Bonjour Souslic,souslic a écrit : ↑03 juin 2020 08:52Bonjour Lotus ... comme je le prédisais vous n'avez rien compris une fois de plus.lotus95 a écrit : ↑02 juin 2020 23:44
Oui bien sûr Souslic, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Je ne nie pas que dans certains cas de figures, toutes ces techniques soient utiles ... mais là je crois que vous mélangez tout
On n'est pas dans le domaine de l'expérience là, on est dans le cadre d'une étude rétrospective sur des cas déjà hospitalisés, et pour certains, déjà décédés. Toute la nuance est là, il ne s'agit pas de refaire l'histoire, elle a déjà eu lieu et le seul intérêt d'une étude de cette ampleur est de compiler les données et traduire les résultats réels ...
je ne vois pas ce que vient faire la modélisation là dedans, les résultats doivent rester fidèles à la réalité, sans quoi il s'agit bien d'une magouille.
En l'occurrence, on a près de 100 000 dossiers médicaux, a priori réels, avec des données réelles, comme l'âge, l'IMC, les comorbidités, les symptômes à l'admission, le traitement administré et sa posologie, les résultats (décès, complication cardiaque ou guérison)
Je ne vois pas 1 paramètre qui demanderait à être retraité .. où peuvent se trouver les biais quand on a des données réelles ? et qu'est ce qu'on cherche à "débiaiser" puisque les résultats finaux sont déjà connus ?
moi le seul biais que je vois et qui est de taille est dans les données manquantes
Et dans cette étude, quand un dossier était incomplet, au lieu de l'exclure pour ne pas fausser les résultats, on a considéré que la personne n'avait pas de comorbidités ou on lui a attribué des caractéristiques fictives ...
et que dire d'un taux homogène de fumeurs réguliers quel que soit le continent ? idem pour les hypertendus ? idem pour le taux de ceux qui ont eu des antiviraux ?? désolée, mais là on est dans le fantasme, pas dans l'analyse sérieuse
d'ailleurs, les bidouilles sont telles qu'on a ressuscité 30 morts en corrigeant le cas de l'Australie, c'est dire ...
Bref, c'est bien beau de se gargariser de compétences en statistiques, mais encore faut t-il distinguer les cas de figures qui les nécessitent des autres, et ne pas perdre de vue les finalités attendues.
Je ne vais pas me fatiguer à vous réexpliquer les choses ... si vous en voyez aucune variable dans le jeu de données je ne peux plus rien pour vous
Ah si j'ai quand même ça pour vous
http://www.slate.fr/story/189165/sagalo ... omplotisme
Ah oui, après "affligeant" , " vous ne comprenez rien", "j'ai démontré" ..... où on ne voit qu'une bonne vieille méthode Coué, c'est le bon vieux sésame du complotisme ... l'argument ultime pour couper court à toute discussion ;
en attendant, vous démontrez bien votre incapacité à répondre à des questions simples
tout ce qui n'est pas dans les diktats de l'information et d'une pseudo vérité matraquée est forcément du complotisme ... on rêve tellement de peuples crétins qu'on peut manipuler comme on veut que le simple bon sens est presque devenu un délit
je n'ai qu'une chose à répondre à vos tentatives pitoyables de noyer le poisson et botter en touche ; et ça rejoint l'analyse brillante de Laurent Mucchielli ;
https://www.alternativesante.fr/coronav ... ondamnable
je vous invite à lire l'article en entier pour vous poser les vraies questions, à savoir comment la France en est arrivée à être le seul pays au monde à entraver le droit de prescription des médecins ; Si vous arrivez à répondre à ça, vous aurez compris en grande partie la polémique Raoult, et ça dépasse de très très loin les petites fioritures que vous croyez importantes.Ce qui m'a frappé concernant la polémique Raoult, c'est à quel point les débats se sont très vite cristallisés autour de sa personnalité. Les élites intellectuelles et les médias, parisiens essentiellement, se sont fixés à ce que j’appelle le stade « people » et qui me paraissait superficiel.
Certes, l’homme est narcissique, il se considère le meilleur et ne se prive pas de le dire. Et on peut critiquer sa communication avec une certaine façon de se mettre en scène. Mais ça ne nous dit rien sur le bien-fondé ou non de son propos.
Et puis Raoult n’est pas n’importe qui en virologie, c’est un des meilleurs spécialistes du monde ! Ensuite, dans sa volonté de rassurer et d’éviter la panique, il a sous-estimé l’ampleur de l’épidémie au début (« moins de morts que par accidents de trottinette »), mais il est très loin d’être le seul.
Tout cela a masqué le fond, à savoir le fait que Raoult a adopté la posture fondamentale du médecin qui dit : il y a un nouveau virus, je dépiste les gens, j’isole les personnes infectées, je teste des traitements in vitro puis in vivo, je soigne et je suis mes patients. C’est évidemment ce qu’il fallait faire. Et on lui répond : « Tais-toi ! ». Je trouve ça délirant.
Qu’est-ce qui s’est joué à votre sens dans cette personnalisation à outrance et cette polarisation ?
Pour comprendre l’erreur des élites intellectuelles et des journalistes, je pense que deux choses ont joué un rôle déterminant.
D’abord, il se joue un peu la même chose que ce que j’avais observé au début de la crise des gilets jaunes ; il y a une sorte de mépris de classe, un mépris élitiste, intellectuel, envers le succès populaire de Raoult : « Ces gens ne savent pas, ils suivent bêtement un “gourou” qui aurait un “remède miracle” ». Alors que la plupart des gens ne sont ni idiots ni complotistes. Je crois au contraire qu’ils ont juste du bon sens et qu’ils ont compris la posture fondamentale de médecin dont je parlais. Ces expressions « gourou » et « remède miracle » sont des inventions de journalistes qui disent bien le sentiment de supériorité intellectuelle d’une certaine élite croyant devoir éclairer la stupide populace.
Ensuite, il y a eu une politisation simpliste. Raoult a été catalogué « homme de droite » du fait des soutiens politiques qu’il a reçus dans la région Sud, surtout dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes. Mais c’est un débat qui n’a pas lieu d’être ici. Lorsque je vais voir un médecin, c’est que je l’estime compétent pour me soigner, je ne me demande pas quelles sont ses opinions politiques. Cette politisation a constitué une autre erreur majeure d’une grande partie des élites parisiennes.