Et puis j'en profite pour marteler les crânes vides de nos trumpistes, en publiant une analyse étayée parue sur CBS, qui dézingue les théories de nos zozos
Le jour où le Congrès a officiellement compté les votes électoraux faisant de Joe Biden le prochain président, les chants de "Stop the Steal" ont retenti dans le Capitole américain. L' agression meurtrière fait suite à des mois d'insistance du président Trump sur le fait que la victoire de M. Biden ne pouvait s'expliquer que par une fraude effrénée, et il a encouragé ses partisans à exiger un résultat différent.
Mais aucune des allégations de fraude généralisée ou de vol électoral ne résiste à un examen minutieux. Les responsables électoraux à travers le pays et le propre procureur général de l'administration Trump et les experts en cybersécurité ont confirmé que l'élection était "la plus sûre de l'histoire américaine ". Toutes les poursuites qui prétendaient le contraire ont été rejetées par les tribunaux étatiques et fédéraux.
Voici un aperçu de certaines des allégations de complot les plus courantes qui ont été utilisées pour tenter de saper les résultats des élections, et ce que les experts ont à dire sur leur validité.
Non, les machines à voter du Dominion n'ont pas changé ni supprimé les votes pour Trump
Pour les partisans de QAnon et Trump, Harry Formanek et Traci Specht, il s'agissait de l'une des allégations de fraude les plus accablantes. Ils pensent que les machines à voter du Dominion utilisées dans certains États étaient en quelque sorte programmées pour inverser les votes en faveur de M. Biden ou supprimer les votes pour M. Trump - une histoire répandue par M. Trump et ses avocats .
"Ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu un total de 6000 votes inversés, ce sont les votes de Trump qui sont retournés à Biden qu'ils ont découverts", a déclaré Formanek, répétant une idée fausse sur le décompte des voix au Michigan. «Et ils ont dit, 'oh, c'est un problème', mais ensuite ils ont vu dans d'autres États cette même anomalie s'est produite. Et cela s'est toujours produit contre Trump.
Formanek semblait faire référence au comté d'Antrim, dans le Michigan, où un décompte préliminaire non officiel le soir des élections a montré que Biden avait remporté le comté, ce qui n'était pas exact. Les responsables électoraux ont déclaré que c'était le résultat d'une erreur humaine qui avait été rapidement découverte et corrigée .
Le secrétaire d'État Jocelyn Benson a expliqué dans un communiqué du 6 novembre qu'un membre du personnel électoral avait commis «une erreur honnête» et n'avait pas mis à jour le logiciel pour combiner correctement les totaux électroniques, «même si les tabulateurs comptaient tous les bulletins correctement».
"Les commis électoraux travaillent extrêmement dur et font leur travail avec intégrité. Ce sont des êtres humains et font parfois des erreurs. Cependant, il existe de nombreux freins et contrepoids qui garantissent que les erreurs peuvent être détectées et corrigées", a déclaré Benson, y compris une commission bipartisane Les resultats. Les résultats officiels montrent que M. Trump a remporté le comté d'Antrim avec 9 748 voix contre 5 960 pour M. Biden.
Néanmoins, l'attachée de presse de la Maison Blanche Kayleigh McEnany et d'autres ont affirmé qu'un "problème informatique" comptait les bulletins de vote républicains comme démocrates.
Des revendications similaires ont été formulées à l'encontre de la Géorgie, même si elle a procédé à trois recomptages - y compris un recomptage manuel des bulletins de vote papier - pour confirmer les résultats finaux montrant que M. Biden a remporté l'État par 11 779 voix .
Un autre endroit visé par ces revendications était le comté de Maricopa, en Arizona.
Le département des élections du comté a effectué un test d'exactitude post-électorale pour vérifier les résultats et s'assurer qu'aucune modification n'a été apportée à aucun logiciel pendant l'élection. En présence du secrétaire d'État et de représentants des partis républicains, démocrates et indépendants, le comté a annoncé le 18 novembre que les résultats étaient exacts à 100% et que rien n'avait été manipulé.
Specht a également affirmé que le manuel de la machine à voter du Dominion indique aux travailleurs comment changer le vote. Elle a dit qu'elle avait obtenu cette information de Ron Watkins , dont le babillard électronique 8kun diffuse les messages de QAnon et qui était un "témoin expert" dans le procès électoral raté de Sidney Powell en Géorgie parce qu'il avait lu le manuel du Dominion.
"Il explique juste là comment vous pouvez ouvrir l'arrière de la machine, et vous pouvez le changer et faire toutes sortes de choses", a déclaré Specht. "Donc, cela en soi, juste ce droit là est très inquiétant et alarmant."
"Cela ne se produit pas", a déclaré le plus haut responsable des opérations électorales en Géorgie, Gabriel Sterling, un républicain, lors d'un briefing au début du mois. "Personne ne change des pièces des machines à voter du Dominion. C'est - je ne sais même pas ce que cela signifie, ce n'est pas une chose réelle."
Dans le procès, qui a été rejeté par un juge fédéral nommé par les républicains, Watkins a affirmé que les machines du Dominion pouvaient rejeter les bulletins de vote qui avaient des marques parasites ou même certains avec des bulles correctement remplies à côté des noms des candidats. Ces bulletins seraient ensuite examinés par les travailleurs électoraux. Ceci, a déclaré Watkins sans preuve, permet aux travailleurs de manipuler les résultats.
Pour mieux comprendre ces affirmations, CBS News s'est entretenu avec Deen Freelon, professeur agrégé à la School of Media and Journalism de l'Université de Caroline du Nord, qui étudie la désinformation, la communication hyper-partisane et les théories du complot.
Cette affirmation, a déclaré Freelon, est probablement la "catégorie la plus folle" et la "plus grande" de désinformation électorale en 2020.
Il a souligné que les systèmes Dominion ont été utilisés pendant des années et ont été utilisés non seulement dans les États swing, mais aussi dans les États qui penchent fortement en faveur de M. Trump. Il a également souligné que ceux qui croient que cette affirmation ne l'utilisait que pour jeter le doute sur la course présidentielle - et non sur les courses au Sénat et à la Chambre qui ont été décidées sur les mêmes bulletins de vote.
"L'histoire ne s'additionne vraiment pas du tout quand on regarde vraiment ses détails", a-t-il déclaré. "Les gens se fient simplement à l'idée qu'ils peuvent simplement avancer cette affirmation sans aucune preuve et les gens l'accepteront."
Dominion dit qu'il fournit des systèmes de vote dans 28 États américains et a soutenu «des dizaines de milliers d'élections». Il affirme que toutes ses machines ont subi «des tests de certification et d'exactitude logique avant les élections», publiquement et sous la supervision d'inspecteurs électoraux bipartis. La société affirme également que tous les votes comptés par le système peuvent être facilement vérifiés grâce à des audits manuels.
La société a intenté une action en diffamation contre Sidney Powell.
Non, les marqueurs Sharpie n'ont pas invalidé les votes Trump en Arizona
Cette affirmation a été rapidement démentie par les responsables électoraux de l'État.
"Les marqueurs Sharpie sont recommandés par le fabricant des machines de tabulation des votes du comté de Maricopa comme moyen préféré de marquer les bulletins de vote à utiliser dans ces machines", a déclaré le comté de Maricopa. "L'encre des stylos à bille peut causer des taches dans les machines et les salir, contrairement aux marchés Sharpie. ... Même si un saignement se produit, il n'y a aucun impact sur aucune course."
Le comté de Maricopa a été poursuivi pour cette prétendue ingérence, mais le 9 décembre, un juge a statué que les plaignants n'avaient fourni aucun support factuel pour leurs «demandes extraordinaires».
Dominion a également déclaré que ses machines à voter n'avaient aucun problème avec les feutres.
"Cela me semble vraiment être une situation où c'est n'importe quel port dans la tempête", a déclaré Freelon à propos de la revendication, "où les gens saisissent toute possibilité qu'il y ait eu des méfaits qui ont conduit Trump à perdre un État particulier.
Freelon a également noté que cette affirmation, comme beaucoup d'autres, aurait également eu un impact sur les électeurs de Biden, si elle était vraie.
"Tous les bulletins de vote qui ont utilisé Sharpies ont été comptés, comme ils auraient dû l'être", a-t-il déclaré. "Il n'y a aucune preuve que les électeurs de Trump soient des utilisateurs de Sharpie disproportionnés, pas plus que les électeurs de Biden. Donc, je ne suis pas vraiment sûr de savoir exactement où ils allaient avec celui-là."
Non, le vote par correspondance n'est pas marqué par la fraude
Alors que la pandémie de coronavirus a explosé dans les mois précédant les élections, de nombreux électeurs ont préféré voter par courrier pour éviter les bureaux de vote bondés le jour du scrutin. Au milieu de cette vague, les théories du complot sur la sécurité du vote par correspondance ont commencé à circuler, en grande partie aux mains de M. Trump.
Dans les mois qui ont précédé l'élection, il a constamment insisté sur le fait que les bulletins de vote par correspondance pouvaient être falsifiés ou permettre aux gens de voter plusieurs fois.
Mais le système a une longue et fructueuse histoire. «Les gens de ce pays ont voté par correspondance depuis la guerre civile», a déclaré Debra Cleaver, fondatrice et PDG de VoteAmerica . Elle a expliqué à CBS News certaines des garanties que les bulletins de vote par correspondance ont mis en place.
"Il y a beaucoup de sécurité intégrée dans les bulletins de vote eux-mêmes", a déclaré Cleaver. "Les bulletins de vote sortants ont un code-barres, et ensuite, lorsque vous envoyez votre bulletin de vote, vous le mettez dans une enveloppe de retour et ce code-barres doit correspondre au code-barres qui a été envoyé pour que le bulletin de vote soit compté."
De nombreux bureaux électoraux ont des sites Web de suivi des bulletins de vote qui permettent aux électeurs de suivre l'emplacement de leur bulletin de vote postal et de confirmer le moment où il est compté.
Lors de l'élection de 2020, il y a eu quelques cas dans lesquels des comtés ont envoyé des bulletins de vote avec des informations erronées ou manquantes. Cependant, ces comtés ont rectifié la situation et envoyé des remplaçants corrects.
«La fraude électorale généralisée est un mythe», a déclaré Cleaver. "Vous êtes plus susceptible d'être frappé par la foudre deux fois que de commettre une fraude électorale."
Christopher Krebs, ancien directeur de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) du Department of Homeland Security, a déclaré que le vote par correspondance est un système « résilient et sécurisé » car il génère des traces papier qui peuvent être auditées.
Freelon a accepté, disant à CBS News qu'il n'y a "aucune preuve" que le vote par correspondance est plus sujet à la fraude que le vote en personne. Un effort de falsification d'une telle ampleur, a-t-il dit, aurait "une sorte de pistolet fumant".
"Si vous considérez le degré de coordination qui serait nécessaire pour déplacer le vote dans une direction ou une autre via le vote par correspondance dans un État donné, c'est énorme", a déclaré Freelon, "et ce n'est pas quelque chose que vous pourriez dissimuler sans preuve."
Non, les gens ne jetaient pas de sacs de bulletins de vote ou ne «trouvaient» pas de valises remplies de bulletins de vote
Un certain nombre de vidéos sont devenues virales après les élections de 2020, prétendant montrer une remise frauduleuse de bulletins de vote, mais elles étaient trompeuses.
Dans une vidéo , un membre du personnel électoral en Géorgie a été vu en train de jeter un morceau de papier. Les publications sur les réseaux sociaux l'ont accusé d'avoir jeté un bulletin de vote alors qu'il jetait en fait une liste d'instructions, comme l'a prouvé le superviseur des élections du comté de Fulton, Richard Barron.
Une autre vidéo montrait un homme de Detroit prenant une boîte dans une camionnette blanche et la transférant dans un centre de vote. Alors que beaucoup ont émis l'hypothèse que l'urne contenait des bulletins de vote qui allaient être comptés après la clôture des bureaux de vote, il s'est avéré que l'homme vu dans la vidéo était un caméraman d'une station d'information locale qui chargeait du matériel.
Dans l'État de Washington, la station de radio KOMO a rapporté que deux sacs poubelles remplis de courrier, dont plusieurs bulletins de vote non ouverts, avaient été retrouvés le long d'une route en octobre. Ces bulletins, selon les responsables, ont été renvoyés au bureau de poste et renvoyés aux destinataires.
Pourtant, une autre vidéo virale a déformé une photo de travailleurs électoraux géorgiens tirant une caisse de bulletins de vote sous une table. Ce n'était pas de la fraude ou de faux bulletins de vote - c'était une partie courante du processus de dépouillement légitime, qui a été entièrement enregistré sur vidéo pour des raisons de sécurité, a expliqué Gabriel Sterling, responsable du vote de l'État .
"Et c'est ce qui est vraiment frustrant. L'équipe juridique du président avait toute la bande, elle a regardé la bande entière et, de notre point de vue, a intentionnellement induit en erreur le Sénat, les électeurs et le peuple des États-Unis à ce sujet", a déclaré Sterling.
Quant à l'affirmation selon laquelle les votes pour M. Trump ont été brûlés ou rejetés, Freelon a déclaré que c'était «beaucoup plus facile à dire qu'à prouver» et qu'il n'y avait «simplement rien derrière».
Non, les observateurs n'ont pas été empêchés d'observer
Une autre plainte courante alléguait que les observateurs de scrutin n'étaient pas autorisés à effectuer leur observation, ce qui permettait de manipuler certains votes. Les avocats de M. Trump ont fait valoir certains aspects de cette réclamation devant le tribunal, et il a été jugé faux.
À Philadelphie, par exemple, les avocats de M. Trump ont fait valoir que les observateurs du scrutin étaient trop éloignés du processus de dépouillement. Les tribunaux ont statué qu'ils étaient autorisés à se rendre à moins de 6 pieds.
En plus d'avoir des observateurs démocrates, républicains et indépendants sur place, de nombreux sites électoraux ont également diffusé en direct leur processus de dépouillement afin que les électeurs puissent voir ce qui se passait de chez eux.
Bien que des affirmations aient fait surface selon lesquelles les agents du scrutin auraient changé les bulletins de vote et que les sites de dépouillement interdisaient aux gens d'entrer, Freelon a expliqué que ces affirmations étaient fausses et résultaient dans de nombreux cas d'une mauvaise compréhension des processus de dépouillement typiques.
Par exemple, seul un certain nombre d'observateurs certifiés sont légalement autorisés dans les salles où le dépouillement a lieu. Les règles et directives spécifiques sont différentes dans chaque État, mais ces réglementations sont disponibles en ligne . Ces observateurs ne comptent pas les votes eux-mêmes; ils surveillent plutôt le processus pour s'assurer que tous les votes sont comptés, que les électeurs éligibles sont en mesure de remplir leurs bulletins de vote et que toute activité suspecte est signalée.
"Ce genre de revendications est lié au manque de familiarité des gens avec le processus de dépouillement des votes", a-t-il dit. "Les choses qui sont parfaitement normales et qui se produisent à chaque élection peuvent ressembler, pour le spectateur non initié, à quelque chose d'irrégulier ou de problématique."
Non, il n'y a pas eu des milliers de votes de morts ou de personnes votant plusieurs fois
Une autre affirmation populaire est que les gens ont pu voter plusieurs fois lors des élections et que de nombreux bulletins de vote frauduleux ont été déposés au nom de personnes décédées. M. Trump a même exhorté ses partisans à tenter de voter deux fois.
Formaneck a déclaré à CBS News qu'il connaissait des personnes "qui ont déclaré avoir reçu quatre ou cinq bulletins de vote par la poste".
Mais Freelon a dit qu'il y avait "très, très peu de preuves de cela" et que c'est une vieille affirmation qui refait surface à chaque élection.
Le fait de voter plusieurs fois est une infraction fédérale et les personnes reconnues coupables risquent une peine d' emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans, une amende allant jusqu'à 10 000 $, ou les deux.
La conservatrice Heritage Foundation a signalé qu'il y avait eu 15 condamnations pour fraude électorale dans tout le pays l'année dernière, pour des activités lors des élections précédentes. Une seule personne a été reconnue coupable d'avoir tenté de voter à plusieurs reprises aux élections générales de 2016.
Il y a eu des rapports faisant état de personnes ayant voté deux fois lors de l'élection de 2020, mais les responsables électoraux disent avoir mis en place des garanties pour s'assurer que plusieurs votes par une seule personne ne sont pas comptés dans le décompte final. En Caroline du Nord , par exemple, le Bureau des élections a déclaré qu'il vérifie automatiquement après chaque élection et que s'il y a plusieurs votes par le même électeur inscrit, ils sont retirés du décompte.
Kira Lerne, rédactrice en chef de VoteBeat, a déclaré à CBS News que "la plupart des États ont des exigences de correspondance des signatures pour les bulletins de vote par correspondance, ce qui signifie que la signature sur votre bulletin de vote postal doit correspondre à la signature que vous avez utilisée pour vous inscrire pour voter, ou la signature que le comté a pour vous autrement. " Ce système basé sur la signature et l'identification évite les cas impliquant des votes multiples ou frauduleux.
Des cas dans lesquels des votes ont été déposés au nom de personnes décédées se sont produits, a déclaré Freelon, mais ils sont rares. Parfois, selon FactCheck.org , la personne en question est décédée entre le moment où elle a envoyé son vote et le moment de l'élection. Le géorgien Gabriel Sterling a déclaré que l'État avait identifié deux cas possibles en 2020 - rien de comparable aux «milliers» revendiqués par le président Trump.
CBS Philly rapporte qu'un homme en Pennsylvanie a été accusé en décembre d'avoir enregistré et voté illégalement pour sa mère décédée. Il a voté pour Donald Trump.
Freelon a déclaré que la vraie question dans de tels cas est de savoir si ces votes ont été comptés et, s'ils l'étaient, était-ce suffisant pour modifier le résultat de l'élection.
«Même si nous admettons la possibilité que quelques-uns d’entre eux se soient échappés, s’il y avait des erreurs ou même des malversations de la part de quelqu'un, l’idée qu’il y en aurait presque autant que nécessaire pour déplacer l’élection repose sur, une, une conspiration massive de faire ceci dans laquelle beaucoup, beaucoup de gens seraient impliqués, et deuxièmement, l'idée que tous ces votes devraient être d'un côté. "
Dans tout le pays, le taux de participation a établi un record en 2020 avec plus de 155 millions d'Américains votant pour le président - 81,2 millions d'entre eux pour Joe Biden et 74,2 millions pour Donald Trump.
Le procureur général William Barr a autorisé les avocats américains à travers le pays à poursuivre toute "allégation substantielle" d'irrégularités de vote, mais il a déclaré qu'ils n'avaient trouvé aucune preuve de fraude qui aurait affecté le résultat.
Première publication le 15 janvier 2021/20: 34
