Il faut comprendre que les exonérations de cotisations sociales sont compensées par l'état.UBUROI a écrit : ↑08 septembre 2024 21:18Remarques surpapibilou a écrit : ↑08 septembre 2024 11:46 Bruxelles, mais aussi les agences de notation nous exhortent à mieux équilibrer le budget. Jamais le déficit budgétaire n'a été aussi haut à plus de 150 milliards.
Pire les prévisions ont, soit été farfelues, soit volontairement et artificiellement baissées, puisque on assiste à un dérapage de 30 milliards par rapport au prévu.
Pour rappel, les grands postes budgétaires:
https://www.budget.gouv.fr/budget-etat/ministere
Vous constaterez que dans cet affichage manquent 2 éléments et non des moindres:
- le coût de la dette: 50 milliards
- les aides aux entreprises 150 à 200 milliards.
La politique économique de Macron a été une politique de l'offre et n'a pas donné la croissance espérée ( malgré la suppression de l'ISF er de la taxe d'habitation entre autres). La gauche traditionnellement veut faire une politique d la demande ( plus de pouvoir d'achat aux français). Mitterand l'a fait en 1981 et a conduit la France dans l'impasse.
Je reste persuadé que privilégier l'une ou l'autre est une stupidité car l'économie marche sur ces 2 jambes: et l'offre et la demande.
La priorité budgétaire doit d'abord passer par un réexamen des aides aux entreprises. Les exonérations sociales sont évaluées, à elles seules à 70 milliards. Supposons qu'on les réduise de moitié: on gagne 35 milliards. Soit la paye de 1,7 millions de smicards. Y aura-t-il une augmentation du chômage de 1,7 millions de chômeurs ? Surement pas. Au passage on voit que la baisse du chômage brandie par Macron comme un succès est un trompe l'oeil.
Donc allons y.
Enfin, les orientations Bruno Le Maire vers une baisse des dépenses publiques dans l'EN , la santé, la défense etc.. non seulement vont dans le sens inverse des besoins de ces ministères mais le ministère de l'économie ne dit jamais ou il va baisser les dépenses.
Ajoutons que la hausse du smic ou les modifications de la réforme des retraites souhaitées par les oppositions ne devront pas aboutir à amputer la compétitivité des entreprises. Des réformes sociales oui, mais en douceur.
Votre avis ?- La charge de la dette est dans le Budget de l'Etat figurant au PLF et au PLR " Économie, finances et souveraineté industrielle et numérique" pour 12%Vous constaterez que dans cet affichage manquent 2 éléments et non des moindres:
- le coût de la dette: 50 milliards
- les aides aux entreprises 150 à 200 milliards.
- Les "aides aux entreprises" dans l'esprit de papy ce sont les exonérations de cot sociales. Mais elles figurent dans la LFSS, car la SS ce n'est pas l'Etat.
La seule réponse qui vaudra ce seront les documents qui seront remis à la Commission eurpéenne en charge de surveiller les "déficitaires" dont la France pour 5.6%. J'attends de lire ce qu'en dira la Presse indépendante.
Je reviendrai ici à ce moment là
Et la LFSS est quasiment illisible pour un non initié.
Et surtout les chiffres sont têtus. Le déficit budgétaire prévu à 5,1 % du PIB sera vraisemblablement à 5,6%. Soit 0,5% de plus. Rien donc mais ... 30 milliards.