Je parie que l'étudiante n'a pas pensé à mal en remettant son voile dans l'enceinte. Parfois, on fait des gestes machinalement, sans arrière-pensée et perdu dans ses réflexions ou tout en discutant avec son voisin et ses amis. Il n'y avait aucune volonté de nuire ou d'imposer quoi que ce soit, la preuve : elle n'avait pas le voile lors des cours.papibilou a écrit : ↑10 octobre 2024 13:141 On ne remet pas le voile dans l'enceinte de l'école. L'enseignante était donc en droit ( et même en devoir) d'exiger qu'elle l'ôte.Patchouli38 a écrit : ↑10 octobre 2024 12:34
...elle a remis son voile avant de sortir de l'établissement. là, ou cela devient inacceptable est que cette jeune fille a répondu à l'enseignante par de la violence physique et que l'enseignante a répondu par une autre gifle à l'étudiante.
On condamne l'étudiante pour avoir agressé l'enseignante, ce qui est logique et normal, mais personne ne condamne l'enseignante qui a également usé de violence physique envers l'étudiante !
Alors, on peut bien dire qu'il s'agit d'un acte isolé car l'établissement n'a jamais eu de problème sur l'atteinte à la laïcité.
Le déroulé des faits a simplement été déformé par certains en mal de sensations et prêts à tout à faire le buzz et à hurler à l'islamisme alors que ce n'est absolument pas le cas.
2 quel que soit le motif personne n'a le droit de frapper. Moins encore lorsqu'il s'agit d'une enseignante.
3 c'est un acte isolé, oui, mais quand ces actes isolés se multiplient, ils finissent par alerter sur une problématique qui a été soulignée dans d'autres fils. On peut se consoler en disant que ce n'est pas généralisé mais faut-il vraiment attendre que ce le soit pour agir ? Et ne dîtes pas que je hurle à l'islamisme.
Oui dans ce genre de faits, il s'agit bien d'un acte isolé. Et certains profitent de ces actes isolés pour faire l'amalgame avec l'islamisme et modifier l'histoire afin qu'elle colle a leur propre vision des faits.
Le principe de laïcité est remis en cause simplement parce que l'étudiante, avant de sortir de l'établissement, avait remis son voile. Donc quand elle le remet, c'est bien parce que ce dernier avait été enlevé lors des cours.
Il est possible que l'enseignante ignorait que l'étudiante s'apprêtait à sortir et pensait que celle-ci remettait volontairement en cause le principe de laïcité.
C'est une affaire établi sur un profond malentendu à mon humble avis.
Après, on ne connaît pas la manière, le ton et les paroles employés par l'enseignante pour provoquer, chez l'étudiante cet accès de violence, inexcusable et condamnable. L'enseignante n'avait pas non plus à répondre par une autre gifle.
Finalement, on n'a pas le déroulé précis des faits, juste les grandes lignes, trop peu pour émettre un quelconque jugement.