.jabar a écrit : ↑13 avril 2020 11:51J'ai du l'expliquer 15 fois mais je suis patient. Lis:gare au gorille a écrit : ↑13 avril 2020 11:39 Et pour toi, le faible nombre de morts et même de gens en détresse respiratoire dans les hôpitaux de Marseille ne signifient rien ?? Alors que partout ailleurs on nous explique les hôpitaux saturés avec des nombres de décès hors normes. A Marseille on observe un calme qui semble assez plat dans les hôpitaux qui observent les prescriptions du professeur décrié, c'est à dire une action préventive sur les gens détectés positifs.
Juste effet du hasard ?
- Les hôpitaux en France ne traitent que les cas les plus graves de patients du covid-19. Les autres restent chez eux.
- L'IHU de Marseille traite tout le monde, dont une majorité de cas bénins.
C'est pourtant pas compliqué à piger non ? Mathématiquement, le taux de mortalité de cet IHU est forcément moindre.
La saturation des hôpitaux est en fonction de l'historique et de la propagation du virus.
Lis attentivement:
Est-il vrai qu'on meurt moins du Covid-19 à Marseille que dans le reste de la France ?
Le nombre de personnes hospitalisées, en réanimation ou décédées, dans les différents départements, reflète avant toute chose l’historique de la propagation de l’épidémie. On ne peut comparer la situation dans le Grand-Est, violemment frappé par l’épidémie depuis de nombreuses semaines, à d’autres régions touchées plus modérément et plus tardivement. Les premiers décès dans les Bouches-du-Rhône ne remontent en effet qu’au 24 mars.
Pour les mêmes raisons, le taux de décès des personnes hospitalisées n’est pas nécessairement un indicateur pertinent de la qualité du suivi des patients.
Les hôpitaux du Grand Est – pour prendre l’exemple de la région la plus durement touchée – qui accueillaient initialement des cas modérés à sévère, se sont rapidement trouvés saturés. Concentrant progressivement les cas graves, il est logique que les taux de décès y soient désormais plus élevés que dans des régions où les hôpitaux accueillent encore des patients Covid+ moins atteints, ou à plus faible risque.
C’est particulièrement vrai dans le cas particulier de l’IHU de Marseille, qui revendique le recensement et la prise en charge de tous les patients détectés porteurs du coronavirus. Cette approche va nécessairement « diluer » les statistiques, en créant une surreprésentation du nombre de patients chez qui les symptômes sont les plus modérés, et dont l’état pourrait s’améliorer sans soin.
Notons qu’à l’heure où nous écrivons, le taux de décès des personnes hospitalisées dans les Bouches-du-Rhône est inférieur à celui de 85 % des autres départements de la métropole. Toutefois, plus d’une dizaine de départements, parmi lesquels les Hautes-Alpes, la Haute-Corse, la Haute-Garonne ou les Ardennes, sont dans une meilleure situation… sans qu’il soit possible d’imputer ce meilleur classement à des stratégies spécifiques ou des approches thérapeutiques particulières.
Faut-il toujours rappeler que corrélation et causalité ne sont pas les mêmes choses.
Merci pour votre sollicitude à m'éviter.
La phrase écrite en rouge montre que certains départements font mieux que Marseille, et c'est vrai.
Mais ce sont des départements "périphériques".
Tandis que les Bouches du Rhône ont une masse d'hospitalisations comparables aux départements les touchés.
J'ai mis en ligne le graphique des mortalités comparées au nombre de patients hospitalisés.
Regardez le et dites moi ce que vous en pensez.