Once a écrit : ↑19 mai 2021 07:57
Relax a écrit : ↑19 mai 2021 00:59
tu penses ce que tu veux, ça n'a aucune importance, ce qui compte c'est que tu sois fier des grandes victoires arabes !
Les arabes ont fait leurs preuves sur le terrain.
En principe une terre ne peut pas appartenir à 2 peuples, c'est soit l'un soit l'autre mais pas les 2 en même temps.
Il se trouve qu'en droit international la Palestine appartient au peuple juif pour y fonder son état.
C'est écrit dans le traité de Sèvres de 1920 à l'article 95.
https://mjp.univ-perp.fr/traites/1920sevres.htm
Les arabes palestiniens n'ont aucun droit sur cette terre, ils n'ont que des aspirations illégitimes.
Jusqu'à preuve du contraire, nul n'est obligé d'aimer les arabes, les musulmans, les juifs, les esquimaux, les serbo-croates, les chinois ou qui que ce soit !
Comme on dit, les gouts et les couleurs,tant qu'on n'emmerde pas son prochain, tout va bien.
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Après, pour en revenir au sujet, les arabes palestiniens n'ont aucun droit national sur la terre des juifs !
Israël est un état souverain membre de l'ONU, nul ne peut remettre en cause sa légitimité.
C'est faux. Et je dirais même que c'est exactement le contraire quand on observe la manière sont les choses se sont passées. La création de l'état d'Israël a été rendue possible à la suite du génocide des Juifs par les nazis
Tu dis des âneries : la création d'un état juif est prévue dès 1920 dans le cadre de l'article 95 du Traité de Sèvres, soit 25 ans après la révélation du génocide des juifs par les nazi.
https://mjp.univ-perp.fr/traites/1920sevres.htm
Visiblement, tu n'es pas bien informé.
: l'Europe, honteuse de ne pas avoir pu et su protéger ses populations juives durant la Seconde Guerre mondiale en les laissant être exterminées par les nazis, a encouragé et facilité le processus d'attribution d'une nouvelle terre aux juifs d'Europe avec l'appui décisif des Etats-Unis, bien entendu.
En réalité, l'appui décisif a été apporté par la Grande Bretagne.
Mais cela s'est fait au prix de l'expropriation des populations arabes de Palestine - que ces populations lésées appellent le Nakbah - arabes de palestine qui y vivaient depuis des siècles et qui avaient autant de droit à les revendiquer que les nouveaux arrivants (qui revendiquaient, eux, une terre messinaique remontant aux temps bibliques !)
Non, les arabes n'ont aucun droit à faire valoir sur la terre des juifs, sauf à ce que tu produises un texte de droit international à l'appui de ta thèse.
Que reste-t-il de tout cela aujourd'hui ? Des vainqueurs (les Israéliens) et des vaincus (les Palestiniens).
Y'a les juifs qui ont des droits légitimes sur leur terre et les palestiniens qui sont des imposteurs qui veulent piquer la terre des juifs.
Y'a une justice, les palestiniens ont échoué dans leur tentative de spoliation de la terre des juifs.
Quant au mantra répété sans cesse par certains diplomates (la création de deux états) tout le monde sait bien que, sur le terrain, c'est désormais impossible en fonction de la création de colonies illégales sans cesse renouvelées en Cisjordanie.
Le concept de la solution dite à 2 états n'est pas réaliste politiquement et géographiquement.
Si les Palestiniens étaient mieux conseillés, peut-être y aurait-il une solution, une seule et qui mettrait Israël au pied du mur : que tous les Palestiniens demandent la citoyenneté israélienne et qu'ils le fassent par une marche pacifique sous les caméras du monde entier.
Les arabes palestiniens n'ont pas vocation à devenir sionistes, ce serait l'humiliation ultime pour eux et l'abandon total de leur lutte.
Qu'ils sortent de Gaza, qu'ils quittent la Cisjordanie et qu'ils se rendent à Jérusalem devant la Knesset réclamer justice et leur dû : non plus une terre à eux (qui ne serait d'ailleurs pas viable économiquement) mais une citoyenneté israélienne comparable à celle déjà obtenue par les arabes israéliens.
ils n'obtiendront jamais cette citoyenneté à laquelle ils n'ont pas droit.
Là, jamais Israël n'oserait tirer sur une foule pacifique et ce pays se sentirait coincé internationalement.
D'après ce que j'ai compris de la politique israélienne, Israël n'a rien à cirer du qu'en dira-t-on des pays de merde et fait passer sa sécurité en priorité.
Un seul état bi-confessionnel de citoyens égaux : je ne vois plus d'autre solution. Sinon les Palestiniens termineront parqués dans des réserves comme les nouveaux Indiens du Proche-Orient. Ils le sont déjà en partie à Gaza.
Le concept d'un état binational a vécu, les bagarres rangées entre juifs et arabes dans certaines villes israéliennes ont démontré que c'est une vue de l'esprit.
Le seul atout des Palestiniens ne réside plus vraiment qu'en leur poids démographique, à mon avis, et non en cette organisation du Hamas censée les défendre mais qui les instrumentalise.
Pour orchestrer tout cela, il faudrait aussi un vrai leader civil pacifique et charismatique aux Palestiniens, genre Gandhi ou Mandela, qui pourrait mener ce combat : et là les choses pourraient réellement changer.
C'est clair qu'un leader incontesté et visionnaire pourrait permettre de débloquer la situation au prix de quelques compromis.
Ce leader palestinien n'existe pas à ce jour, et seules des élections palestiniennes pourraient le faire émerger.
Dans la phase qui suivra un éventuel cessez-le-feu, il me semble indispensable que les palestiniens parviennent à organiser des élections pour relégitimer leur leadership et faire les grands choix politiques qui conditionneront leur avenir.
Tout cela n'est que mon point de vue bien entendu même si je m'inspire de quelques lectures constructives sur le sujet.
Ce conflit entre Israël et les arabes est passionnant et je comprends que tu t'y intéresses.
Mais en terme de méthode, je te recommande de commencer par quelques jalons historiques et juridiques pour bien comprendre le contexte actuel.
- Traité de Sèvres 1920
- Conférence de San Remo 1920
https://www.mtholyoke.edu/acad/intrel/britman.htm
- Résolution 181 de l'ONU ( le plan de partage de la Palestine )
- accords d'Oslo.
Une fois que le contexte juridique et historique est intégré, on y voit beaucoup plus clair et ça permet de d'apprécier avec certitude ce qui relève du réel et ce qui relève du récit.