L'Institut du professeur Raoult communique

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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par AAAgora »

Mesoke a écrit : 17 novembre 2020 14:03
berger141 a écrit : 17 novembre 2020 13:04 En revanche, il " y a plein d'études " qui vont dans le sens de l'efficacité de l'hydroxychloroquine. La preuve formelle et absolue ne pouvant être apportée que par une étude faite selon les règles de l'Art, pratiquement impossible à réaliser en raison de la très faible mortalité du virus comme expliqué dans un précédent message.
Voir aussi mon précédent message pour ce qui concerne les réanimations .
Les européens devront s'expliquer sur l'usage du remdésivir, comme Véran
Une petite vidéo sur des médecins qui parlent infectiologie, notamment un monsieur qui dirige un service qui s'occupe de soigner le COVID à l'hôpital Bichat. Vers la 30ème minute ils parlent du Remdésivir. On y apprend :
- que c'est le traitement standard aux Etats-Unis, et que ça a été administré à Trump
- que 2 études bien faites (randomisé, double aveugle, grosses cohortes, etc) ont analysé ce médicament dans le cadre de la lutte contre le COVID. La première, américaine, a conclu à une amélioration de l'état des patients, qui pouvaient sortir plus tôt d'hôpital, et à une baisse de mortalité non significative. La seconde, française, n'étudiait que la mortalité et a conclu à strictement aucun effet sur la mortalité.
- Ils expliquent aussi, et surtout, que les histoires de complication rénales c'est du pipeau : ça a été constaté sur quelques personnes à qui on a administré ce médicament, hors étude scientifique, sachant que toute personne sous respiration artificielle peut en développer naturellement. Donc aucun lien entre Remdésivir et complication.
- Résumé : ce médicament n'influe à priori pas sur la mortalité, et sans doute peu sur la durée des symptômes, mais sans complication. Bref rien de bien folichon, mais pas rien non plus.
.
Ce qui revient à dire que le Remdésivir et la chloroquine s'est à peu près pareil, seul leur prix est très different.
Je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission
.
Raoul Hedebouw : « Si on ne vit pas comme on pense, on finit par penser comme on vit »
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par chercheur »

AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 11:56
souslic a écrit : 17 novembre 2020 11:30

Agora !

Merci d’arrêter concernant vos conclusions à deux balles concernant "les cotés" ... votre approche binaire des choses est navrante et simpliste.

Sinon oui je suis d'accord avec pas mal de vos points mais vous enfoncez souvent des portes ouvertes ....

Les hôpitaux français devraient être mieux équipés c'est sur, il y a un problème général dans la fonction publique qui m'attriste aussi (pas que dans les hôpitaux).

Après concernant les tests cela n'a pas du vous échapper que l’Allemagne a des industriels sur son territoire qui les produisent ... donc que Macron ou n'importe qui soit au pouvoir difficile en début d'épidémie d'être bien achalandé chez nous (c'était chacun pur soi).

Tout ceci est très complexe et remonte à assez loin d’ailleurs ...

Pour la partie "traitement" votre point 2 est faux.
Il n'a jamais été prouvé scientifiquement qu'il y aurait une baisse de la charge virale.
Papy Raoult le fait en truandant comme à l'accoutumée sans tenir compte des incertitudes sur le résultat qui en réalité peuvent tout changer (un étudiant de première année ferait mieux que lui ...).
.
Voyons donc quels sont les points sur les quelles vous êtes d'accord.
Pour vous faciliter la tache je les ai numérotés par thème.

D'accord ou pas d'accord c'est binaire, non ?
Et pourtant nous en sommes là, le reste c'est du flou artistique.
Euh ... vous avez Agora ce qui m'a amené à intervenir sur un forum c'est juste que je n’en ai pas cru mes yeux lorsque j'ai pu constater la nullité des études menées par Raoult.

Je n'ai ni le temps ni l'envie de me lancer dans de grandes considérations sur la politique sanitaire de la France ... les politiciens passent leur temps à parler pour ne rien dire, c'est pour cela que je ne ferai jamais de politique ::d
Faut pas parler aux cons, ça les instruit.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par AAAgora »

souslic a écrit : 17 novembre 2020 14:44
AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 11:56
.
Voyons donc quels sont les points sur les quelles vous êtes d'accord.
Pour vous faciliter la tache je les ai numérotés par thème.

D'accord ou pas d'accord c'est binaire, non ?
Et pourtant nous en sommes là, le reste c'est du flou artistique.
Euh ... vous avez Agora ce qui m'a amené à intervenir sur un forum c'est juste que je n’en ai pas cru mes yeux lorsque j'ai pu constater la nullité des études menées par Raoult.

Je n'ai ni le temps ni l'envie de me lancer dans de grandes considérations sur la politique sanitaire de la France ... les politiciens passent leur temps à parler pour ne rien dire, c'est pour cela que je ne ferai jamais de politique ::d
.
Ouf, au moins vous nous avez épargné cette nouvelle catastrophe.......
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par vincent »

AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 14:55 .
Ouf, au moins vous nous avez épargné cette nouvelle catastrophe.......

Trump / Raoult même combat ,ils on perdu.....mais parce qu' il y a eut tricherie , dissimulation , et complot mondial contre Raoult .......trés bien décris dans " Hold up" :mdr3: :mdr3: :mdr3: :mdr3:
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par Mesoke »

AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 14:10 Ce qui revient à dire que le Remdésivir et la chloroquine s'est à peu près pareil, seul leur prix est très different.
Pas tout à fait : la chloroquine n'a pas fait preuve de la moindre efficacité dans de grandes études rondement menées.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par berger141 »

Mesoke a écrit : 17 novembre 2020 15:22
AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 14:10 Ce qui revient à dire que le Remdésivir et la chloroquine s'est à peu près pareil, seul leur prix est très different.
Pas tout à fait : la chloroquine n'a pas fait preuve de la moindre efficacité dans de grandes études rondement menées.
Voilà le genre de truc complètement faux
Parmi ces fameuses grandes études ne pas oublier celle de The Lancet
Plus c'est gros plus ça passe, selon Mesoke
I
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par Mesoke »

berger141 a écrit : 17 novembre 2020 15:33 Voilà le genre de truc complètement faux
Parmi ces fameuses grandes études ne pas oublier celle de The Lancet
Plus c'est gros plus ça passe, selon Mesoke
I
L'étude du Lancet était de bonne qualité, avec une base de données qui s'est révélée peu fiable. Donc les auteurs de l'étude ont choisi de la retirer, ne pouvant garantir les résultats de leur analyse.

Mais plein d'autres études vont dans le sens de l'inefficacité de la chloroquine contre le COVID. Allez, une petites synthèse résumée de l'article Wikipedia sur la chloroquine et le COVID. Je prends les résultats à partir d'avril, avant c'était le bazar.

ETUDES EN FAVEUR DE L'EFFICACITE DE LA CHLOROQUINE :
1- "Le 30 avril, dans une synthèse narrative, co-écrite par huit membres du collectif « #COVID19-laissons les médecins prescrire », composé de plus de 1 200 praticiens français, les résultats portant sur 88 personnes, principalement des médecins et leurs proches sont rendus publiques" --> "Publiée mi-juillet dans la revue Asian Journal of Medicine and Health, elle est critiquée par l'Institut Pierre-Louis d'épidémiologie et de santé publique (iPLesp) sur la méthodologie comme sur ses conclusions"
2- Le 1er mai 2020, une étude chinoise clinique phase IIb rapporte une baisse significative de mortalité chez des patients souffrant de détresse respiratoire critique, avec un risque de décès de 18,8 % pour les patients prenant de l'hydroxychloroquine contre 45,8 % pour les patients n'en prenant pas.
3- Le 19 juin, la prépublication d'une étude rétrospective française sur 4642 patients de l'AP-HP ne constate pas d'influence de l'hydroxychloroquine, avec ou sans azithromycine, sur la mortalité des patients atteints de la Covid-19 après ajustement au groupe contrôle. Par contre, cette étude met en avant des taux de sortie de l'hôpital plus importants chez des patients traités avec l'hydroxychloroquine seule après ajustement au groupe contrôle.
4- Le 25 juin, une étude rétrospective sur 3737 patients traités à l'IHU Méditerranée Infection par l'équipe de Didier Raoult, publiée dans le journal Travel Medicine and Infectious Disease132, suggère « qu'un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce des malades du Covid-19, avec au moins trois jours d'hydroxychloroquine et d'azithromycine conduisent à des résultats cliniques significativement meilleurs et une réduction de la charge virale plus rapide qu'avec les autres traitements » --> "Pour Anton Pottegard (le professeur de pharmacoépidémiologie à l'Université du Danemark du Sud qui a récemment contribué à définir des directives approuvées par la Société internationale de pharmacoépidémiologie (en) concernant les études liées à la Covid-19), des problèmes méthodologiques font que l'étude est « 100 % inutile pour guider la pratique clinique »"
5- Le 26 juin, la pré-publication d'une étude portugaise sur des patients atteints de maladies chroniques traitées à l’hydroxychloroquine, conclut que ces derniers sont moins infectés par le covid-19
6- Le 30 juin, parait dans le Journal of General Internal Medicine (en) une étude sur 6 493 patients du Mount Sinai Health System (en) de New-York dans laquelle l'utilisation de l'hydroxychloroquine est corrélée à une mortalité hospitalière plus faible
7- Le 1er juillet, une études rétrospectives sur plus de 2 500 patients du système de santé Henry Ford à Détroit, conclut que l'hydroxychloroquine contribue à sauver des vies. La mortalité est de 13 % chez les personnes traitées à l’hydroxychloroquine seule, contre 26,4 % chez celles qui n'en ont pas reçu. La majorité des patients ont reçu de l'hydroxychloroquine dans les 48 heures suivant leur admission. Après corrections statistiques, les chercheurs en déduisent que l’hydroxychloroquine seule réduit le taux de mortalité de 66 %, et associée avec l'azithromycine de 71 %, n'observant pas de différence statistiquement significative entre les deux traitements
8- Le 29 juillet, l'hôpital universitaire de Milan fait part d'une étude rétrospective sur 539 patients traités entre le 24 février et le 17 mai. En excluant les patients ayant reçu un autre médicament et après ajustement sur le groupe contrôle, l'étude conclut à une réduction de 56% du risque de décès pour les patients traités avec une combinaison d'hydroxychloroquine et d'azithromycine
9- Le 30 juillet, le British Medical Journal publie une méta-analyse sur 23 essais randomisés contrôlés (13 à l'état de publication et 10 à l'état de pré-publication). Concernant les traitements anti-viraux dont hydroxychloroquine, elle met en évidence l'absence de preuve de réduction de la mortalité dans ses essais en comparaison avec les soins standard. Par contre, les anti-viraux semblent réduire la durée des symptômes, l'hydroxychloroquine serait la plus efficace avec une réduction de 4 jours et demi mais avec un niveau de preuve « faible » et une possible augmentation du risque d'effets secondaires
10- Le 6 août, une étude publiée dans The American Journal of Medecine (journal américain de médecine) conclu que l'hydroxychloroquine est inefficace pour traiter tardivement un malade déjà hospitalisé, mais réduit significativement les risques d'hospitalisation et la mortalité si la molécule est prise tôt et suffisamment longtemps
11- Une étude rétrospective sur l'usage de l'hydroxychloroquine en Belgique, concernant 8075 patients hospitalisés avant le 1er mai, publié le 24 août, conclut que « la mortalité observée a été significativement plus faible » chez les patients traités à faibles doses d’hydroxychloroquine176
12- Le 29 septembre 2020, une étude de cohorte nationale aux Pays-Bas sur la période mars-mai affirme que l'hydroxychloroquine, donnée dès le début de l'hospitalisation, ne réduit pas la mortalité dans les services dédiés au traitement de la Covid (donc en dehors des unités de soins intensifs), mais réduit environ de moitié les transferts aux soins intensifs, comparé à des patients n'ayant reçu aucun traitement

ETUDES EN FAVEUR DE L'INEFFICACITE DE LA CHLOROQUINE :
1- La revue Science compile le 10 avril les données disponibles sur la toxicité de l'hydroxychloroquine, et relève qu'une méta-analyse de dossiers médicaux de 900 000 patients, « pré-publiée » sur le site MedRxiv77, conclut que la combinaison hydroxychloroquine azithromycine augmente les risques cardiaques
2- Le 15 avril, la revue Prescrire conclut qu'à cette date les essais cliniques à fortes doses (1 200 mg par jour durant 3 jours, puis 800 mg par jour) ne démontrent pas d'efficacité de l'hydroxychloroquine mais au contraire des effets secondaires graves
3- Selon une étude clinique américaine phase II, publiée en pré-print le 21 avril 202080, l'hydroxychloroquine n'aurait statistiquement pas d'effet bénéfique dans le traitement à un stade tardif de la maladie et augmenterait même la mortalité des patients.
4- Le 6 mai 2020, une étude randomisée chinoise clinique phase IIa92 réalisée sur 150 patients principalement atteints d'un coronavirus modéré persistant, avec des dosages d'hydroxychloroquine bien plus élevés que dans les autres études93, observe que le traitement n’augmente pas statistiquement significativement le taux de guérison, d'une part, et qu'il cause davantage d’effets secondaires (chez 30 % des patients ayant reçu l'hydroxychloroquine au lieu de 9 % dans le groupe de contrôle) d'autre part
5- Le 12 mai 2020, deux études rétrospectives américaines successives95,96 ne permettent pas d'établir que les traitements à l'hydroxychloroquine, à l'azithromycine, aux deux combinés, ou sans ces médicaments sont « significativement associés à des différences de mortalité
6- Le 14 mai 2020, deux études cliniques phase II, l'une menée par des chercheurs français98 (publiée en pré-print le 10 avril99) et l'autre menée par une équipe chinoise avec des patients traités avec 1200 mg / jour, puis 800 mg / jour100 concluent à l'inefficacité de l'hydroxychloroquine contre la Covid-19
7- Le 3 juin, le New England Journal of Medicine publie une étude clinique phase III de chercheurs nord-américains (université du Minnesota)139, réalisée en double-aveugle140, concluant que l'hydroxychloroquine n’empêche pas de contracter la Covid-19
8- Le 5 juin, les premiers résultats de l'étude clinique phase III randomisée contrôle Recovery concluent que le traitement par l'hydroxychloroquine en Grande-Bretagne n'a pas d'effet bénéfique ou toxique pour les patients hospitalisés atteints de Covid-19
9- Le 12 juin, un étude clinique phase III catalan qui a recruté 2 300 contacts sains en deux branches (hydroxychloroquine/placebo) montre que l'hydroxychloroquine ne protège pas les contacts sains de la contamination
10- Le 15 juillet, une pré-publication non révisée par les pairs de l'étude clinique phase III randomisé contrôlé britannique Recovery, portant sur les 4 716 patients des bras hydroxychloroquine et prise en charge classique, conclut que l'hydroxychloroquine n'est pas associée à une réduction de la mortalité à 28 jours mais qu'elle est associée à une augmentation de la durée d'hospitalisation et une augmentation du risque conjoint d'avoir besoin de ventilation mécanique invasive ou de mourir
11- Le 16 juillet, une étude clinique phase III randomisé en double aveugle, ayant recruté 491 patients aux États-Unis et au Canada conclut que l'hydroxychloroquine, administrée de manière précoce chez les patients ambulatoires atteints de la Covid-19, ne réduit pas de manière significative la gravité des symptômes à 14 jours
12- Le 22 juillet, la revue Nature publie une étude qui conclut à l'inefficacité de l'hydroxychloroquine, seule ou avec l'azithromycine, administrée sur des macaques crabiers infectés au SARSCoV-2, et ceci indépendamment du moment de l'initiation du traitement
13- Le 24 juillet 2020, la revue médicale indépendante Prescrire dresse le bilan de plusieurs essais contrôlés randomisés. Concernant l'hydroxychloroquine, elle relève l'absence d'efficacité démontrée, y compris dans des formes qualifiées de « légères à modérées » et conclut à une balance bénéfice-risque défavorable
14- Le 26 juillet, la pré-publication d'un l'étude clinique phase III randomisé contrôlé espagnol, portant sur 2 314 personnes saines ayant toutes été exposées a un malade du Covid-19, conclut que le traitement par l'hydroxychloroquine n'empêche pas de contracter la Covid-19
15- Selon une étude réalisée avec la coopération internationale de scientifiques de plus de 80 pays, un effect clinique de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 est improbable
16- Une étude rétrospective sur l'usage de l'(hydroxy)chloroquine dans neuf hôpitaux aux Pays-Bas, concernant 1893 patients hospitalisés entre le 27 février (arrivée du premier patient) et le 15 mai 2020 (retrait de l'(hydroxy)chloroquine de l'avis national) ne montre pas d'effet positif sur la mortalité des patients. Des 1893 patients hospitalisés, 5 sur 6 étaient traités avec l'(hydroxy)chloroquine, et 1 sur 6 avec la procédure standard
17- Une méta-analyse, présentée comme la plus large à ce jour, prépubliée en juin 2020, puis publiée le 26 août, de 29 études évaluant les effets de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine, associée ou non à l'azithromycine, laisse penser que l'hydroxychloroquine, associée ou non à l'azithromycine, ne réduit pas significativement la mortalité chez les patients hospitalisés
18- Le 15 octobre 2020, une analyse intermédiaire des résultats de l'essai clinique Solidarity Trial piloté par l'OMS porte sur 405 hôpitaux dans 30 pays, 11.266 patients randomisés : avec 2.750 patients sous remdésivir, 954 sous hydroxychloroquine, 1.411 sous lopinavir, 651 sous interféron + lopinavir, 1.412 sous interféron seul, et 4.088 sans traitement spécifique. Elle conclut que ni le remdésivir, ni l'hydroxychloroquine, ni le lopinavir ou l'interféron n'ont d'effet statistiquement significatif chez ces patients Covid-19, que ce soit en ce qui concerne la mortalité, l'initiation de la ventilation ou la durée d'hospitalisation
19- Le 5 novembre, la revue The Lancet publie une étude de cohorte en Angleterre sur 194.637 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ou de lupus, et dont 30.000 prenaient comme traitement de l'hydroxychloroquine. Selon la revue, cette étude ne montre pas d'effet prophylactique de ce produit contre la covid-19

J'ai retiré de la liste des études qui me semblaient foireuses, surtout dans la liste des "contre", notamment l'étude brésilienne du 23 juillet.
Résultat : 12 pour, 19 contre. Mais :
- dans le pour on a plusieurs études critiquées par les spécialistes, notamment celle de Raoult bien sûr, mais aussi celle que des médecins français ont testé à l'arrache sur leurs proches.
- dans la liste "pour" on a plusieurs études avec une partie "ca marche sous certains aspects mais pas sur d'autres". Sachant qu'elles se contredisent entre elles. Genre certaines études "pour" notent aucun effet sur la mortalité, juste sur la durée d'hospitalisation.
- les études portant sur le plus grand nombre de patients sont dans la liste "contre".

Il y a plein de liens dans l'article Wikipedia.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par AAAgora »

Mesoke a écrit : 17 novembre 2020 16:14
berger141 a écrit : 17 novembre 2020 15:33 Voilà le genre de truc complètement faux
Parmi ces fameuses grandes études ne pas oublier celle de The Lancet
Plus c'est gros plus ça passe, selon Mesoke
I
L'étude du Lancet était de bonne qualité, avec une base de données qui s'est révélée peu fiable. Donc les auteurs de l'étude ont choisi de la retirer, ne pouvant garantir les résultats de leur analyse.

Mais plein d'autres études vont dans le sens de l'inefficacité de la chloroquine contre le COVID. Allez, une petites synthèse résumée de l'article Wikipedia sur la chloroquine et le COVID. Je prends les résultats à partir d'avril, avant c'était le bazar.

ETUDES EN FAVEUR DE L'EFFICACITE DE LA CHLOROQUINE :
1- "Le 30 avril, dans une synthèse narrative, co-écrite par huit membres du collectif « #COVID19-laissons les médecins prescrire », composé de plus de 1 200 praticiens français, les résultats portant sur 88 personnes, principalement des médecins et leurs proches sont rendus publiques" --> "Publiée mi-juillet dans la revue Asian Journal of Medicine and Health, elle est critiquée par l'Institut Pierre-Louis d'épidémiologie et de santé publique (iPLesp) sur la méthodologie comme sur ses conclusions"
2- Le 1er mai 2020, une étude chinoise clinique phase IIb rapporte une baisse significative de mortalité chez des patients souffrant de détresse respiratoire critique, avec un risque de décès de 18,8 % pour les patients prenant de l'hydroxychloroquine contre 45,8 % pour les patients n'en prenant pas.
3- Le 19 juin, la prépublication d'une étude rétrospective française sur 4642 patients de l'AP-HP ne constate pas d'influence de l'hydroxychloroquine, avec ou sans azithromycine, sur la mortalité des patients atteints de la Covid-19 après ajustement au groupe contrôle. Par contre, cette étude met en avant des taux de sortie de l'hôpital plus importants chez des patients traités avec l'hydroxychloroquine seule après ajustement au groupe contrôle.
4- Le 25 juin, une étude rétrospective sur 3737 patients traités à l'IHU Méditerranée Infection par l'équipe de Didier Raoult, publiée dans le journal Travel Medicine and Infectious Disease132, suggère « qu'un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce des malades du Covid-19, avec au moins trois jours d'hydroxychloroquine et d'azithromycine conduisent à des résultats cliniques significativement meilleurs et une réduction de la charge virale plus rapide qu'avec les autres traitements » --> "Pour Anton Pottegard (le professeur de pharmacoépidémiologie à l'Université du Danemark du Sud qui a récemment contribué à définir des directives approuvées par la Société internationale de pharmacoépidémiologie (en) concernant les études liées à la Covid-19), des problèmes méthodologiques font que l'étude est « 100 % inutile pour guider la pratique clinique »"
5- Le 26 juin, la pré-publication d'une étude portugaise sur des patients atteints de maladies chroniques traitées à l’hydroxychloroquine, conclut que ces derniers sont moins infectés par le covid-19
6- Le 30 juin, parait dans le Journal of General Internal Medicine (en) une étude sur 6 493 patients du Mount Sinai Health System (en) de New-York dans laquelle l'utilisation de l'hydroxychloroquine est corrélée à une mortalité hospitalière plus faible
7- Le 1er juillet, une études rétrospectives sur plus de 2 500 patients du système de santé Henry Ford à Détroit, conclut que l'hydroxychloroquine contribue à sauver des vies. La mortalité est de 13 % chez les personnes traitées à l’hydroxychloroquine seule, contre 26,4 % chez celles qui n'en ont pas reçu. La majorité des patients ont reçu de l'hydroxychloroquine dans les 48 heures suivant leur admission. Après corrections statistiques, les chercheurs en déduisent que l’hydroxychloroquine seule réduit le taux de mortalité de 66 %, et associée avec l'azithromycine de 71 %, n'observant pas de différence statistiquement significative entre les deux traitements
8- Le 29 juillet, l'hôpital universitaire de Milan fait part d'une étude rétrospective sur 539 patients traités entre le 24 février et le 17 mai. En excluant les patients ayant reçu un autre médicament et après ajustement sur le groupe contrôle, l'étude conclut à une réduction de 56% du risque de décès pour les patients traités avec une combinaison d'hydroxychloroquine et d'azithromycine
9- Le 30 juillet, le British Medical Journal publie une méta-analyse sur 23 essais randomisés contrôlés (13 à l'état de publication et 10 à l'état de pré-publication). Concernant les traitements anti-viraux dont hydroxychloroquine, elle met en évidence l'absence de preuve de réduction de la mortalité dans ses essais en comparaison avec les soins standard. Par contre, les anti-viraux semblent réduire la durée des symptômes, l'hydroxychloroquine serait la plus efficace avec une réduction de 4 jours et demi mais avec un niveau de preuve « faible » et une possible augmentation du risque d'effets secondaires
10- Le 6 août, une étude publiée dans The American Journal of Medecine (journal américain de médecine) conclu que l'hydroxychloroquine est inefficace pour traiter tardivement un malade déjà hospitalisé, mais réduit significativement les risques d'hospitalisation et la mortalité si la molécule est prise tôt et suffisamment longtemps
11- Une étude rétrospective sur l'usage de l'hydroxychloroquine en Belgique, concernant 8075 patients hospitalisés avant le 1er mai, publié le 24 août, conclut que « la mortalité observée a été significativement plus faible » chez les patients traités à faibles doses d’hydroxychloroquine176
12- Le 29 septembre 2020, une étude de cohorte nationale aux Pays-Bas sur la période mars-mai affirme que l'hydroxychloroquine, donnée dès le début de l'hospitalisation, ne réduit pas la mortalité dans les services dédiés au traitement de la Covid (donc en dehors des unités de soins intensifs), mais réduit environ de moitié les transferts aux soins intensifs, comparé à des patients n'ayant reçu aucun traitement

ETUDES EN FAVEUR DE L'INEFFICACITE DE LA CHLOROQUINE :
1- La revue Science compile le 10 avril les données disponibles sur la toxicité de l'hydroxychloroquine, et relève qu'une méta-analyse de dossiers médicaux de 900 000 patients, « pré-publiée » sur le site MedRxiv77, conclut que la combinaison hydroxychloroquine azithromycine augmente les risques cardiaques
2- Le 15 avril, la revue Prescrire conclut qu'à cette date les essais cliniques à fortes doses (1 200 mg par jour durant 3 jours, puis 800 mg par jour) ne démontrent pas d'efficacité de l'hydroxychloroquine mais au contraire des effets secondaires graves
3- Selon une étude clinique américaine phase II, publiée en pré-print le 21 avril 202080, l'hydroxychloroquine n'aurait statistiquement pas d'effet bénéfique dans le traitement à un stade tardif de la maladie et augmenterait même la mortalité des patients.
4- Le 6 mai 2020, une étude randomisée chinoise clinique phase IIa92 réalisée sur 150 patients principalement atteints d'un coronavirus modéré persistant, avec des dosages d'hydroxychloroquine bien plus élevés que dans les autres études93, observe que le traitement n’augmente pas statistiquement significativement le taux de guérison, d'une part, et qu'il cause davantage d’effets secondaires (chez 30 % des patients ayant reçu l'hydroxychloroquine au lieu de 9 % dans le groupe de contrôle) d'autre part
5- Le 12 mai 2020, deux études rétrospectives américaines successives95,96 ne permettent pas d'établir que les traitements à l'hydroxychloroquine, à l'azithromycine, aux deux combinés, ou sans ces médicaments sont « significativement associés à des différences de mortalité
6- Le 14 mai 2020, deux études cliniques phase II, l'une menée par des chercheurs français98 (publiée en pré-print le 10 avril99) et l'autre menée par une équipe chinoise avec des patients traités avec 1200 mg / jour, puis 800 mg / jour100 concluent à l'inefficacité de l'hydroxychloroquine contre la Covid-19
7- Le 3 juin, le New England Journal of Medicine publie une étude clinique phase III de chercheurs nord-américains (université du Minnesota)139, réalisée en double-aveugle140, concluant que l'hydroxychloroquine n’empêche pas de contracter la Covid-19
8- Le 5 juin, les premiers résultats de l'étude clinique phase III randomisée contrôle Recovery concluent que le traitement par l'hydroxychloroquine en Grande-Bretagne n'a pas d'effet bénéfique ou toxique pour les patients hospitalisés atteints de Covid-19
9- Le 12 juin, un étude clinique phase III catalan qui a recruté 2 300 contacts sains en deux branches (hydroxychloroquine/placebo) montre que l'hydroxychloroquine ne protège pas les contacts sains de la contamination
10- Le 15 juillet, une pré-publication non révisée par les pairs de l'étude clinique phase III randomisé contrôlé britannique Recovery, portant sur les 4 716 patients des bras hydroxychloroquine et prise en charge classique, conclut que l'hydroxychloroquine n'est pas associée à une réduction de la mortalité à 28 jours mais qu'elle est associée à une augmentation de la durée d'hospitalisation et une augmentation du risque conjoint d'avoir besoin de ventilation mécanique invasive ou de mourir
11- Le 16 juillet, une étude clinique phase III randomisé en double aveugle, ayant recruté 491 patients aux États-Unis et au Canada conclut que l'hydroxychloroquine, administrée de manière précoce chez les patients ambulatoires atteints de la Covid-19, ne réduit pas de manière significative la gravité des symptômes à 14 jours
12- Le 22 juillet, la revue Nature publie une étude qui conclut à l'inefficacité de l'hydroxychloroquine, seule ou avec l'azithromycine, administrée sur des macaques crabiers infectés au SARSCoV-2, et ceci indépendamment du moment de l'initiation du traitement
13- Le 24 juillet 2020, la revue médicale indépendante Prescrire dresse le bilan de plusieurs essais contrôlés randomisés. Concernant l'hydroxychloroquine, elle relève l'absence d'efficacité démontrée, y compris dans des formes qualifiées de « légères à modérées » et conclut à une balance bénéfice-risque défavorable
14- Le 26 juillet, la pré-publication d'un l'étude clinique phase III randomisé contrôlé espagnol, portant sur 2 314 personnes saines ayant toutes été exposées a un malade du Covid-19, conclut que le traitement par l'hydroxychloroquine n'empêche pas de contracter la Covid-19
15- Selon une étude réalisée avec la coopération internationale de scientifiques de plus de 80 pays, un effect clinique de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 est improbable
16- Une étude rétrospective sur l'usage de l'(hydroxy)chloroquine dans neuf hôpitaux aux Pays-Bas, concernant 1893 patients hospitalisés entre le 27 février (arrivée du premier patient) et le 15 mai 2020 (retrait de l'(hydroxy)chloroquine de l'avis national) ne montre pas d'effet positif sur la mortalité des patients. Des 1893 patients hospitalisés, 5 sur 6 étaient traités avec l'(hydroxy)chloroquine, et 1 sur 6 avec la procédure standard
17- Une méta-analyse, présentée comme la plus large à ce jour, prépubliée en juin 2020, puis publiée le 26 août, de 29 études évaluant les effets de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine, associée ou non à l'azithromycine, laisse penser que l'hydroxychloroquine, associée ou non à l'azithromycine, ne réduit pas significativement la mortalité chez les patients hospitalisés
18- Le 15 octobre 2020, une analyse intermédiaire des résultats de l'essai clinique Solidarity Trial piloté par l'OMS porte sur 405 hôpitaux dans 30 pays, 11.266 patients randomisés : avec 2.750 patients sous remdésivir, 954 sous hydroxychloroquine, 1.411 sous lopinavir, 651 sous interféron + lopinavir, 1.412 sous interféron seul, et 4.088 sans traitement spécifique. Elle conclut que ni le remdésivir, ni l'hydroxychloroquine, ni le lopinavir ou l'interféron n'ont d'effet statistiquement significatif chez ces patients Covid-19, que ce soit en ce qui concerne la mortalité, l'initiation de la ventilation ou la durée d'hospitalisation
19- Le 5 novembre, la revue The Lancet publie une étude de cohorte en Angleterre sur 194.637 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ou de lupus, et dont 30.000 prenaient comme traitement de l'hydroxychloroquine. Selon la revue, cette étude ne montre pas d'effet prophylactique de ce produit contre la covid-19

J'ai retiré de la liste des études qui me semblaient foireuses, surtout dans la liste des "contre", notamment l'étude brésilienne du 23 juillet.
Résultat : 12 pour, 19 contre. Mais :
- dans le pour on a plusieurs études critiquées par les spécialistes, notamment celle de Raoult bien sûr, mais aussi celle que des médecins français ont testé à l'arrache sur leurs proches.
- dans la liste "pour" on a plusieurs études avec une partie "ca marche sous certains aspects mais pas sur d'autres". Sachant qu'elles se contredisent entre elles. Genre certaines études "pour" notent aucun effet sur la mortalité, juste sur la durée d'hospitalisation.
- les études portant sur le plus grand nombre de patients sont dans la liste "contre".

Il y a plein de liens dans l'article Wikipedia.
.
Et bien, il y a donc les pour et les contre, c'est à dire une situation controversée.
Que faire quand il n'y a pas d'autres traitements en vue ?
J'ai laisse de côté la dangerosité de la molécule, qui a été écartée si on utilise ce médicament sous stricte surveillance médicale.
Vu qu'il n'y a rien d'autre, il serait logique de l'utiliser dans au moins un autre lieu que Marseille, en s'appuyant sur le protocole déjà expérimenté.
L'Histoire nous montre qu'on a choisi de ne rien faire.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par Mesoke »

AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 16:32 Et bien, il y a donc les pour et les contre, c'est à dire une situation controversée.
Que faire quand il n'y a pas d'autres traitements en vue ?
J'ai laisse de côté la dangerosité de la molécule, qui a été écartée si on utilise ce médicament sous stricte surveillance médicale.
Vu qu'il n'y a rien d'autre, il serait logique de l'utiliser dans au moins un autre lieu que Marseille, en s'appuyant sur le protocole déjà expérimenté.
L'Histoire nous montre qu'on a choisi de ne rien faire.
C'est ça, c'est controversé, avec une balance qui penche vers le "pas d'effet de la chloroquine".

Je ne vois pas pourquoi l'utiliser vu qu'il n'y a rien d'autre, puisqu'il n'y a pas de preuve arrêtée d'efficacité. On n'a pas à utiliser forcément un médicament, s'il n'y en a pas bah il n'y en a pas. Par contre faire une vraie étude bien ficelée pour essayer de faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, pour faire avancer la connaissance, ça ce serait malin.

L'Histoire nous montre que le principal promoteur de ce médicament a choisi de ne rien faire en ce sens.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par AAAgora »

Mesoke a écrit : 17 novembre 2020 15:22
AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 14:10 Ce qui revient à dire que le Remdésivir et la chloroquine s'est à peu près pareil, seul leur prix est très different.
Pas tout à fait : la chloroquine n'a pas fait preuve de la moindre efficacité dans de grandes études rondement menées.
.
Ah bon, par contre le Remdésivir a montré l'efficacité qu'on lui demande.
Il me semble, mais vous pouvez corriger, que les deux médicaments ne jouent pas dans la même catégorie: l'un est conseillé pour la phase précoce de la contamination et l'autre pour les cas sévères.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par berger141 »

Le professeur Raoult a attaqué en Justice l'Agence du Médicament qui a refusé une RTU ( Recommandation Temporaire d'Utilisation) pour l' hydroxychloroquine , alors que cette autorisation a été donnée au couteux Remdésivir du grand labo Gilead (les très vilains complotistes pourraient y voir un complot).
On attend avec curiosité la décision de la justice.

Par ailleurs Mesoke a dressé un palmarès relatif aux études pour ou contre la molécule de Raoult.
Une remarque à ce propos: les études contre ne disent pas à quel moment de la maladie l'hydroxychloriquine a été administrée. Si elle n'est pas donnée au début de l'apparition des symptômes on sait qu'elle n''est plus efficace (ou bcp moins efficace?).
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par Mesoke »

berger141 a écrit : 17 novembre 2020 17:12 Le professeur Raoult a attaqué en Justice l'Agence du Médicament qui a refusé une RTU ( Recommandation Temporaire d'Utilisation) pour l' hydroxychloroquine , alors que cette autorisation a été donnée au couteux Remdésivir du grand labo Gilead (les très vilains complotistes pourraient y voir un complot).
On attend avec curiosité la décision de la justice.

Par ailleurs Mesoke a dressé un palmarès relatif aux études pour ou contre la molécule de Raoult.
Une remarque à ce propos: les études contre ne disent pas à quel moment de la maladie l'hydroxychloriquine a été administrée. Si elle n'est pas donnée au début de l'apparition des symptômes on sait qu'elle n''est plus efficace (ou bcp moins efficace?).
Ca n'est pas la molécule de Raoult : la chloroquine est utilisée depuis des années pour d'autres maladies, et testée depuis 20 ans sur les virus.

Et si, certaines études "contre" ont indiqué l'administration de chloroquine au début de la maladie. Par ailleurs certaines "pour" n'ont pas précisé non plus quand elle a été administrée. Donc qu'une étude qui trouve que la chloroquine est efficace quand on l'administre tard dans la maladie, alors que ça semble admis même par Raoult que ça ne fonctionnera pas, est une étude à laquelle on peut se fier ?
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par Victor »

De toutes les manière raoult a commis une faute importante en claironnant dans les médias qu'il avait LE traitement alors qu'il n'avait fait qu'une étude bâclée sur une vingtaine de patient.
C'est une faute déontologique lourde. Un chercheur ne doit pas communiquer les résultats de ses recherches auprès du grand public tant qu'une série d'études et de contre-études concluent positivement à l'efficacité du traitement. Il ne doit publier que dans les revues professionnelles.
Espérons que l'ordre des médecins le condamne le plus sévèrement possible et que sa condamnation serve d'exemple pour éviter que d'autres egos surdimensionné nous refassent le même coup tordu.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par AAAgora »

Victor a écrit : 17 novembre 2020 17:58 De toutes les manière raoult a commis une faute importante en claironnant dans les médias qu'il avait LE traitement alors qu'il n'avait fait qu'une étude bâclée sur une vingtaine de patient.
C'est une faute déontologique lourde. Un chercheur ne doit pas communiquer les résultats de ses recherches auprès du grand public tant qu'une série d'études et de contre-études concluent positivement à l'efficacité du traitement. Il ne doit publier que dans les revues professionnelles.
Espérons que l'ordre des médecins le condamne le plus sévèrement possible et que sa condamnation serve d'exemple pour éviter que d'autres egos surdimensionné nous refassent le même coup tordu.
.
Et un médecin que doit-il faire quand son patient est malade ?
Selon moi il doit le soigner avec les moyens qu'il juge les plus efficaces.
Lui dire "reste chez toi et prend du doliprane" et "si les symptômes persistent appelle le SAMU"

C'est ce qui se passé, petit victor, ce n'est pas une fable.

Patrice Pelloux, président des médecins urgentistes de France, a bien dit connaitre beaucoup de ses collègues qui se sont soignés avec la chloroquine pendant l'épidémie de mars-avril.
Pourquoi un médecin qui se traite lui avec un médicament ne devrait pas pouvoir le prescrire à ses patients ?

Vous êtes dangereux, petit victor.
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Re: L'Institut du professeur Raoult communique

Message par AAAgora »

Mesoke a écrit : 17 novembre 2020 16:52
AAAgora a écrit : 17 novembre 2020 16:32 Et bien, il y a donc les pour et les contre, c'est à dire une situation controversée.
Que faire quand il n'y a pas d'autres traitements en vue ?
J'ai laisse de côté la dangerosité de la molécule, qui a été écartée si on utilise ce médicament sous stricte surveillance médicale.
Vu qu'il n'y a rien d'autre, il serait logique de l'utiliser dans au moins un autre lieu que Marseille, en s'appuyant sur le protocole déjà expérimenté.
L'Histoire nous montre qu'on a choisi de ne rien faire.
C'est ça, c'est controversé, avec une balance qui penche vers le "pas d'effet de la chloroquine".

Je ne vois pas pourquoi l'utiliser vu qu'il n'y a rien d'autre, puisqu'il n'y a pas de preuve arrêtée d'efficacité. On n'a pas à utiliser forcément un médicament, s'il n'y en a pas bah il n'y en a pas. Par contre faire une vraie étude bien ficelée pour essayer de faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, pour faire avancer la connaissance, ça ce serait malin.

L'Histoire nous montre que le principal promoteur de ce médicament a choisi de ne rien faire en ce sens.
.
Désolé mais au mois de mars le patients contaminés par le Covid s'en foutaient complètement de "faire avancer la connaissance".
Ils demandaient à leur médecin de les soigner pour les guérir.
C'est à cette demande pressante que le professeur Raoult a essayé de répondre.
Un malade n'est pas un fer à repasser qui ne marche pas, c'est une personne en demande urgente.
Et le devoir d'un médecin c'est de le soigner avec les moyens qu'il juge adaptés.
Vous confondez étude et réalité.
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