Selon le graphe au dessus, contagieux et mortel, mais pas fortement ; il reste dans la contagiosité modérée
cela dit, il y a néanmoins une particularité, c'est que la seconde vague de mortalité a surtout été liée à des surinfections bactériennes à une période où il n'y avait pas d'antibiotiques, où la population était fragilisée par la guerre et les flux de population importants
C'est pourquoi je pense que c'est une erreur de voir les épidémies passées avec nos yeux d'aujourd'hui, en faisant abstraction du contexte et des avancées de la science, et en gravant dans le marbre des taux de létalité qui auraient probablement été moindres dans d'autres contextes.
La dangerosité d'un virus doit être évaluée sur ses seuls aspects naturels
On peut d'ailleurs étendre ce raisonnement au covid19 : combien de morts du fait qu'on ne savait pas initialement que c'était avant tout une maladie vasculaire, et que des traitements d'anticoagulants en amont auraient été plus adaptés que des intubations systématiques ?
C'est le CHU de Besançon qui a découvert le phénomène, certains patients mouraient d'embolies pulmonaires malgré une capacité respiratoire correcte ; aujourd'hui, l'angioscanner et les anticoagulants sont intégrés aux protocoles, on peut donc dire qu'en 1 an les données de mortalité ne sont plus les mêmes et qu'il n'y a pas lieu d'établir des standards de mortalité figés dans le temps
Idem pour les facteurs politiques et les choix de stratégie sanitaire : combien de morts de la prescription de paracétamol, alors que la fièvre est justement le témoin d'un organisme qui se défend et que vouloir à tout prix la faire baisser est une erreur ?
du confinement, qui a laissé les gens s'aggraver chez eux et être admis trop tard à l'hôpital ? du débordement hospitalier qui n'est que la résultante d'années de politique destructrice ?
Le taux de létalité du covid est déjà faible malgré ces points, et je suis convaincue que si on était capable de chiffrer l'impact de ces facteurs, on aboutirait à une létalité ridicule au regard des mesures prises et des risques induits par des injections aussi inutiles que dangereuses.