L'essentiel n'est pas essentiel aux complotistes!
Ils ont besoin de miroirs.
Moi, ce qui m'importe ce sont deux articles du Monde, le pertinent journal...qui fait du journalisme!
1/ Les USA aident l'Ukraine qui a les capacités de réussir à battre Poutine. Les USA veulent affaiblir Poutine au point de l'empêcher de nuire à l'avenir, ce que j'
L’aide militaire américaine déjà réévaluée
« Vous ne pouvez venir nous voir les mains vides aujourd’hui, et nous n’attendons pas seulement des cadeaux ou des gâteaux quelconques, nous attendons des choses spécifiques et des armes spécifiques », avait lancé, samedi, Volodymyr Zelensky, à l’attention de Washington. Le dirigeant ukrainien réclame toujours plus d’équipements militaires, pour permettre à son armée et aux civils de mieux se défendre contre l’agresseur russe.
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Les Etats-Unis ont déjà réévalué à de nombreuses reprises leur appui. Le montant total de l’aide militaire américaine s’élève déjà à près de 3,4 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros) en deux mois. Elle comprend notamment 1 400 systèmes antiaériens Stinger, 5 500 systèmes antichars Javelin et 700 drones tactiques, sans compter les nombreux radars. Et c’est loin d’être tout. Lloyd Austin doit, dans quelques jours, accueillir ses homologues des pays alliés sur la base militaire de Ramstein, en Allemagne. Le responsable américain a expliqué qu’il s’agira à la fois d’évaluer les besoins militaires immédiats de l’Ukraine, et d’envisager la suite, à moyen terme.
« Ils peuvent gagner s’ils ont les bons équipements, le bon soutien », a déclaré le chef du Pentagone, lors d’une rencontre avec des journalistes à la frontière polonaise après la visite à Kiev. « Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu’elle ne puisse pas faire le même genre de choses que l’invasion de l’Ukraine. Elle a déjà perdu beaucoup de capacités militaires, et beaucoup de troupes, et nous ne voudrions pas qu’elle puisse rapidement reconstituer ces capacités », a ajouté Lloyd Austin.
Une bonne correction!
2/ Une tribune d'une juriste en droit humanitaire qui incrimine la Russie, et la range dans le camp des criminels de guerre
« L’intervention militaire de la Russie en Ukraine ne s’appuie sur aucune légalité internationale »
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
Tribune
Françoise Bouchet-Saulnier
Juriste
extraits:
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Crime contre la paix
Concernant le jus ad bellum, la Cour internationale de justice, qui juge les Etats, est saisie depuis le 26 février de la légalité des motifs de la guerre lancée par la Russie contre l’Ukraine. En effet, la charte des Nations unies interdit le recours à la force armée entre les Etats sauf dans les cas de légitime défense étatique ou de décision du Conseil de sécurité de l’ONU concernant des menaces à la paix et à la sécurité internationale. Même s’ils ont parfois menti et abusé de ce cadre juridique international, les Etats-Unis, comme les autres membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, s’y étaient, jusque-là, formellement soumis.
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Concernant le jus in bello, la responsabilité pénale individuelle de ceux qui commettent des crimes dans le cadre des combats en Ukraine peut aussi être engagée au titre des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de génocide définis dans les articles 6, 7 et 8 des statuts de la Cour pénale internationale.
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L’idée de justice internationale, inaugurée en 1945 avec les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo, a connu une longue éclipse pendant la guerre froide, avant de réapparaître en 1993-1994 avec les tribunaux internationaux ad hoc créés par le Conseil de sécurité des Nations unies pour les crimes commis en ex-Yougoslavie et au Rwanda, et avec la Cour pénale internationale, entrée en fonction en 2002. Les procédures sont souvent entravées dans les situations de conflit armé non international par le refus de l’Etat concerné. Ce refus ne peut être outrepassé que par une décision du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans le cadre de l’Ukraine, cet obstacle n’existe pas. L’Etat ukrainien a saisi la CPI dès 2014 concernant les potentiels crimes de guerre commis sur son territoire. Le procureur de la CPI n’a donc pas besoin du consentement russe pour poursuivre ses enquêtes. Mais les procédures criminelles s’inscrivent sur des temps très longs et ce travail ne débouchera pas avant plusieurs années. Pour rappel, la CPI a mis huit ans pour rendre son rapport préliminaire concernant les évènements de 2014 en Ukraine.
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