Le dénominateur commun c'est pas Israël, c'est l'islam !Once a écrit : ↑27 mai 2021 07:15Israël n'a rien à voir avec le rapprochement que vous faites de la situation de l'islam en Europe et des problèmes que cette religion pose en Europe et nous n'avons pas à importer en Europe ce qui se passe là-bas.Relax a écrit : ↑26 mai 2021 17:05
L'islam est la cause de beaucoup de problèmes, pas uniquement pour les palestiniens si ça peut les consoler !
Même en Europe, le séparatisme, le terrorisme, les revendications communautaristes, les banlieues pourries, l'insécurité, l'immigration, le chômage et la délinquance ont un dénominateur commun : l'islam !
Certains y voient un hasard malencontreux, d'autres y voient un jihad, une invasion voire un grand remplacement, c'est selon !
Les musulmans ont une culture différente de la notre, c'est pas des gens comme nous.
Y'a des concepts comme la liberté, l'égalité homme-femme, la liberté sexuelle et la liberté de conscience, la démocratie, les droits de l'homme etc. auxquels ils sont ataviquement imperméables !
Pour nous c'est le progrés, mais pour eux ce n'est pas le chemin de l'allah que le prophète mahomet a raconté à ses potes dans un troquet de la Mecque il y a 14 siécles !
C'est le fameux choc des civilisations, Israël est notre premier rempart !
Il faut accepter la réalité telle qu'elle est.
En inversant votre point de vue, on pourrait d'ailleurs dire que jamais un état comme Israël n'aurait dû être créé dans cette partie du monde.
C'est pas tant la pratique du culte qui pose des problèmes mais la dimension politique de l'islam.
Mais on ne peut pas refaire l'Histoire et depuis les choses ont bien évolué puisque Israël noue à présent des relations économiques et politiques avec différents de ses voisins arabes.
Ceci dit, sur les problèmes que pose l'islam en France (et en Europe), je partage dans les grandes lignes votre point de vue : oui, cette religion peut pose problème dans de nombreux domaines.
L'islam est à la fois un culte religieux et une doctrine politique, il faut distinguer les 2 aspects et éviter LAMALGAME que beaucoup de musulmans font parce qu'ils ont culturellement du mal à distinguer ce qui relève du culte et ce qui relève d'une doctrine politique.
Nous ne sommes pas des anglo-saxons, nous avons notre identité, notre histoire, nos traditions, nos lois, nos us et coutumes.
En tout cas, à nous français, en fonction d'une certaine conception de notre propre laïcité. (Dans les pays anglo-saxons les choses sont apparemment plus "libérales" et se passent mieux. Il y a des "accommodements raisonnables" comme on dit au Canada)
Notre système de laïcité est avant-gardiste, nous devons en être fiers comparés aux anglo-saxons qui sont très en retard dans ce domaine !
Ce sont effectivement les musulmans invisibles parfaitement intégrés qui se sentent néanmoins concernés, à juste titre, lorsqu'on parle des musulmans en général.
Toutefois en en restant en France, il faudrait affiner les choses parce que je pense qu'il y a plusieurs catégories de français musulmans dans notre pays :
- certains, bien intégrés dans la société et occupant des postes de cadres ou travaillant dans des start-up etc... ont une relation de plus en plus quelconque avec la religion de leurs parents : ils sont musulmans par tradition comme beaucoup de français dits de souche sont chrétiens par tradition et culture. Mais rien de plus. Ils peuvent très bien n'être pas pratiquants et pas (ou peu) croyants eus-mêmes. Et ils sont excédés quand on parle des "musulmans" parce qu'ils se sentent réduits à quelque chose qui ne les concerne pas (ou plus) vraiment.
Leur situation est assez délicate, ils méritent le respect comme tout un chacun.
La pratique religieuse n'est pas un problème en soi à partir du moment où elle s'inscrit dans le cadre de la loi française.
- d'autres, issus des classes moyennes inférieures, sont plus pratiquants mais ne posent pas de problèmes majeurs, si ce n'est qu'ils peuvent se sentir parfois discriminés dans la société française : mais ils ne retourneraient pour rien au monde vivre au pays de leurs parents et de leurs grands-parents. Ils y sont toujours attachés affectivement mais leur réalité est désormais ici, en France.
Après il faut être clair : il n'existe aucune loi qui discriminerait les musulmans en France.
La question ne se pose pas de combattre des courants religieux qui respectent nos lois.
- une minorité active pose de sérieux problèmes : les salafistes et les frères musulmans. Là, leur projet est clair : profiter de la liberté d'expression et des lois françaises pour introduire de plus en plus d'islam rigide et idéologique dans nos sociétés occidentales. Ce ne sont pas des "terroristes" pour la plupart et rien dans nos lois ne peut leur interdire d'être quiétistes, de vivre comme des amish séparés de notre société : mais il peut y avoir une certaine porosité entre ces milieux religieux-là et le passage à l'acte d'une minorité de cette minorité. Le problème étant : comment combattre légalement l'idéologie et les pratiques de ces gens dans le respect de nos propres lois ?
Ce qui est combattu, c'est le séparatisme, le communautarisme, le racialisme, la remise en cause de la laïcité et de l'égalité homme femme, les accusations sans fondement contre la police et les forces de l'ordre, les racailles, le terrorisme, l'immigration illégale, etc.
Le musulman qui pratique son culte ne pose pas de problème, au même titre que tous les fidèles de quelque culte que ce soit.
C'est très rare d'entendre parler des musulmans en général parce que ça ne veut rien dire en soi !
Une chose pour terminer : personnellement, je supporte mal quand on parle des "musulmans" en France : de Mélenchon à Le Pen, c'est une forme de racisme parce que l'on essentialise la chose et que l'on réduit tous les français de confession musulmane à une religion. Or la réalité est plus complexe.
On parle généralement de l'islam, de l'islamisme, de radicalisation, de terrorisme islamique, de séparatisme, de racialisme, de terrorisme islamique, etc.
Les mots ont un sens.
bin non, tous les musulmans qui vivent en France ne sont pas forcément français.
Donc toujours dire au moins : les français de confession et de culture musulmanes, pratiquants ou non, croyants ou non.
C'est long mais surtout ça suppose que tous les musulmans qui résident en France seraient français, ce qui n'est pas le cas.
Problème, j'en suis aussitôt conscient : la formule est bien trop longue et ne "passerait pas" dans les médias faits pour mettre des idées simples dans la tête des gens.
Et parmi les musulmans qui possèdent la nationalité française, combien sont capables de chanter la Marseillaise avec fierté ?
Lorsqu'on parle des musulmans en général, c'est pour désigner les gens qui ont grandi dans un environnement influencé par la culture arabo-musulmane.
En soi, ce n'est aucunement péjoratif.