi un sujet important, et je regrette que le chef de l’État ait considéré qu’on puisse en faire un sujet de blague. Parce que l’homophobie et la transphobie reviennent en force, comme en Hongrie», avait dénoncé Faure.


Acte 10 - Bardella le jure : le RN n’incite pas à la «haine» (sans blague)
S’il y a des actes racistes et des agressions xénophobes c’est la faute aux… insoumis. Lorsque Jordan Bardella est interrogé sur les messages racistes adressés aux journalistes Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli, journalistes à France Télévisions, Jordan Bardella ose : «Je serai absolument intraitable» à l’égard des «messages de haine, de racisme et d’antisémitisme». Le président du RN préfère davantage pointer du doigt le Nouveau Front populaire, et notamment les insoumis qui selon lui «alimentent un antisémitisme d’atmosphère». Attal le renvoie une seconde fois aux propos messages xénophobes et complotistes postés ou partagés par des dizaines de candidats. Merci Libé.


https://www.liberation.fr/politique/ele ... ESBL43XIE/
à quoi servent vos copiés sans fin que personne ne lira
cela ne changera pas le scrutinT
trois électeurs sur quatre sûrs de leur vote
le quatrième n'ose pas le dire :hehe:
. Le bloc du Rassemblement national (RN), auquel il faut ajouter la force d'appoint chapeautée par Éric Ciotti, recueille 36% des intentions de vote. Cette force mêlant droite et extrême droite caracole loin devant le Nouveau Front populaire (NFP) de la gauche, crédité de 27,5% des voix, et la majorité macroniste sortante, qui plafonne à 20%.
la forte participation fera que ceux qui feront plus de 50 % n'auront pas de mal à avoir aussi les 25 % des inscrits et donc seront élus de le premier tour et des électeurs pourront aller à la pêche le 7 juillet car pour eux il n'y aura pas de second tour à aller voter
dans J-2 on saura combien auront été élus des le premier tour
vos copiés/collés sans fins n'ont qu'un éffet "saturer le serveur " :hehe:
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par vivarais »

Corvo a écrit : 28 juin 2024 07:18
vivarais a écrit : 28 juin 2024 07:09

ce qui fait la force nationale "c'est le peuple" contre le peuple on ne peut rien lorsqu'il a décidé majoritairement de manière démocratique
voilà la force nationale contre laquelle vous ne pourrez pas lutter
certains ont cru qu'en donnant des consignes de vote çà marcherait :mdr3: :mdr3: :mdr3:
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... d79d6&ei=8
Trois électeurs sur quatre sûrs de leur vote
Concernant les intentions de vote, les choses ont à peine évolué depuis la dernière vague de consultation d'Elabe. Le bloc du Rassemblement national (RN), auquel il faut ajouter la force d'appoint chapeautée par Éric Ciotti, recueille 36% des intentions de vote. Cette force mêlant droite et extrême droite caracole loin devant le Nouveau Front populaire (NFP) de la gauche, crédité de 27,5% des voix, et la majorité macroniste sortante, qui plafonne à 20%.
Le peuple ? c'est cocasse de la part d'un type qui pour de sombres raisons fiscales a quitté son pays pour aller vivre à l'étranger.
tout comme ceux qui en 1940 ont rejoint la france libre
la france de vichy les traitait de traitres
l'histoire ne fait que se répéter
vous d'un bord et moi de l'autre
mais toute cette tartufferie médiatique ne sert à rien car tous de le premier jour savent pour qui ils allaient voter
ceux qui prétendent le contraire sont comme qui n'osent pas dire qu'ils ne vont pas acheter une chose et disent "on va réfléchir"
vous ne changerez pas d'avis et vous croyez qu'avec votre perpétuelle médisance les autres vont changer d'avis
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par Corvo »

Menteur qu'il dit Bardella à Attal. Ben voyons !
Long mais édifiant.

ABBC3_SPOILER_SHOW


L'une d'eux, Françoise Billaud, a partagé sur Facebook un hommage à Philippe Pétain et à l’abbé Perrot, figure locale de la collaboration

Malgré une tentative apparente de normaliser ses rangs, le Rassemblement national (RN) reste confronté à des controverses liées à des dérapages racistes, antisémites et homophobes de la part de certains de ses candidats, alors que le premier tour des élections législatives anticipées aura lieu dimanche 30 juin.

Le mercredi 19 juin, en une journée, le RN et son nouvel allié Eric Ciotti ont été contraints de retirer leur investiture à deux de leurs candidats après la révélation de messages antisémites, racistes ou encore homophobes sur les réseaux sociaux. Le lendemain, un troisième candidat a également été remercié pour les mêmes motifs.

Mais, retournement de situation, l’un des candidats en question, Joseph Martin, candidat aux législatives dans le Morbihan sous l’étiquette du Rassemblement national, a finalement été réinvesti par une commission interne au parti malgré la controverse suscitée par des anciens propos sur les réseaux sociaux.

En octobre 2018, sur X, Martin avait écrit que « le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah », en référence à la mort de Robert Faurisson, une figure négationniste notoire. Cette déclaration avait été mal interprétée selon lui par le journal Libération comme étant antisémite, alors que Martin expliquait que son tweet faisait allusion à une possible fuite de gaz liée à la mort de Faurisson. Lors d’une interview avec l’AFP, Martin s’était défendu en affirmant qu’il n’était aucunement antisémite et qu’il s’était exprimé il y a longtemps sur les réseaux sociaux contre la collaboration et le maréchal Pétain.

Malgré la spécificité du cas de Joseph Martin, dont les propos controversés ont été clarifiés et justifiés selon ses explications, plusieurs autres candidats aux positions problématiques demeurent officiellement en lice sous les couleurs du RN pour ces élections.

Françoise Billaud
Candidate dans la première circonscription des Côtes-d’Armor, Françoise Billaud a partagé un hommage à Philippe Pétain sur sa page Facebook, ainsi qu’à l’abbé Perrot, figure locale de la collaboration. La publication montrait la tombe de Pétain, avec la légende « 23 juillet 1951, mort en détention de Philippe Pétain, Maréchal de France ». Fin mai, elle avait aussi relayé une image suggérant de soutenir « l’hétérosexualité pendant qu’elle est encore légale ». C’est la deuxième fois qu’elle se présente sous la bannière du RN dans cette circonscription, accompagnée d’Aurélien Métayer comme suppléant.

Agnès Pageard
Représentante du RN à Paris depuis 2017, Agnès Pageard a multiplié les propos complotistes, xénophobes et antisémites sur les réseaux sociaux. En février 2021, elle invitait sur son compte à « relire Henry Coston » (1910-2001), collaborateur notoire promouvant l’antisémitisme et l’antimaçonnisme. Pageard a également soutenu Cassandre Fristot, enseignante et ancienne membre du RN, condamnée en 2021 pour des gestes antisémites lors d’une manifestation contre le pass sanitaire.

Sophie Dumont
Candidate dans la quatrième circonscription de Côte d’Or, Sophie Dumont a, sur les réseaux sociaux, attaqué le parti Reconquête de manière insinuante : « Le petit geste qui trahit l’origine des fonds qui alimentent Reconquête », a-t-elle écrit en réaction à une prise de position favorable à l’abattage rituel musulman et juif. Dumont a également relayé des théories complotistes, allant jusqu’à prétendre que la première dame Brigitte Macron serait un homme et que l’Ukraine serait « le plus grand fournisseur d’enfants pour les réseaux pédophiles ».

Frédéric Boccaletti
Le député français et membre du parti d’extrême droite Rassemblement national (RN) Frédéric Boccaletti (G) prononçant un discours lors d’une séance de questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale française, le 24 octobre 2023.
Député RN sortant et réinvesti dans le Var, l’homme a fondé, en 1997, une librairie spécialisée dans les ouvrages d’extrême droite. Le nom de l’ancienne boutique, « Anthinéa », faisait référence à un livre de l’écrivain antisémite Charles Maurras (1868-1952). Frédéric Boccaletti a aussi été condamné en 2000 à un an de prison pour « violences avec armes » lors de collages d’affiches pour le parti de Bruno Mégret, dissident du Front national, l’ancêtre du RN.

Pas mal de candidats pro-Russie
En outre, le RN présente aussi des aspirants députés considérés comme favorables au Kremlin : dans le Cher, l’avocat de 33 ans Pierre Gentillet, chroniqueur sur CNews, est proche de Thierry Mariani – lui-même réélu eurodéputé il y a dix jours – et de son association Dialogue franco-russe. Après l’annexion de la Crimée, M. Gentillet a fondé en 2015 le « cercle Pouchkine », plateforme destinée à rapprocher la Russie et la France. Mais avec la guerre en Ukraine, la « donne a changé », a-t-il souligné à l’AFP, tout en contestant les « sanctions contre la Russie qui pénalisent les Français » et les discours « va-t-en guerre ». M. Gentillet s’est rendu aussi plusieurs fois en Syrie, notamment en 2016 pour une rencontre avec le président Bachar al-Assad, aux côtés de Thierry Mariani et de l’ancien président du Front national de la jeunesse, Julien Rochedy.

Dans le même registre, le RN soutient le maire LR de Maisons-Laffitte Jacques Myard dans les Yvelines. Habitué aux polémiques lors de ses déplacements en Crimée ou en Syrie, l’ancien député a critiqué dans une tribune les sanctions contre Moscou, assurant que « Poutine n’est pas le seul fauteur et seul responsable de cette guerre ». Dans le Val-d’Oise, Sébastien Meurant, ex-sénateur LR passé un temps chez Eric Zemmour, a été mis en cause pour avoir organisé au Sénat une « réunion » avec des parlementaires de tous bords sur le conflit ukrainien, qui s’était révélée être diffusée en direct sur une chaîne ukrainienne pro-russe.

Un autre candidat, Jonathan Rivière, qui se présente à La Réunion, a partagé plusieurs vidéos complotistes sur Facebook, pour dire que l’homme n’a « jamais marché sur la Lune » ou interroger le rôle de la CIA dans les attentats du 11 septembre 2001.

Des parcours sinueux
D’autres candidats ont eu des parcours très… sinueux. Membre du PS, du Parti radical, de l’UMP, « sarkozyste » de gauche, membre de cabinets ministériels sous les gouvernements Chirac, Rocard et Raffarin, candidat sur une liste UMP aux municipales à Paris en 2008 avant de soutenir la socialiste Anne Hidalgo pour la mairie en 2014… C’est finalement avec l’étiquette RN que Thierry Coudert briguera la troisième circonscription de la Côte-d’Or. De même, la médiatique cheffe cuisinière Babeth de Rozières, qui a tour à tour soutenu Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Emmanuel Macron puis Eric Ciotti, est candidate dans les Yvelines. L’ancien syndicaliste CFDT et FO Frédéric Weber, l’un des hérauts de la lutte pour le maintien des hauts fourneaux d’Arcelor Mittal, a été investi en Meurthe-et-Moselle. Une ancienne députée macroniste, Typhanie Degois, retente sa chance, cette fois sous les couleurs lepénistes, toujours dans la première circonscription de la Savoie.

Tous ces faits compromettent quelque peu les efforts de Marine Le Pen et de Jordan Bardella pour repositionner le RN sur l’échiquier politique, malgré les tentatives de normalisation du parti. La persistance de tels comportements et discours suscite une interrogation sur la capacité du RN à convaincre l’opinion publique de sa réelle transformation


https://fr.timesofisrael.com/les-candid ... plotistes/

Et ça n'est pas Libération qui l'écrit.
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Corvo
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par Corvo »

vivarais a écrit : 28 juin 2024 07:31
Corvo a écrit : 28 juin 2024 07:18

Le peuple ? c'est cocasse de la part d'un type qui pour de sombres raisons fiscales a quitté son pays pour aller vivre à l'étranger.
tout comme ceux qui en 1940 ont rejoint la france libre
la france de vichy les traitait de traitres
l'histoire ne fait que se répéter
vous d'un bord et moi de l'autre
mais toute cette tartufferie médiatique ne sert à rien car tous de le premier jour savent pour qui ils allaient voter
ceux qui prétendent le contraire sont comme qui n'osent pas dire qu'ils ne vont pas acheter une chose et disent "on va réfléchir"
vous ne changerez pas d'avis et vous croyez qu'avec votre perpétuelle médisance les autres vont changer d'avis
Heureusement pour le FN/RN que bon nombre de ses électeurs qui ne souhaitent qu'une chose virer Macron ne s'intéressent ni à l'histoire de ce parti ni au programme de celles et ceux pour lesquels ils votent.
Si suite aux législatives le RN arrive au pouvoir en 2027 après une "expérience" de trois ans le miroir aux alouettes sera brisé et le RN congédié. Finalement ça n'est pas si mal joué de la part de Macron. :super:
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par UBUROI »

vivarais a écrit : 28 juin 2024 07:19
Corvo a écrit : 28 juin 2024 07:04 Voilà qui est fort bien résumé.

Compte rendu
Débat des législatives : les 10 moments forts entre Faure, Attal et Bardella sur France 2

Les enquêtes de «Libération» en détonateur, échanges tendus sur la CSG, l’immigration et l’homophobie : on vous résume les échanges de ce jeudi 27 juin entre Jordan Bardella, Gabriel Attal et Olivier Faure.

Acte 1 - «Allez lire les articles de Libération !»
Merci Libé. Les trois représentants des trois principales forces dans ces législatives ont démarré depuis à peine une dizaine de minutes que le Premier ministre redécouvre son abonnement à Libération. Sans citer dans un premier temps notre journal, Gabriel Attal égrène les candidats du Rassemblement national repérés par nos journalistes pour leurs propos ou partages xénophobes, antisémites ou complotistes (ici, ici, ici et ici) «Monsieur Bardella ne peut pas se présenter ici comme l’homme de l’apaisement», lance le chef du gouvernement, rappelant également l’interpellation du fils d’un ancien cadre du RN après une agression homophobe : «Vivement dans trois semaines, on pourra casser du PD autant qu’on veut», avait déclaré l’un de ses comparses. Attal souligne les «pulsions de haine, de discrimination qui se sentent libérés» avec la montée du parti de Marine Le Pen. «Vous êtes le premier menteur de France», lui renvoie Bardella. Riposte d’Attal : «Allez lire les articles de Libération !» Le président du RN balance que l’un de ses candidats mis en cause a «porté plainte en diffamation» contre nous. Faux. Le candidat mis en cause - Joseph Martin, dans le Morbihan - a effectivement affirmé à l’AFP qu’il comptait attaquer notre journal - après avoir échangé la veille avec un de nos journalistes dans un ton beaucoup plus courtois - mais nous n’avons toujours rien reçu… Faure tente ensuite de sortir gagnant du duel en utilisant son temps de parole : «Ce que vous avez là, ce n’est pas un duel mais un duo qui fonctionne depuis des années.» Attal tente de le couper : «Vous êtes Premier ministre mais dans un débat on écoute aussi les autres.» ça part bien…

Acte 2 - Sur les armées, Attal accuse Bardella de préparer la «dispute» avec Macron
Seul moment de ce débat consacré à l’international, le Premier ministre tente d’exploiter un faux pas de Marine Le Pen, qui a jugé «honorifique» dans une interview au Télégramme le titre de «chef des armées» du président de la République. Un affaiblissement de la «chaîne de commandement» en cas de cohabitation, accuse-t-il. «Il y aurait une forme de dispute entre le Premier ministre et le Président», juge Attal, regrettant «un message très grave pour la sécurité des Français». Bardella tente une pirouette - «je ne suis pas venu faire un combat de boue avec le Premier ministre» - s’en remettant à «la Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution». A savoir que le gouvernement «dispose» de la force armée et que le Premier ministre est «responsable de la défense nationale». Il assure qu’il s’opposera à l’envoi de soldats français et de missiles longues portées en Ukraine, par souci «d’éviter une escalade avec la Russie». Bardella s’ingénie à ne pas répondre à Attal sur le sens du mot «honorifique». «Je ne suis pas venu répondre aux questions du Premier ministre», esquive-t-il. «Comme toujours, quand vous êtes mis en difficulté, vous changez de sujet», conclut Attal.


Acte 3 - Bataille sur l’augmentation du Smic
Passage sur le pouvoir d’achat. Bardella reprend la baisse de la TVA sur les produits énergétiques, dernière promesse présentée comme «sociale» encore présente dans le programme du RN. «On a un niveau de taxes trop élevé» en France, débute Bardella. Le patron du RN cite les taxes sur les carburants. Et ressort l’une des propositions phares du programme mariniste pour les législatives : la baisse de TVA de 20 % à 5,5 % sur l’électricité, le fioul ou le carburant. «C’est immédiatement du pouvoir d’achat que je rends», vend Bardella, passant un peu vite sur les marges que risquent de se prendre les industriels, comme lorsque l’Etat a baissé la TVA sur la restauration. Sur les salaires, le chef de file de l’extrême droite s’oppose à la proposition de la gauche d’augmenter le Smic à 1600 euros : «Quand vous augmentez le Smic, vous augmentez les charges.» Et préfère «libérer la possibilité pour les entreprises d’augmenter les salaires jusqu’à 10 %» en exonérant les patrons de cotisations sociales. Pour Bardella, désormais soucieux de cajoler le patronat, «c’est chiffré, c’est sérieux, c’est réaliste». Olivier Faure défend, lui, la revalorisation du Smic inscrite dans le programme du Nouveau Front populaire. «Nous, on veut augmenter le Smic de 14 %. C’est impossible de vivre avec le Smic. Est-ce que vous avez déjà vécu avec le SMIC, vous ?» lance-t-il aux deux jeunes premiers qui lui font face. «C’est 60 % des femmes qui sont au SMIC, il faut faire en sorte qu’elles vivent mieux», insiste le patron des socialistes. Attaqué par Attal sur sa volonté d’augmenter les impôts, Faure se rebiffe : «Ce que je veux c’est que les super riches paient plus d’impôts, la politique ce n’est pas l’impuissance. Margaret Thatcher disait «there is no alternative», et c’est exactement ce que dit monsieur Attal, qu’il n’y a rien à faire à part lui.»

Acte 4 - Faure mis en difficulté sur la «CSG progressive»
S’il s’en sort sans trop d’encombres sur l’augmentation du salaire minimum, Faure est pris en sandwich sur la «CSG progressive» inscrite dans le programme du NFP. Et à du mal à s’en dépêtrer… Le Premier ministre attaque son ancien camarade au PS sur la conséquence que pourrait avoir cette mesure sur les retraités. Le socialiste laisse le chef du gouvernement lancer en l’air le nom d’un simulateur en ligne, «MaretraireNupes.fr». «Vous mettez votre montant de retraite et vous voyez de combien votre CSG va augmenter et combien ça vous fera en moins de retraite», explique Attal. Le schmilblick a été concocté avec un amendement socialiste déposé sur les précédents budgets et non avec le programme du NFP. «A l’époque vous étiez de gauche vous étiez pour», se débat Faure. Le Premier ministre avance que les retraités ayant 1 200 euros de retraite par mois seront touchés. Vraiment ? «La progressivité de l’impôt c’est une mesure de justice», répond Faure, tortillé sur le sujet. Les petits retraités seront-ils affectés par la mesure ? Faure : «Pour un petit retraité, ça ne coûtera rien du tout, pour un riche retraité ça coûtera davantage.» Et le socialiste de dénoncer le «simulateur truqué» d’Attal, avant de conclure : «L’injustice, ils ne connaissent pas.»

Acte 5 - Cinq minutes (pas plus) sur l’environnement
Olivier Faure a beau estimer qu’il s’agit là - spéciale dédicace aux écolos - de «l’affaire du siècle» - la question du climat occupe une toute partie de ce débat. Pris en étau entre les attaques de Bardella et Attal, notamment sur la question du mix énergétique de la France et des divergences entre forces de gauche sur le nucléaire, le premier secrétaire du PS tente une prise de judo : «si vous êtes aussi offensifs, c’est parce que nous sommes les seuls à proposer un changement de cap, alors que vous n’avez pas grand-chose à proposer.» Alors que l’extrême droite propose un moratoire sur l’éolien et revendique de tout miser sur le nucléaire, et que le camp présidentiel n’a cessé de dire que les écologistes et la France insoumise sont pour un arrêt des centrales, le socialiste tente à nouveau de rétablir la vérité. S’il est vrai que si les communistes et les socialistes se prononcent pour une relance de l’atome, contrairement à leurs partenaires de gauche, «personne à gauche ne propose de fermer une centrale nucléaire tant que nous n’avons pas la capacité d’être souverain dans notre production d’énergie», comme l’affirme Olivier Faure.

Acte 6 - Bardella en difficulté sur les binationaux
Au tour du jeune frontiste d’être acculé. Interrogé sur la proposition du RN d’interdire aux binationaux l’accès aux emplois publics «extrêmement sensibles», Bardella botte d’abord en touche, martelant sa volonté de «réduire sensiblement l’immigration» et d’en finir avec le droit du sol. «Notre pays ne peut plus continuer à accueillir plusieurs centaines de milliers de personnes par an […] On cherche à faire peur.» Et d’affirmer que l’immigration, «c’est le seul sujet qui ne divise pas les Français», tout en osant : «Il y a intérêt à jouer sur les peurs sur ce sujet.» En réponse, Olivier Faure renvoie le candidat d’extrême droite à une proposition de loi constitutionnelle déposée en début d’année par son parti en ce sens. «Maintenant, vous faites même le tri entre les Français, fustige le candidat du Nouveau front Populaire, vous revenez en arrière sur des siècles d’histoire de France. […] Vous allez fabriquer des étrangers en France.» Agacé, Bardella reprend le gimmick de Zemmour : «Ben voyons !» balance-t-il à la figure du socialiste qui ne le lâche pas sur les valeurs. Le président du RN s’agace, élude, : «Vous avez un petit rictus, vous savez très bien que c’est du cinéma !» Faure ne sourit pas. Bardella si. «Ça n’est pas du cinéma M. Bardella», renvoie le socialiste. «Jean Moulin est de retour», se moque Bardella. Juste avant, Faure et Bardella s’étaient déjà écharpés. Le second dénonçant «l’anarchie migratoire». «Vous en avez bénéficié, de l’anarchie migratoire, avait répondu le premier. Rappelez-vous de l’époque où on disait à l’entrée des bistrots ‘Interdit aux chiens et aux Italiens’. Vous devriez avoir la mémoire de ce pays.»

Acte 7 - Sécurité et Education, le retour de l’«ordre»
Rare bon point décerné par Olivier Faure à Gabriel Attal : interrogé sur les moyens d’action contre le narcotrafic, le socialiste estime que «la guerre est devant nous». «Il ne faut pas simplement s’attaquer aux tentacules de la pieuvre, mais aussi à la tête, lance le premier secrétaire. Il faut mobiliser un ensemble qui doit être aussi impressionnant que celui dont ils [les têtes pensantes du trafic] disposent. Je remarque qu’à Marseille, des choses ont été faites par ce gouvernement. Quand on met un procureur, quand on fait en sorte qu’il y ait des juges d’instruction, qu’on met en relation des services de renseignement, la police scientifique, on arrive parfois à commencer à démanteler ces réseaux.» Sur l’éducation, Bardella déroule ses propositions conservatrices : uniforme, suspension des allocations familiales ou des bourses en cas de perturbation des cours, mais également «sobriété numérique» avec l’interdiction du téléphone portable au lycée (c’est déjà le cas aujourd’hui à l’école et au collège). Il promet qu’avec lui à Matignon, ça filera droit… sans s’appesantir sur le plus gros choc que celui-ci créerait : la fin du collège unique, avec une orientation vers la voie professionnelle dès les premières années dans le secondaire. Faure, lui, insiste sur la gratuité des fournitures scolaires.

Acte 8 - Femmes, handicap… Retour au calme ?
On a cru à un moment plus tranquille dans ce débat intense. Mais non… Lorsque le sujet du handicap est lancé, Attal attaque Bardella. Après avoir évoqué une meilleure prise en charge des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée, le Premier ministre se tourne vers son adversaire du RN et son programme : «J’ai fait Contrôle-F [la fonction recherche dans un texte, ndlr], le mot handicap n’apparaît pas une seule fois !» Riposte sexiste de Bardella : «C’est pas un sujet - si je puis me permettre - qui mérite qu’on se crêpe le chignon.» Il tente de s’en tirer en évoquant les «nombreux amendements» votés par les députés RN sur le handicap au cours de la dernière législature puis tente de convaincre - sans rire - qu’il sera le «Premier ministre des droits des femmes». Après avoir rapidement salué le bilan de Marlène Schiappa (pourtant très contesté par les associations de terrain), le candidat d’extrême droite a ensuite évoqué ces «millions de femmes qui ont peur pour leur liberté et leur sécurité quand elles sortent dans l’espace public, qui changent de trottoir pour ne pas être harcelées». Evidemment, les responsables sont - encore - les «étrangers», qui seraient les auteurs majoritaires de ces infractions, selon une supposée statistique du ministère de l’Intérieur. Faure sort un autre chiffre que l’extrême droite ne veut pas voir : «9 viols sur 10 sont commis par un proche.» Le patron du PS lie ensuite les propositions économiques du Nouveau Front populaire à cette question des droits des femmes : «quand nous parlons du Smic, du minimum vieillesse, nous parlons d’abord des femmes, parce que c’est d’abord elles qui ont les salaires et les retraites les plus bas.»

Acte 9 - L’homophobie ? Encore la faute des étrangers pour Bardella
Après Attal qui rappelle avoir «vécu» l’homophobie, le jeune chef du RN promet de ne pas revenir sur les droits des homosexuels - le RN était pourtant contre le mariage pour tous et l’accès à la PMA pour les femmes lesbiennes - et se lance dans une tirade en défense des personnes homosexuelles : «La crainte de s’assumer, c’est un fait, elle existe.» Mais… illico, le frontiste parle des «quartiers où il ne fait bon d’être ni Juif, ni homosexuel, ni une femme». Il fait - forcément - le lien une fois de plus avec l’immigration : «Parce qu’on a fait venir sur le sol Français des gens qui rejettent toute forme de différences.» Faure lui tombe dessus : «Quel que soit le sujet, vous ramènerez toujours l’immigration.» Attal acquiesce. Bardella lance, toujours ce même sourire en coin, un : «Détendez-vous…» «Pardon, ça me tient à cœur moi ce sujet», lui renvoie le Premier ministre. «Vous n’avez pas le monopole du cœur», réplique Bardella, reprenant mécaniquement et sans vergogne la formule qu’avait lancée Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand lors du débat d’entre deux tours en mai 1974. Avant l’échange, Faure avait rendu hommage à Attal, «premier Premier ministre à assumer publiquement son homosexualité, devenant un modèle pour beaucoup de jeunes, et ça, c’était très bien». Mais c’était pour mieux cibler ensuite le président de la République, qui la semaine dernière lors d’un déplacement sur l’île de Sein, s’est permis de dénoncer le programme du Nouveau Front populaire devant un groupe de personnes âgées. «Avec des propositions ubuesques, comme le changement de sexe en mairie», s’était gaussé Emmanuel Macron. «La transphobie est aussi un sujet important, et je regrette que le chef de l’État ait considéré qu’on puisse en faire un sujet de blague. Parce que l’homophobie et la transphobie reviennent en force, comme en Hongrie», avait dénoncé Faure.


Acte 10 - Bardella le jure : le RN n’incite pas à la «haine» (sans blague)
S’il y a des actes racistes et des agressions xénophobes c’est la faute aux… insoumis. Lorsque Jordan Bardella est interrogé sur les messages racistes adressés aux journalistes Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli, journalistes à France Télévisions, Jordan Bardella ose : «Je serai absolument intraitable» à l’égard des «messages de haine, de racisme et d’antisémitisme». Le président du RN préfère davantage pointer du doigt le Nouveau Front populaire, et notamment les insoumis qui selon lui «alimentent un antisémitisme d’atmosphère». Attal le renvoie une seconde fois aux propos messages xénophobes et complotistes postés ou partagés par des dizaines de candidats. Merci Libé.

https://www.liberation.fr/politique/ele ... ESBL43XIE/
à quoi servent vos copiés sans fin que personne ne lira
cela ne changera pas le scrutinT
trois électeurs sur quatre sûrs de leur vote
le quatrième n'ose pas le dire :hehe:
. Le bloc du Rassemblement national (RN), auquel il faut ajouter la force d'appoint chapeautée par Éric Ciotti, recueille 36% des intentions de vote. Cette force mêlant droite et extrême droite caracole loin devant le Nouveau Front populaire (NFP) de la gauche, crédité de 27,5% des voix, et la majorité macroniste sortante, qui plafonne à 20%.
la forte participation fera que ceux qui feront plus de 50 % n'auront pas de mal à avoir aussi les 25 % des inscrits et donc seront élus de le premier tour et des électeurs pourront aller à la pêche le 7 juillet car pour eux il n'y aura pas de second tour à aller voter
dans J-2 on saura combien auront été élus des le premier tour
vos copiés/collés sans fins n'ont qu'un éffet "saturer le serveur " :hehe:
Ben voyons Vivarais, à quoi sert un forum? A dire, contester, argumenter et rappeler les vérités...qui rediabolisent le RN comme dans l'attaque de M.Attal contre le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie et les relents de nazisme au RN.
Toi, tu voudrais, après la suppression des syndicats dits confédérés à la manière d'un Vichy II, qu'on supprime les lieux de débats ...puisque les débats désservent le RN!
Et ensuite, on mettra les ONG aux fers, comme Médecins du Monde qui fait une tribune contre le RN et sa politique de discrimination sanitaire envers les étrangers, les migrants.

Le RN peut hélas gagner ces élections! Mais attention! la France des 60% de Français qui ne voteront pas RN et LR félons, ne se laissera pas mener au goulag comme le troupeau russe!

Faudra améliorer le sort de cette populace radicale sans cervelle et sans valeurs républicaines et culturelles, sans ça ... :siffle:
Ef faudra respecter, pour ce faire, les valeurs républicaines inscrites dans le "bloc de constitutionnalité" sans ça... :siffle:

On peut compter sur un renouveau des forces progressistes, d'ici 2027.

Ce serait marrant d'être dans l'opposition! :super: Chacun son tour! Et Bardella ne fera pas le poids
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coincetabulle
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Re: #3: Elections législatives 2024 : les alliances, les débats, le cirque continue

Message par coincetabulle »

Corvo a écrit : 28 juin 2024 06:52
Victor a écrit : 27 juin 2024 20:07
Peut-être que le 7 juillet on va devoir retrouver l'habitude des lettres anonymes ?
Peut-être que je devrais moi-même m'y mettre ?
Pour écrire à qui de droit que des Corvo ne sont pas pleinement satisfaits de l'arrivée au pouvoir d'une force nationale prônant un redressement national dans le respect de nos valeurs judéo-chrétiennes doublement millénaires ? :siffle: :ange:
Vous parlez de quelle force nationale ?.. 8|
moi j'aimerais savoir de quelles valeurs il parle. j'ai beau chercher, je ne trouve aucune définition au terme "valeurs judéo-chrétiennes".
en dehors du prétexte pour justifier sa xénophobie non assumée bien sur.
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
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