bister a écrit : ↑06 juin 2020 01:22
Et si l’on s’étaient trompés ?
et le Sandro Giannini avait parlé de
il a été critiqué mais maintenant tout le monde parle de "complications thromboemboliques," et plus de Pneumonie virale.. qui correspondent à des médications différentes , en fait ils se sont même trompé sur le diagnostique du syndrome aigu , ils pensaient virus , alors qu'il fallait voir complication vasculaire et vaisseau pulmonaires bouchés
https://www.lapressedudoubs.fr/decouver ... -besancon/
L’association Covid-19 et embolie pulmonaire est fréquente et à haut risque
Pourquoi les patients atteints de Covid-19 ont-ils tendance à se dégrader alors qu'ils ont encore, pour certains, 75% de capacité respiratoire ? Personne ne le savait jusqu'à ce que l'équipe du Pr Éric Delabrousse propose une réponse. Des patients à Besançon ont pu déjà bénéficier de cette découverte. D'autres hôpitaux dans le monde vont reprendre les résultats de ce travail depuis sa validation par une revue scientifique américaine.
Sur 100 patients au CHU Minjoz, 23 font une embolie
Entre le 16 mars et le 4 avril, 100 patients au CHU de Besançon ont été explorés par angioscanner, un examen d'imagerie médicale avec injection de produit de contraste qui consiste à explorer les veines et les artères. Jusque-là, les médecins utilisaient le scanner sans injection. Pas suffisant visiblement. Car après quelques jours, des patients que l'on croyait dans un état stable avec 75% de capacité respiratoire présentaient une embolie pulmonaire, non décelée sur le scanner, et mortelle dans certains cas.
Les cardiologues ou réanimateurs ne pouvaient d'ailleurs pas la déceler sachant que l'hypoxie étaient due à des caillots présents au sein de tout petits vaisseaux, que seul l’angioscanner parvient à détecter. Parmi les patients explorés par angioscanner pulmonaire dans cette étude, 23 (23%) avaient une embolie pulmonaire. "Notre recommandation est donc claire : il faut dorénavant proposer la réalisation d'un angioscanner pulmonaire au lieu du scanner thoracique sans injection aux patients Covid-19 ayant des signes de gravité" indique le professeur. Une technique qui a sauvé des patients à Besançon et qui en sauvera d’autres.
Pour comprendre l'intérêt du protocole en début de maladie, il faut ajouter à ça plusieurs constats faits sur la base de la série de l'IHU
(cités dans la dernière interview)
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video ... 52541.html
1) Parmi ceux qui sont en hypoxie sévère = manque d'oxygène dans le sang, il n'y a essoufflement que dans 50% des cas
les autres sont dans ce qu'on appelle "l'hypoxie heureuse"
2) Parmi les asymptomatiques, 60% ont des lésions pulmonaires ;
et parmi ceux qui ont des lésions pulmonaires sévères au scanner, 50% n'ont pas d'essouflement